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 Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]

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Khan Kanava

Carte d'ID
Pouvoirs:
Inventaire:
Khan Kanava

Etudiant

Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] Empty
MessageSujet: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyVen 23 Nov - 10:50


Kanava Khan
Le métal est peut-être plus froid que toi, mais je sais qu'au moins il m'obéira.


Loup Solitaire

Feat Nathaniel
From NTDevont (Artiste)

INFOS GENERALES

NOM : Kanava

PRENOM(S) : Khan

ÂGE : 23 ans

NATIONALITE(S) : anglo-russe.

LIEU DE NAISSANCE : lieu exact inconnu, quelque part dans la région de l'oblast de Voronej (Russie).

ORIENTATION S. : apparemment hétérosexuelle.

OCCUPATION : élève d'Hiromae. Travaille également à mi-temps à l'Armurerie Asatake en qualité de boutiquier.

FILIÈRE : études de combat, spécialisation tir et armes à feu.

RACE : esper.

POUVOIR(S) : contrôle du métal.

NIVEAU DE LICENCE : B.



PHYSIQUE
Que pourrait bien donner un mélange entre le chic et l'excentricité des anglais et la rudesse et la rigueur des russes ? Ce ne sont que des clichés me direz-vous, et pourtant, il y existe tout de même une part de vérité. Khan, lui, n'avait pas vraiment à se plaindre de cet étonnant mélange des genres. Gardant le regard dur, les yeux perçants et une chevelure noir corbeau d'un côté, prenant des traits du visage fins ainsi qu'un corps élancé et de longues jambe de l'autre, Khan est un jeune homme ayant reçu, d'un côté comme de l'autre, d'intéressants atouts.

Khan possède trois grands signes physiques distinctifs : le premier, le moins visible, est un tatouage qui lui parcours tout le haut du dos. Il date de l'époque où il était encore à l'orphelinat et s'était intégré dans la bande. Tous ceux qui y étaient devaient en posséder un. Bien loin de l'intérêt esthétique qu'il pouvait apporter, en posséder un était pour eux un signe de rébellion. Toutefois, chaque membre pouvait choisir ce qu'il voulait, du moment que cela lui correspondait et restait dans l'esprit de révolte. Khan choisit un corbeau. Celui-ci étend désormais ses ailes sur ses omoplates et lève fièrement la tête dans le creux de sa colonne vertébrale. Le bout de ses ailes est déstructuré et on peut voir d'autres corbeaux s'y détacher pour prendre leur envol. Khan l'apprécie beaucoup et compte le garder, même s'il ne fait plus aujourd'hui partie de la bande. Le second signe distinctif de Khan se trouve sur son front et n'est visible que lorsque ses cheveux sont relevés : il s'agit de la cicatrice qu'il s'était faite en essayant de sortir la boite en métal du puits, alors qu'il était encore en Russie. Mesurant environ trois centimètres de long, elle reste encore maintenant assez voyante car elle n'a pas été correctement soignée. Enfin, le dernier signe permettant de reconnaître le jeune homme est la boucle d'oreille en forme de croix qu'il porte constamment, même lorsqu'il dort. Cette croix rend hommage aux deux mères de Khan, sa mère biologique et la vieille qui s'était occupée de lui jusqu'à sa mort.

En règle générale, le style vestimentaire de Khan est souvent très décontracté, bien qu'il lui arrive parfois de porter de temps en temps des tenues un peu plus strictes.

MORAL
Décrire la psychologie de Khan est chose peu aisée. Ayant évolué toute son enfance dans les grandes terres peu occupées de Russie, Khan a d'abord adopté un caractère solitaire et trop indépendant pour son jeune âge. Une fois arrivé en Angleterre, il a dû faire face à de grands changements, aussi bien du point de vue culturel que linguistique. L'orphelinat dans lequel il resta de longues années le changea un peu et il devint plus sociable qu'auparavant, bien qu'il ait besoin aujourd'hui encore de moments de solitude et d'évasions hors des zones habitées. Khan est loin d'être une personne chaleureuse, romantique ou quoi que ce soit qui y ressemble. Peu bavard et plutôt froid, s'il veut vous dire quelque chose, il n'ira pas par quatre chemins, même si cela peut vous blesser. Pour autant, à la vue d'une personne en réel danger, il ne restera pas sans rien faire et l'aidera, exception faite des personnes qu'il n'apprécie pas. Khan n'a jamais cherché à s'améliorer dans ce domaine et il est peu probable qu'il le fasse un jour.

Très efficace dans sa façon de faire les choses, Khan est difficilement distrait. Patient, il essaye de montrer le moins qu'il peu ce qu'il souhaite obtenir et est prêt à attendre longtemps pour arriver à ses fins, pour peu qu'elles lui tiennent à cœur.

Méthodique, Khan possède quelques tics dont il ne parvient pas à se débarrasser. Cela va de sa façon très lente et méticuleuse de manger à sa façon de se laver les mains, toujours la main gauche dans la main droite. Ce n'est pas au point d'être un trouble obsessionnel compulsif, car Khan n'y prête pas attention, c'est plus une habitude qu'un besoin absolu. S'il est pressé par le temps par exemple, il passera outre ses habitudes.

S'il n'est pas rare de voir Khan sourire, il sera beaucoup plus rare de le voir rire. Adepte des conversations intérieures avec lui-même, il gardera beaucoup de sentiments et de ressentis pour lui, s'il juge qu'il n'a pas à les montrer ou les exprimer.

Il arrive parfois à Khan d'avoir des moments d'absence, car trop pris dans ses pensées. Lors de ces passages là, il est souvent nécessaire, pour le sortir de sa torpeur, de crier son nom ou bien de le toucher. Mais gardez-vous bien de faire cette dernière option seulement si vous êtes sûr/e qu'il vous a accepté, car Khan ne supporte pas qu'on le touche alors qu'il ne connaît pas cette personne suffisamment.

Khan peut parfois mélanger anglais et russe, surtout dans les moments de fatigue ou de grande contrariété et il ne s'en rendra pas forcément compte à chaque fois. Khan conserve un petit accent de sa langue natale, à savoir prononcer les 'r'. Moins présent qu'avant, il lui arrive toutefois de buter sur certains mots et de rouler la lettre que les anglais ne prononcent pas comme lui. Ayant traîné longuement dans la rue, Khan dispose d'un langage parfois très fleuri et tiendra parfois des propos qui pourront paraître rudes pour les plus prudes.

Khan est très différent selon qu'il est avec une seule personne ou bien plusieurs. En groupe, il se montre plutôt discret, ne s'exprimant que si le besoin s'en fait vraiment sentir et non pour attirer le plus possible l'attention sur lui. Avec une seule autre personne en revanche, Khan ne peut s'empêcher de vouloir prendre le dessus sur elle, d'essayer d'avoir le pouvoir sur l'autre.


HISTOIRE
[Attention, certains propos peuvent choquer les plus jeunes d'entre nous]

Angleterre, 7 ans auparavant.

« Cette fois mon gaillard, t'es bon pour moisir au trou ! »

L'inspecteur Kirk passa ses mains sur son ventre proéminent. Un tic nerveux venait perturber ses sourcils fournis. L'inspecteur Kirk et l'autre personne qui se trouvait dans la salle d'interrogatoire savaient tous deux comment cette affaire allait se terminer. Il allait encore réussir à prendre la poudre d'escampette. Comme les six autres dernières fois. Seulement, l'inspecteur Kirk avait une réputation à tenir, et celle-ci était actuellement salie par cet énergumène. À chaque fois qu'il se faisait prendre en effet, il parvenait sans qu'on sache comment à s'enfuir de sa cellule provisoire. Dans ces moments-là, la tête de l'inspecteur prenait une délicate couleur rouge tomate et une de ses veines de la tempe droite se gonflait dangereusement sous le coup de la colère pendant qu'un de ses subalternes se confondait en excuse pour sa négligence. Oui, c'était toujours de la faute de ses subalternes, pensait l'inspecteur Kirk. Aussi, cette fois-là, il avait décidé de prendre en charge les choses d'une autre façon. L'inspecteur avait bien réfléchi au moyen de se montrer plus fort que lui. Ses méninges avaient même beaucoup travaillé, et il en était venu au résultat suivant :

« Ce ne sera plus un de mes incapables bons à rien qui se chargera de ta surveillance, cette fois-ci. »

L'inspecteur se cala confortablement sur sa chaise, sûr de son petit effet.

« Non, cette fois-ci, ce sera moi qui veillerai à ce que tu restes bien dans ta petite cellule. »

L'autre n'eut aucune réaction, ce qui agaça particulièrement l'inspecteur. Ce dernier se leva, s'approcha rapidement de son interlocuteur et le prit par le col de son sweat.

« Tu m'entends petit con ? Cette fois-ci tu ne t'échapperas pas ! »

L'inspecteur vociférait à présent, et le haussement de son timbre de voix s'accompagnait de postillons qui vinrent éclabousser le visage de sa victime. Celle-ci réprima une grimace de dégoût. L'inspecteur finit par la relâcher et sortit de la salle pour aller se chercher un petit remontant dans sa réserve spéciale. Cette entrevue l'avait vidé.

***
Une vingtaine de minutes plus tard, l'inspecteur Kirk revint à la charge. Sur son front dégoulinait quelques gouttes de sueur, signe qu'il s'était dépêché de revenir dans la salle d'interrogatoire, sans doute pour éviter qu'il ne reste trop longtemps hors de sa vue. Il s'assit d'abord en face de l'interrogé, puis, devant son absence de paroles ou de tout autres signes prouvant qu'il commençait à craquer, l'inspecteur tapa des poings sur la table en métal qui les séparaient. L'autre eut un sursaut, mais ne broncha pas.

« Ça suffit maintenant ! Tu vas m'avouer ce que tu as fait ou bien tu continueras à passer tes journées ici en attendant que le temps passe ! J'en ai vraiment plus qu'assez des petits merdeux dans ton genre ! »

Ses lèvres se contractèrent. Mais rien ne sortit de sa bouche. Pas un mot.

« Bien... bien ! C'est terminé pour aujourd'hui, il se fait tard. Tu vas passer la nuit au poste, on recommencera ensuite ce petit manège autant qu'il le faudra demain et tous les autres jours qui suivront. »

Il n'avait que seize ans. Mais il savait que ce que lui disait l'inspecteur n'était pas des fadaises. Personne ne viendrait le chercher. Comme toute les fois où il se trouvait dans une situation telle que celle-ci, Il était seul.

***
Interlude.

Comment un gamin peut-il se retrouver au poste de police tout seul aussi jeune ? Il s'appelait Khan Kanava. Un nom d'enfant abandonné parmi tant d'autres, inscrit sur le registre d'un des orphelinats du coin. Un nom qui ne signifie rien, seul, gravé à l'encre noire sur un bout de papier ou tapé dans un fichier informatique. Khan Kanava. Un nom qui sera bien vite oublié des simples humains.

Khan est né en Russie. Sa mère, Masha, travaillait à Moscou en tant que prostituée. Elle s'occupait principalement de clients anglais, car elle parlait bien leur langue. Lorsqu'elle tomba enceinte, on supposa que le bébé venait d'un de ces messieurs. Masha ne pouvant plus travailler, elle décida de rentrer à Voronej, chez sa mère, que Masha surnommait la vieille. Le hameau dans lequel la vieille résidait n'avait pas de nom, personne n'avait cru utile de lui en donner tellement il était petit. Il n'y avait ni eau courante ni électricité apportée depuis les centrales, il fallait compter sur le puits situé à une cinquantaine de mètres de la maison et d'un générateur à essence qui tombait régulièrement en panne. Et si vous deviez demander à la vieille de vous indiquer le chemin des toilettes, celle-ci vous rirait au nez et vous montrerait du doigt la seule porte de la maison, qui menait vers l'extérieur. C'était dans cette promiscuité que Masha devait accoucher. Et ce jour arriva plus vite que prévu.

***
Russie, 23 ans auparavant.

Du sang. Partout. Sur les draps, le sol, les mains de la vielle. Du sang rouge écarlate, au goût métallique. Une telle quantité qui ferait tourner de l’œil la plupart de ces bons à rien d'occidentaux, comme dirait la vieille. Mais celle-ci avait d'autres choses en tête. Son petit-fils arrivait et sa fille était en train de partir rejoindre son défunt père. La vieille avait fait tout son possible, mais la perte de sang était trop importante, il était presque impossible que sa fille s'en sorte. Des larmes coulèrent le long des joues ridées de la vielle. Mais celle-ci ne vous dira jamais si la cause de ses pleurs était due à l'apparition d'un nouvel être à chérir ou bien due à la disparition d'un être chéri depuis déjà si longtemps.

« Khan... »

C'est tout ce que la nouvelle mère prononça lors de son accouchement. Un seul et unique prénom. Cela ne sonnait absolument pas russe, non, c'était un foutu prénom anglais, la vieille en était sûre, et cela l’écœurait au plus haut point. Cependant, elle ne voulait pas déroger aux sans doute dernières volontés de sa fille. Du moins sur cette volonté là en tout cas. Cet enfant se prénommerait Khan. Qu'il en soit ainsi.

***
Russie, 11 ans auparavant.

Jusqu'à ses douze ans, Khan vécu chez sa grand-mère. Orphelin de naissance, la vieille était désormais sa seule famille. Solitaire, Khan allait rarement à l'école où la vieille l'avait inscrit et passait son temps à explorer les terres avoisinantes. C'est sans doute à cette période qu'il se forgea une vue perçante, s'entraînant à repérer le plus vite possible quelque animal en mouvement ou tentant de se cacher. Ses yeux bleu pur faisaient la fierté de la vieille, car tous étaient impressionnés par leurs éclats. Oui, Khan n'avait pas vraiment à se plaindre de cette vie. Les autres lui fichaient la paix tout en étant amicaux avec lui. Mains froides, cœurs chauds, c'est ainsi que la vieille parlait de leur petite communauté.
Il vint pourtant un jour où tout ce beau tableau se déchira. Comme son surnom l'indiquait, la vieille était déjà bien âgée au moment de la naissance de son petit-fils. Pourtant réputée solide comme le roc, celle-ci s'effondra un jour d'un coup, comme ça. Khan alla alerter tous ses voisins. Ceux-ci finirent par trouver un jeune médecin qui mit un temps beaucoup trop long aux yeux de Khan pour arriver chez eux. Après quelques minutes d'examen, son verdict fut sans appel.

« Cancer. »

Le stade était déjà bien avancé, et le médecin était étonné que la vieille pouvait ce matin encore tenir debout. Pourtant, il se garda bien d'en faire le commentaire au petit. Il se doutait que la vieille avait dû se taire sur son état pour ne pas inquiéter son petit-fils et vivre comme si de rien n'était. Seul un soupir finit par sortir de sa bouche. Comment pouvait-on s'inquiéter plus du sourire d'un gosse que de sa propre santé ? Peut-être qu'il ne pouvait pas comprendre, lui-même n'ayant pas encore d'enfant. Il ne sut d'abord trop quoi répondre aux questions pressantes du gosse. Sa grand-mère en avait encore pour quelques mois, tout au plus. Ne pouvant rien faire, faute de moyens, il finit par repartir en restant très vague, laissant l'enfant dans une profonde perplexité. Celui-ci resta au chevet de sa grand-mère toute la nuit, à la regarder d'un œil nouveau, celui d'un petit garçon en pleine santé face à une mourante. Qu'allait-il devenir ?

***
Avoir conscience que l'on va devoir rester seul pendant une longue durée sans savoir quand ni comment on s'en sortira est la pire épreuve qui puisse exister ici bas. Tous les moyens sont bons pour se trouver un peu de compagnie, ne serait-ce que l'espace de quelque temps. Dans le cas de Khan, cela dura douze ans. Douze ans durant lesquels la vieille lui cacha la vérité. La mère de Khan s'était volontairement mise enceinte. Elle voulait que son enfant puisse travailler à l'étranger, apprenne l'anglais dès sa petite enfance. Elle voulait que son enfant réussisse mieux qu'elle. Elle voulait l'envoyer faire ses études en Angleterre. Elle avait économisé longtemps pour cela. Elle était même rentrée chez la vieille pendant sa grossesse pour éviter de payer le loyer exorbitant de son logement à Moscou. Mais ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était que le bébé arriverait bien plus tôt que prévu. Et cela lui coûta la vie. La vieille était bien évidemment au courant de tout cela. La petite boîte qui prenait la poussière juste au-dessus de la cheminée était remplie d'argent économisé par la mère de Khan. Elle n'y avait pas touché depuis la mort de sa fille. Pendant douze ans même, la vieille avait espéré que par miracle la petite boîte tomberait dans le feu pour lui enlever tout remords de garder son petit-fils rien que pour elle. Il n'en fut rien. La boîte continuait de la toiser et de lui rappeler son devoir. Mais la vieille n'était jamais parvenue à aborder cette possibilité. Se remémorant ses années passées avec Khan, la vieille ne put se cacher que son geste était purement et atrocement égoïste. Elle venait de gâcher les espoirs d'une mère et l'enfance prometteuse d'un gosse, tout ça pour tenter de combler un vide dans son cœur desséché depuis déjà bien longtemps. Elle ne pouvait pas revenir en arrière et elle savait que si c'était à refaire... elle reproduirait exactement les mêmes erreurs.

« Deda, tu pleures ? »

« … gamin, j'ai à t'parler. Mais avant tout, va m'chercher la boîte en métal en haut d'la cheminée. »

***
Retour au poste de police, 7 ans auparavant.

La banquette était inconfortable, le sommeil difficile à trouver. Il se tournait et retournait sur son lit trop dur, se remémorant son passé, se demandant encore une fois comment il avait bien pu en arriver là. Sur le côté, sur le ventre, sur le dos. Aucune position ne convenait pour rendre cette couchette plus agréable. Il regardait les lézardes qui évoluaient de mal en pis au plafond. Il ne voulait surtout pas regarder les barreaux de sa cellule ni encore moins ce qui se tenait derrière elles. Assit sur une chaise, l'inspecteur Kirk ne le lâchait pas du regard, il le savait, il le sentait.

***

Un avion en partance pour l'Angleterre, 11 ans auparavant.

Olga Karlson reniflait l'air en rétractant son nez comme si ce qu'elle flairait ne lui convenait pas. Elle était presque sûre que cette odeur ambiante légèrement nauséabonde venait du gosse qui se tenait à côté d'elle. Il tenait dans ses mains une vieille boîte en fer rouillée et quelques larmes venaient s'échouer quelques fois sur le métal froid. Olga n'était pas satisfaite de cela. Ce gamin n'avait pas le droit d'avoir du métal sur lui et elle n'avait aucune idée de comment il avait pu ramener ça ici. D'ailleurs, elle allait prévenir une hôtesse que ce gosse n'était pas clair.

« S'il-vous-plait ? »

Olga agita sa main. Une hôtesse la vit, un sourire automatique s'afficha sur ses lèvres et elle vint vers elle.

« Qu'y a-t-il pour vous faire plaisir, madame ? »

Olga eut un sourire mauvais.

« Voyez-vous, ce gosse... »

Mais Olga ne put pas terminer sa phrase. Sa ceinture venait soudainement de se resserrer. Elle se resserra si fort qu'Olgla crut qu'elle allait entamer sa chair. Cela ne dura que l'espace de quelques secondes et se passa pile au moment où l'hôtesse ramassa un détritus qu'un autre client lui tendait. Olga regarda le gosse. Celui-ci la toisait d'un regard bleu de glace qui la terrifia. Il avait camouflé sa boîte sous son manteau et avait maintenant le visage braqué vers elle.

« Madame, quelque chose de va pas ? Que se passe-t-il avec votre fils ? »

Olga aurait bien rétorqué que ce garçon vêtu si simplement n'était certainement pas son fils, mais le regard qui la transperçait l'en empêcha.

« Do... donnez un chocolat à mon fils, il commence à avoir faim. »

L'hôtesse s'exécuta et le garçon prit le chocolat avec envie, ce qui soulagea Olga de ses horribles yeux bleus. Poussant un long soupir de soulagement, Olga paya et décida de passer le reste de son voyage à observer consciencieusement les nuages par le hublot.

***
Un orphelinat quelque part en Angleterre, 11 ans auparavant.

« Alors c'est toi Khan ? »

Aucune réponse.

« T'as pas l'air de comprendre l'anglais. Ca va pas être facile pour se comprendre, toi et moi. »

Aucune réponse.

« Bon. J'vais te monter tes bagages et te montrer ta chambre. J't'ai mis à côté d'un petit russe, qui lui sait bien parler not' langue. Vous devriez bien vous entendre. M'enfin de toute façon, t'as pas l'choix, vu le temps que tu vas rester ici. Un gamin de douze ans qui débarque de Russie sans aucune ressource et qui sait pas parler un mot d'anglais, personne n'en veut ici. Ouaip, les temps sont durs mon p'tit. »

***
L'orphelinat, un an plus tard.

« Khan, Eh Khan, viens par ici ! »

Un bruissement de page se fit entendre. Un coup sec retentit ensuite. Quelqu'un venait de fermer brusquement un livre. Bruits de pas grinçant sur du plancher qui finirent par un froissement de vêtement. Quelqu'un venait de s'asseoir à même le sol.

« Regarde ça Khan, ton prénom n'est pas anglais, je le savais ! »

Le dénommé Khan, qui ne portait souvent pas grand intérêt pour ce qu'on lui montrait dans cet orphelinat d'habitude, se montra soudain très curieux. Il se saisit du livre que lui tendait une jeune fille plutôt mignonne, à peu près du même âge que lui.

« Regarde ce qui y est écrit ! »

" Khan ou kan est un nom d'origine mongole et qui se traduit par 'dirigeant' ou 'souverain'. Le titre de khan était un des nombreux titres utilisés par les sultans de l'empire ottoman, ainsi que...
« Dirrrigeant ? Souverrrain ? »

Cela faisait à peine un an que Khan était arrivé en Angleterre et il avait encore beaucoup de mal à assimiler la langue. La jeune fille se chargea de lui expliquer la signification de ces nouveaux mots.

« Les dirigeants et les souverains sont les personnes qui donnent les ordres au peuple : toi, moi, tous ceux qui n'ont pas de pouvoir ! »

« Pouvoirrr ? »

« Le pouvoir, c'est ce qui permet de te faire obéir aux autres ! Plus tu en as et moins les autres oseront te faire des reproches sur ce que tu es et ce que tu fais.

Khan n'en croyait pas ses oreilles. La vieille s'était trompée sur la provenance de son prénom. Et jusqu'à quel point sa mère voulait-elle qu'il réussisse ? La jeune fille le prit dans ses bras, ce qui interrompis ses réflexions.

« Ah, Khan, je savais que tu n'étais pas comme les autres ! Rien que le fait que tu prononces les 'r' de cette façon est si envoûtant ! Je suis sûre que tu ferais un très bon souverain. »

Khan regarda Mary, la jeune fille qui la suivait partout depuis qu'il était arrivé, alors que son camarade russe l'avait rapidement délaissé pour retourner auprès de ses autres camarades. Si elle était très collante, Mary avait au moins eu le mérite de le faire énormément progresser en anglais, à force de lui parler autant et de tout lui expliquer. Khan caressa les longs cheveux de Mary. Du pouvoir pour faire obéir les autres, ça oui, il en avait. Mais il ne voulait pas l'utiliser ici, c'était trop dangereux. Pour autant, il s'entraînait régulièrement, lorsqu'il était seul, à faire bouger des objets métalliques de toutes formes et de toutes tailles, à ressentir leur présence et à tenter de les comprendre. Il savait qu'il n'était pas comme les autres enfants de l'orphelinat et qu'il ne valait mieux pas que quiconque le découvre. Khan ne savait pas vraiment pourquoi lui et le métal s'étaient si bien compris, ni même comment il est possible de comprendre quelque chose qui ne parle pas ni qui ne bouge sans aide extérieure. Il ne savait pas pourquoi, mais il le comprenait. C'est à la mort de la vieille que cette compréhension lui vint. Il était resté de longs jours sur la tombe de ses deux mères, à serrer la boite en métal qu'il garde encore aujourd'hui. Il ne savait plus quoi faire, à part rester là et pleurer. La vieille lui avait dit toute la vérité, mais il avait peur, peur d'être seul, peur de l'inconnu. Il ne lui restait qu'une boîte en métal pleine d'argent et une maison qui tombait en ruine. C'était tellement absurde. Khan ne voulait pas de ces choses inanimées, il voulait ses deux mères. Une poussée de colère le pris, il en voulait à cette boîte, la prenait soudainement pour la cause de ce qui lui arrivait. Il la lança dans le puits. Et regretta aussitôt son geste. Penché au-dessus des pierres formant le puits, il ne voyait plus la boîte qui avait dû sombrer du fait de son poids important. Khan s'en voulut. Il venait de jeter la dernière chose qui le reliait à sa véritable mère. Il poussa alors un cri tel que peu peuvent se vanter d'avoir déjà produit. Il tendit ses mains vers le fond du puits. Un gargouillement étrange vint perturber la surface habituellement plane de l'eau. Puis la boîte de fer sorti du liquide en trombe. Et se fracassa sur la tête de l'enfant. La force était telle que celui-ci resta assommé plusieurs heures. Lorsqu'il se réveilla, un mal de crâne important le prit. Touchant son front, il sentit un liquide poisseux lui collant les cheveux. Du sang. Mais ni la douleur ni le sang ne le préoccupèrent. Il venait en effet de réaliser quelque chose. Il avait compris. Observant la boîte, il savait désormais qu'il n'avait pas à avoir peur de l'inconnu, ni peur d'être seul. Il aurait toujours quelque chose pour être là avec lui. Pour l'aider. Pour le rendre plus fort. Et voilà comment il se retrouvait aujourd'hui à l'orphelinat, à serrer dans ses bras une fille dont il ne savait finalement pas grand-chose. Il se fichait bien d'ailleurs de connaître son passé, mais sa présence comblait un vide qui s'était peu à peu installé dans son cœur depuis qu'il avait commencé à se faire des réflexions et qui le faisait souffrir sans qu'il sache pourquoi.

***

L'orphelinat, un mois environ avant la première arrestation de Khan.

« Khan ! Khan ! Viens vite, la situation est grave ! C'est à propos de Mary ! »

Khan ne se fit pas prier deux fois. Il lâcha tout ce qu'il était en train de faire et descendit au rez-de-chaussée. Désormais âgé de quinze ans, il était devenu un jeune adolescent solidement bâti et ses yeux n'avaient rien perdu de leur beauté envoûtante. Il avait passé la majeure partie de son temps plongé dans les bouquins, pour rattraper son retard scolaire ainsi que pour perfectionner son anglais. Mary ne l'avait jamais lâché de tout ce temps. Khan ne parlait pas beaucoup, mais Mary se chargeait de combler ce manque en parlant pour deux. Mary. Mary... que lui était-il arrivé ?

En entrant dans le salon qui accueillait habituellement les visiteurs, Khan pouvait maintenant voir nombre d'enfants affairés autour d'une personne qu'il avait du mal à distinguer. S'approchant, il entendit des sanglots. Des sanglots provenant d'une voix féminine. Celle-ci lui était familière.

« Mary... »

Khan poussa les enfants qui, en le reconnaissant, le laissèrent passer. Le visage de Mary était caché entre ses mains. Mais ce qu'il vit suffisait déjà à le mettre en état de choc. Ses mains et ses bras étaient couverts de bleus. Khan sentit tous les poils de son corps se hérisser. Un sentiment inconnu prit soudainement place dans tout son être. Il s'approcha de Mary et lui prit ses mains pour dégager son visage. Celle-ci, entre deux sanglots, résista et ne voulut pas que Khan en voit plus. Celui-ci insista, finit par avoir raison et vit. Il vit et compris pourquoi Mary ne voulait pas qu'il voie ça. Le sentiment qu'il avait ressenti jusqu'alors n'était rien en comparaison de ce qui lui arriva à cet instant. La colère, déjà si mauvaise, avait tiré sa révérence à la haine.

« Qui... QUI ? »

Khan criait. Mary ne voulut rien dire. Khan la secoua si fortement pour qu'elle réponde qu'on fini par la séparer de lui. Khan, ne pouvant pas rester dans cette pièce ni même dans ce bâtiment sans entrer dans une soudaine crise de destruction de tout ce qui lui tomberait sous la main, sorti précipitamment de l'orphelinat et alla tout droit en direction de la casse du quartier. Il y resta deux jours. Deux jours à se sentir mal et à laisser sa haine puis sa colère sortir en maltraitant toutes les pièces de métal qui se trouvaient autour de lui. Il finit par rentrer à l'orphelinat. Voyant qu'il s'était calmé, un des enfants lui expliqua que Mary s'était fait agresser par un petit gang du coin alors qu'elle voulait prendre un peu l'air. Une nouvelle étincelle de colère s'alluma dans la poitrine de Khan. Mais celle-ci était différente. Elle était là pour une seule et unique chose. Non plus la destruction aveugle, non. Elle était née pour la froide vengeance.

***
Retour au poste de police, 7 ans auparavant. 

Khan se tournait et retournait sur sa couchette. Il entendait clairement la respiration forte de l'inspecteur. Elle était loin d'être lente, il était sûrement encore réveillé. Cependant, il était déjà tard, et Khan sentait que cette fois-ci, il serait vite emmené dans une autre cellule beaucoup mieux gardée, loin de l'inspecteur Kirk. Il se risqua à jeter un œil en sa direction. Hélas, l'inspecteur avait les yeux rivés sur lui. Il le foudroya du regard.

« Alors, on n’arrive pas à dormir ? P'tetre que si t'avouais ce que t'as fait, tu pourrais pioncer en paix tu crois pas ? Aller mon gars, on est entre amis, il ne reste plus que nous deux ici ! »

Le gros homme se leva de sa chaise et s'approcha des barreaux de la cellule du jeune homme.

« P'tetre que si tu crachais au moins tes putains de nom et prénom, ça irait mieux, hein ? »

L'inspecteur se voulait menaçant. Sa figure retrouvait son teint violacé des mauvais jours et sa tempe droite recommençait à battre dangereusement la cadence effrénée du cœur malmené de l'homme. Khan ne laissait rien apercevoir de ses sentiments. Il lâcha seulement quelques mots :

« Mon prénom signifie souverain. »

L'inspecteur lâcha un rire grossier.

« Souverain de mon cul ouais ! Petit con, tu te prends pour quoi ? T'es tout seul dans cette cellule ! »

Khan continuait de parler sans laisser la moindre émotion transparaître dans sa voix :

« Vous vous trompez. Je ne suis pas seul. Et j'ai le pouvoir. »

Pour une fois, l'inspecteur ne dit rien. Ce que venait de dire le gamin l'intriguait. Ce dernier se leva et s'assit sur la couchette, en tailleur, posant ses mains sur ses genoux. Il avait un regard grave, et aucune inquiétude ne se lisait sur son visage.

« J'ai le pouvoir et ce soir, vous allez m'obéir. »

L'inspecteur regarda le détenu avec des yeux ronds. Pour qui ou quoi se prenait-il ? Il se serait bien encore raillé de lui, mais son regard... son regard avait quelque chose de dérangeant. Son cerveau travaillait à toute allure, il essayait de comprendre la situation et comment il allait réussir à amener des preuves contre lui de ce qu'il venait d'entendre pour le faire coffrer.

« Tu... tu me touches et ça se passera très mal pour toi ! »

Le visage de Khan restait impassible.

« Rassurez-vous, ce ne sera pas moi qui vous ferai quelque chose. »

L'inspecteur recula de la cellule, éberlué par ce qu'il venait d'entendre.

« Ce... ce sont des menaces ? »

Khan fut court et concis :

« Oui. »

***
L'année précédant la dernière arrestation de Khan, Angleterre.

Pendant une année, Khan chercha l'auteur de l'agression de Mary. Elle n'avait pas vraiment pu voir l'auteur de ses agressions, elle pouvait seulement dire qu'ils étaient plusieurs, que celui qui l'avait agressé était de type caucasien et qu'il était assez âgé, du moins plus que les autres. Depuis, Khan sortait souvent, essayant de retrouver les traces de la seule bande qui sévissait dans le coin. Il finit par la trouver et chercha à s'y intégrer. C'était le moyen le plus efficace auquel il ait pensé pour trouver le coupable. Malgré son jeune âge, il avait le regard dur et ne mit pas longtemps à trouver sa place au sein du groupe. Il réussit même à se faire un nom en échappant un nombre incalculable de fois à la police et à réussir à s'échapper de sa cellule autant de fois sans faire de dégâts. Pour certains, cela relevait de l'exploit, du miracle. Pour Khan, c'était chose aisée. Grâce à son don qu'il avait perfectionné depuis qu'il était arrivé à l'orphelinat, il y a maintenant quatre ans de cela, il parvenait sans problème à tordre les barreaux de sa cellule ou même à piquer les clés du gardien dès que celui-ci partait aux toilettes ou s'assoupissait. Et lorsque l'inspecteur Kirk décida de retirer les clés aux gardiens, il arriva aussi à Khan de déjouer la serrure de sa cellule. C'était vraiment une chose très minutieuse et il avait dû y passer un certain temps pour y parvenir. S'il y avait une caméra, celui-ci la faisait pivoter de quelques centimètres pour avoir le champ libre. Il savait bien qu'à une heure avancée de la soirée, les surveillants n'avaient pas les yeux rivés sur les écrans de télé.

Mais Khan tournait en rond. Cela faisait déjà plusieurs mois qu'il s'était intégré à la bande, et aucun membre ne correspondait à la description de Mary. La seule personne pouvant encore correspondre au profil était le chef de la bande. Et peu de personnes pouvaient se targuer de l'avoir déjà vu. Seuls les membres les plus anciens avaient eu ce privilège. Un jour cependant, un de ceux-là confia à Khan que si le chef se montrait peu, c'était pour éviter d'avoir des problèmes et qu'il ne faisait confiance qu'à très peu de personnes. Il ne voulut pas en dire plus, ce qui intrigua fortement Khan.

Un second indice vint perturber la réflexion de Khan. Il avait beau se faire surprendre par la police de nombreuses fois, il était sûr que beaucoup de magouilles dans lesquelles lui et les autres étaient plongés auraient dû alerter la police depuis longtemps. Qui plus est, c'était souvent les plus grosses qui passaient inaperçues. Et il trouvait cela très suspect. Khan ne voulait pas rester un mois de plus dans cette bande qu'il avait beaucoup de mal à supporter. Il se renseigna le plus discrètement qu'il pu pour savoir quand se déroulerait le prochain rendez-vous du patron avec ses hommes de confiance. Comme Khan était quelqu'un de la bande sur qui les autres pouvaient compter et qui n'avait jamais failli à quelque mission que ce soit, un des membres qui était au courant ne vit aucun mal à ce qu'il l'apprenne. D'ailleurs, il était sûr que Khan ferait bientôt partie du secret.

« La prochaine rencontre avec le chef ? Dans trois jours, dans l'impasse parallèle à la maison couverte de lierre, pas loin du parc, tu vois ? »

Khan acquiesça. Trois jours. Dans trois jours il pourrait avoir l'occasion de connaître l'identité de son chef. Enfin, il pourra savoir si tout ce qu'il a fait jusqu'à maintenant a servi à quelque chose ou non.

***
Maison couverte de lierre proche du parc, le jour J.

Posté sur le toit d'une maison face à celle du point de rendez-vous, Khan était là depuis la veille, pour éviter de se faire voir par les autres. Armé de jumelles qu'il avait 'emprunté' dans un magasin, il épiait la rue en face. La tension était à son comble, et même lui qui laissait rarement les émotions avoir le dessus sur lui ressentait une certaine peur pour ce qui allait suivre. Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait découvrir. Il réussit toutefois à s'apaiser en se disant qu'il réussirait peut-être à venger Mary si la personne qui allait bientôt se montrer correspondait bien à l'agresseur.

Khan dû encore attendre un bon moment avant que quelque chose ne bouge. Les membres de confiance furent les premières personnes à arriver. Le chef lui, mit beaucoup plus de temps à pointer son nez. Caché sous un large manteau à capuche, il était évident qu'il n'avait pas le même âge que les autres, du fait de sa démarche assuré, de son pas lent, de son ventre proéminent et de l'aura qu'il dégageait, comme s'il faisait cela depuis des années.

Puis, il retira sa capuche.

Et Khan n'en cru pas ses yeux.

***
Retour au poste de poste de police, 7 ans auparavant.

Les deux hommes se toisaient sans parler. L'un regardait fixement l'autre qui suait à grosses gouttes sous son costume d'inspecteur.

« Mais qui es-tu donc ? »

Une voix toujours sans émotion répondit :

« Je suis venu pour la vengeance. »

C'était un peu théâtral, mais Khan voulait que Kirk en apprenne le moins possible sur lui, tout en ayant peur de ses actions à venir. Car oui, il devait absolument avoir peur de ce qui pourrait arriver en conséquence de ses futurs agissements, pour la simple et bonne raison que c'était lui qui avait agressé Mary. Et plus il se répétait ce fait, plus la haine qu'il avait contenue en lui se déchargeait dans son corps. À tel point que ses mains commencèrent à trembler.

« Vous n'agresserez plus personne. »

Le regard de l'inspecteur se troubla. Il avait compris. Sa tête regarda brusquement la sortie et il amorça un geste de fuite.

« Vous n'irez nul part. »

Les barreaux de la prison s'ouvrirent d'un coup. Deux d'entre eux clouèrent l'inspecteur contre le mur face à la cellule. L'inspecteur appela à l'aide.

« Inutile. Vous savez bien qu'on est entre amis. »

Khan s'approcha de l'inspecteur. Celui-ci tournait sa tête dans tous les sens, cherchant un moyen de fuir. C'était pitoyable. Lui qui avait si fière allure, ce jour du rendez-vous, il était maintenant en sueur et avait perdu toute possession de ses moyens. Il avait peur. Khan su à cet instant qu'il avait le pouvoir. Et cela le fit frémir de plaisir. Il allait enfin pouvoir venger son amie, la seule qu'il avait, la seule qu'il supportait depuis aussi longtemps. Khan resserra les barreaux, surtout au niveau du ventre, ce qui fit pousser un cri de douleur au nouveau prisonnier.

« C'est ça, d'être aussi gras. »

Khan referma son poing et le colla violemment en pleine tête de l'inspecteur. Il recommença. Encore une fois. Et encore une fois. Par cette violence qu'il administrait à sa victime, il se sentait se vider, il sentait qu'il allait mieux. Mais ce n'était pas encore fini. Il voulait savoir.

« Pourquoi... pourquoi ? »

Khan se laissait aller peu à peu à la colère. L'inspecteur ne répondit pas. Silence qui s'accompagna de deux autres crochets du droit.

« A... arrêtes ! Ça, ça paye bien, c'est tout ! »

Khan s'emporta encore plus.

« MENTEUR ! »

L'étau se resserra. Quatre coups en pleine figure cette fois. Le visage de l'inspecteur commençait à se boursoufler. Du sang s'échappait de ses lèvres et de son nez. Son œil gauche se tuméfiait.

« Une personne seulement intéressée par le fric ne frappe personne ! Réponds ! Pourquoi ? »

Deux autres coups.

« Pi... pitié arrêtes, je t'en prie ! Je... je te donnerais de l'argent si tu veux ! Tu dois en avoir besoin, non ? »

Les yeux de Khan étaient devenus fous. Leur possesseur se saisit d'un des barreaux de la cellule et frappa l'inspecteur avec. Un krak retentit et le malmené poussa un horrible hurlement de bête blessée.

« POURQUOI ? »

L'inspecteur haletait et gémissait. Khan leva une nouvelle fois la barre métallique.

« St... stop... ils... ils me ramenaient des filles. A...avec le physique que j'ai, aucune d'entre elles ne voudraient de moi. Je m'amusais un peu, c'est tout je te le jure ! »

La barre métallique tomba. Khan était devenu aussi pâle qu'un mort. Que lui avait fait ce chien ? Mary ne lui avait peut-être pas tout dit.

« Mais... mais qui es-tu ? Per... personne ne peut faire ça. Mais je comprends mieux... tu es pareil que dans les films qu'on voit... tu es un... »

Mais l'inspecteur n'eut pas le loisir de répondre. Les barres qui le retenaient prisonnier se refermèrent d'un coup sur elles-mêmes. Un immonde bruit de chairs écrasées et d'os brisés emplis la pièce. Ce fut court et direct. L'inspecteur était mort.

***
Khan courait à en perdre haleine. Il venait de tuer quelqu'un. La haine qui l'avait quitté lors de l'achèvement de sa vengeance laissa un grand vide. Khan s'était alors senti apaisé. Cela ne dura pas longtemps. Il venait de commettre un meurtre. Cette chose semblait si absurde qu'il mit du temps avant de réaliser ce qu'il venait de faire. Lorsqu'il prit conscience de toutes les conséquences de son acte, lorsqu'il su que le corps qu'il voyait devant lui ne bougerait plus jamais et qu'il était la cause de ce massacre, le vide s'emplit de peur. Et à cet instant là, le for intérieur de Khan ne fut plus préoccupé que par une seule chose : fuir.

Khan finit par s'arrêter à mi-chemin de l'orphelinat. Il se sentait mal. Sa vue se brouilla et il sentit le sol se dérober sous lui. S'appuyant contre le mur d'un des bâtiments d'une main, il serra son ventre qui le faisait souffrir depuis plusieurs minutes. Une nausée le prit. Il vomit. La vision du corps en pièces et sans vie de l'inspecteur qui n'arrêtait pas de défiler devant ses yeux n'arrangeait rien. Khan resta un moment dans cette position, sans rien faire d'autre que d'attendre que cela passe. L'odeur de ce qu'il venait de régurgiter lui piquait le nez, mais il ne se sentait plus la force de bouger. Il commença à trembler. S'il restait comme ça, quelqu'un allait finir par le remarquer. Surtout que ses vêtements étaient tâché du sang et d'autres matières provenant de celui qu'il avait abattu. Le sang et les autres substances dont ses vêtements étaient imbibés ne tardèrent d'ailleurs pas à ajouter une odeur répugnante en plus, et celle-ci ne faisait que commencer. Khan sentit une seconde salve arriver. Il ne résista pas et se vida une deuxième fois. Il fallait qu'il bouge d'ici. Vite. Il resta encore quelques instants, à essayer de reprendre une respiration normale et à se calmer avant de recommencer sa course. Moins rapide qu'avant, il trébucha à plusieurs endroits, faisant moins attention à ce qui l'entourait, ne pensant plus qu'à rentrer chez lui, à être en sécurité. Mais en avait-il encore le droit ? Au bout d'une vingtaine de minutes, Khan s'arrêta. Il se trouvait devant les portes de l'orphelinat. Il était enfin arrivé.

***
Khan referma la porte de l'orphelinat derrière lui. Dos à la porte, respirant bruyamment, le visage en sueur, il ferma vite les verrous à l'aide de son don, sans même prendre le temps de vérifier si quelqu'un était encore debout.

Le jeune homme monta ensuite les escaliers, d'abord lentement, puis de plus en plus vite. Il finit par arriver dans la chambre sous le toit, qu'il partageait avec Mary. Ouvrant brusquement la porte, il s'engouffra dans la chambre, claquant brusquement le panneau de bois derrière lui, il se dirigea vers son armoire, ouvrit violemment les battants et commença à tout sortir. Mary, qui était en train de dormir, se réveilla en sursaut et contempla avec stupeur la scène qui se déroulait juste devant ses yeux.

« Khan... mais qu'est-ce que tu fais ? Et tes vêtements... il sont... oh mon Dieu ! »

Khan lui fit signe de se taire. Mary mit sa main devant sa bouche pour étouffer sa voix et observa en silence son ami, qui recommençait à sortir pêle-mêle vêtements et objets. Ce qu'elle ignorait, c'est que Khan était en train de faire ses valises. Il devait partir. Il ne serait plus en sécurité ici.

L'armoire était à présent presque vide. Il ne restait plus que la petite boîte en métal. Khan s'en saisit et resta quelques instants à la contempler. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'y avait pas touché qu'il ne savait même plus s'il y avait laissé le moindre billet. Avec curiosité, il souleva le couvercle. D'un grincement, la boîte révéla son trésor. Une lettre. Il y avait une lettre. Khan n'avait pas le moindre souvenir de l'avoir mise là.

Sous le regard interrogateur de Mary, Khan s'assit sur son lit et décacheta l'enveloppe. La lettre qu'il en sorti avait l'air officielle. Elle était en anglais. Khan réussit à en déchiffrer la majeure partie. Et ce qu'il lu le cloua sur le lit. Il était attendu. Attendu. Il ne reconnaissait pas le nom de l'expéditeur, mais c'était là sa chance. Khan ignorait depuis combien de temps la lettre traînait dans la boîte et si elle était encore valide, mais s'il en croyait ce qu'il lisait, c'était pour l'instant la meilleure solution qu'il ait entre les mains pour disparaître de la circulation pour un temps. Mary, n'y tenant plus, finit par s'approcher de Khan et s'agenouilla sur le matelas, à côté de lui. Khan la laissa lire la lettre. Lorsqu'elle eut fini, Mary poussa un soupir. Elle savait que tout cela finirait bien par arriver un jour. Et cela a fini par arriver.

***
Épilogue.

Mary lui enleva ses vêtements et le lava, comme une mère l'aurait fait à son fils. Khan était trop assommé par tout ce qui venait de lui arriver pour prendre en charge quoi que ce soit d'autre avant une nuit de sommeil plus que nécessaire.

Au petit matin, Khan fit ses adieux à l'orphelinat. Des adieux assez discrets, puisqu'il devait éviter de se faire trop remarquer vu ce qu'il encourait si jamais il se faisait prendre. L'au revoir le plus difficile fut celui avec Mary. Khan lui promit de lui écrire, bien qu'il doute qu'il le fasse très longtemps. Même si elle l'avait beaucoup aidé durant son séjour à l'orphelinat, Mary n'était pour lui qu'une personne de passage comme tant d'autres, et le mieux d'après lui serait qu'elle l'oublie.

Khan s'en alla définitivement. Etrangement, il lui restait très peu de souvenirs de son voyage.

Le jeune homme passa le test d'entrée sur l'île avec appréhension. Se faire refouler alors qu'il avait enfin trouvé un chez soi l'aurait sans doute vidé et dieu seul sait ce qu'il serait devenu. Mais Khan passa. Et il apprit de MIYU, le bouclier de l'île qui lui avait fait passer de test, qu'il était un Esper. Décidant de rattraper son retard, il consacra une grande partie de son temps à étudier. Le temps qui lui restait était quant à lui réservé à toutes les missions que son rang lui permettait. Khan n'était pas du genre à avoir froid aux yeux et prenait même des risques avec plaisir, car c'était dans ce genre de moment qu'il se sentait le plus vivant. À mesure que le temps passa, Khan réduisit ses temps d'études pour se prendre un travail à mi-temps à l'armurerie et remplir des missions plus longues et dangereuses. Il passa deux certificats, le faisant passer au rang B. Les filles ? Khan en connu quelques-unes, mais aucune ne le marqua suffisamment pour qu'il pense à en faire une histoire sérieuse, il n'avait même aucune idée de ce qu'il cherchait dans ce domaine : elles étaient soient trop superficielles, soit trop caractérielles, quand elles n'étaient pas autoritaires et exigeaient qu'il se plie en quatre pour elles. Oui, la plupart du temps, chacune finissait par lui casser les pieds, pour ne pas être plus vulgaire, et Khan finissait par saluer la compagnie et aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte.

À 23 ans, Khan a encore du retard dans certaines matières, comme le japonais où il ne comprend toujours presque rien, et excelle en revanche dans tout ce qui concerne les matières physiques et sportives comme le tir, le combat où le sport. Khan cherche actuellement à passer son certificat de rang A et enchaîne les missions pour pouvoir être suffisamment à la hauteur de ce que ce rang signifie.

Avant d'arriver sur Hiromae, Khan cherchait une raison d'être là, une raison de pouvoir manipuler le métal. Aujourd'hui, Khan cherche à s'améliorer constamment pour être en mesure de faire face à n'importe quelle situation, pour protéger cette île qui l'a recueillit et dans laquelle il se sent enfin chez lui.



POUVOIR(S)
RACE : Esper

DESCRIPTION DE(S) POUVOIR(S):
Contrôle du métal : Khan ne possède qu'un seul pouvoir, celui de contrôler le métal. Il peut le manipuler à sa guise, que ce soit en augmentant sa densité et ainsi créer un métal plus résistant ou bien le rendre liquide, le faire bouger où il le souhaite ainsi que modifier sa forme. Khan ressent le métal si bien qu'il n'est pas obligé de le voir pour le manipuler. Toutefois, la puissance de son don diminue avec la distance. Plus il se tiendra éloigné du métal, moins son don sera efficace et plus il devra se concentrer pour le manipuler. La masse de métal qu'il manipule influe également sur sa précision : plus la quantité est importante, plus le temps nécessaire pour réaliser une certaine chose sera grand.

Khan ne peut ni manipuler le métal dit "magique" ni créer de la matière de lui-même.

STATISTIQUES :

TYPE : AUCUN_ANO : Confusion
FORCE : 53 _ DEF : 45 _ MAG : 0 _ RES : 47 _ DEX : 59__ VIT : 46
DMGP : 318-382 _ DMGM : 0 _ DEFP : 202 _ DEFM : 212 _ PV : 4600

OBJET(S) :

Sig-Sauer SP 2022

Spoiler:

Semi-automatique et utilisant des balles 9 mm, le Sig Sauer SP 2022 est la première arme que Khan ait pu se procurer. D'une portée de 50 mètres, le Sig Sauer possède un rail Piccatinny qui permet au jeune homme de fixer différents accessoires selon les besoins (lampe, laser...). Inflige 300_500 DMGP.

Colt M1911

Spoiler:

Egalement semi-automatique, il s'agit là d'un pistolet à 9 coups, utilisant également du 9 mm. Encore usité dans le monde malgré son ancienneté, le Colt M1911 reste encore aujourd'hui une très bonne arme de poing. Si l'arme possède une portée inférieure au Sig-Sauer, 35 mètres, Khan l'apprécie pour sa puissance de feu et pour le cri bestial et violent que l'arme dégage lors de chaque coup tiré. Inflige 400_550 DMGP.

Petit sabre

Spoiler:

Khan possède également un petit sabre de vingt-cinq centimètres de long qu'il rend exagérément coupant. Peu maniable au premier abords, Khan le possède depuis bien plus longtemps que ses deux armes à feu et a appris à s'en servir d'une remarquable façon. Ce sabre viendrait de Russie, ce qui a poussé Khan à acquérir celui-là plutôt qu'un autre. Bonus de +100 DMGP.

Khan possède également un petit holster, placé sous ses vêtements, dans lequel sont enfermées une vingtaine de petites billes de métal très denses dont il peut se servir pour se défendre ou attaquer en modifiant leur forme.





    WHO ARE U ? : Heum. Une luciole ? C'est mon surnom sur tous les forums où j'ai sévi. Sinon je suis un sage personnage étudiant à l'université et j'ai 20 ans ~

    PRÉSENCE : 6/10 .! Je me connecterais régulièrement mais, en revanche, je risque de ne pas pouvoir ouvrir trop de topic's à la fois o/

    COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENT LE TROUVEZ VOUS ? : C'est un père vert qui m'a indiqué la voie :D et je le trouve vraiment bien fichu : très complet, bien ficelé, avec des petits plus comme le temps où la radio... ça donne envie d'y planter son drapeau et d'y rester quelques temps !
    CODE : It's Okay my dear ~



Dernière édition par Khan Kanava le Ven 7 Déc - 10:16, édité 52 fois
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Ayumi Saotome

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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyVen 23 Nov - 10:54

Roh, super, un esper *^* Bienvenue parmi nous Khan ! Bon courage pour ta fiche, si tu as la moindre question, n'hésite pas à me contacter ~
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Khan Kanava

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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyVen 23 Nov - 10:57

Merci, ça fait plaisir de recevoir un message d'encouragement aussi rapide~ j'aurais justement une question, je t'envoie un mp o/
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Loegrie M. Hapkhanasuan

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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyVen 23 Nov - 21:04

Bienvenue ! \o/ Chouette, un étudiant en tir et armes à feu. =D Tu as intérêt à finir ta fiche et à être actif où tu seras dévoré. è.é J'aime beaucoup le prénom Khan, aussi. :> Tu pars avec beaucoup de bon points pour moi ! (Oui, je retourne dans ma caverne de suite. ;_Wink

Juste une précision sur la personne utilisée pour ton avatar - c'est un OC de l'artiste ntdevont [lien de sa gallerie ici ~] et il se prénomme Nathaniel. Tu peux trouver d'autres images de ce joli bout d'homme sur sa galerie si jamais zerochan n'en présente pas d'autres (ce que je n'ai pas vérifié). o/ Si tu le savais déjà, tant mieux mais en voyant la partie sous l'avatar mal remplie je n'ai pas pu m'en empêcher. /fuit
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Khan Kanava

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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyVen 23 Nov - 21:23

Hum. Je crois que je vais avoir besoin de quelques temps pour pouvoir prononcer ton nom sans bafouiller Loegrie xD (Loegrie => l'ogre ? C'est bien trouvé si c'est fait exprès)

Chouette avatar au passage ! Oui, oui, je me presse pour faire ma fiche, surtout que vous me motivez avec vos messages alors que je ne suis même pas là depuis un jour et que j'ai presque encore rien rempli xD mais je sens que ça va être long ~

Merci beaucoup pour les précisions concernant mon avatar, je ne savais pas que l'artiste avait aussi une galerie sur dA ! Je vais m'empresser de modifier tout ça... et ça me permettra d'avoir plus d'images de lui, parce que oui, la galerie là est plus complète...

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Loegrie M. Hapkhanasuan

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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyVen 23 Nov - 22:13

Loe est un diminutif acceptable si tu préfères. Et oui cela a un rapport avec les ogres, c'est un néologisme de Logres, le royaume arthurien, qu'on traduit par "qui fut jadis la terre aux ogres". :u Vive les recherches compliquées.

Merci pour le compliment, j'aime tellement cet avatar que je pense ne jamais en changer. /sort Fais long, plus c'est détaillé mieux c'est car on saura certainement mieux définir les limites et possibilités de ton personnage (ce qui est, je juge, important pour être validé et évoluer sur ce forum xD). Ne te démotive pas ! \o/

Prie pour qu'il dessine encore Nathaniel pour avoir pleiiin d'images. °v°
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Mathias Freginn

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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptySam 24 Nov - 17:09

Vivement que la fiche se termine. Je me sens seule dans ma classe X)
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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyDim 25 Nov - 16:34

Loe : Ok, tu seras Loe pour moi alors... et tout ce qui vient des légendes arthurienes est bon à prendre o/

*lance des fleurs à Loe pour son avatar même s'il se doute que ce dernier à déjà du s'en lancer plein*

Je compte bien donner le plus d'infos possibles sur la façon de réfléchir et d'agir de mon perso oui, et je prends ton encouragement avec joie, je vais en avoir bien besoin xD

Mathias : je me presse, je me presse !
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Khan Kanava

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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptySam 1 Déc - 20:27

Fiche terminée, enfin ;;

Edit : J'ai rajouté un petit paragraphe pour le mental, c'était nécessaire /o/

Edit, deuxième du nom : j'ai aussi rajouté le pouvoir de Khan, qui manquait /o/
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Ayumi Saotome

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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyMer 5 Déc - 0:03

Eh, guess what ? C'est l'heure du verdict !

Eh bien cette fiche est vraiment très agréable à lire ! Je n'ai rien à redire sur le physique ou le moral en tout cas

L'histoire est vraiment sympathique ( le passage où le flic meurt m'a littéralement dégoûté xD Et bon sang, enfin quelqu'un qui commet un meurtre et qui subit un contre coup psychologique ! C'est tellement rare de voir ça que je te félicites pour le coup .w. ). Seul bémol, à la fin de l'histoire : le directeur de l'orphelinat ne peut pas avoir intercepter les lettres ( ou la, parce qu'ils en envoie qu'une seule ). Les personnes qui envoie les lettres s'arrangent toujours pour qu'il n'y ai que l'intéressé qui puisse la lire - des gens retrouvent donc par exemple la lettre dans leur poche... Qui plus, on ne t'indiquerait pas non plus que tu es un esper, la découverte de la race ce fait grâce à MIYU.

Le pouvoir est oké, mais avec quelques limitation tout de même : tu ne pourras pas toucher au metal dit magique, ni créer de la matière ( en somme tu peux la changer de quelques manières que ce soit, mais pas en rajouter, ect )

Voilà voilà, bon courage pour les modifs !
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Khan Kanava

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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyMer 5 Déc - 20:36

Bon, j'ai essayé d'écrire quelque chose de plus censé par rapport à ce que tu viens de me dire, j'espère que ça se tient mieux cette fois !

Pour éviter de te faire tout relire, j'ai modifié à partir de cette phrase :

Citation :
Puis, vu ta dégaine, j'ai pas envie d'finir les quat'pattes en l'air moi. P'tetre que c'que raconte cette lettre est vrai. »

J'ai également rajouté les deux petits trucs pour le pouvoir :B
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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyJeu 6 Déc - 20:18

Yup !

Double post, et je pense enfin avoir fini ლ(ಠ益ಠლ)

La modif' commence à partir d'ici :

Citation :
Au bout d'une vingtaine de minutes, Khan s'arrêta. Il se trouvait devant les portes de l'orphelinat. Il était enfin arrivé.

J'ai également rajouté les objets en possession de Khan o/
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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] EmptyVen 7 Déc - 10:59

Bon bon bon, eh bien ça me semble impec tout ça ! Tu es donc ( enfin xD ) validé KhanKhan \o/

Tu auras le droit de créer 4 techniques maximums.

Bon rp parmi nous *^*
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MessageSujet: Re: Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée]   Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] Empty

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Le temps file aussi vite qu'une araignée filant sa toile. [Terminée] Bouton10