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 [Fiche +] Mathias Freginn

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Mathias Freginn

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MessageSujet: [Fiche +] Mathias Freginn   [Fiche +] Mathias Freginn EmptyMer 26 Sep - 13:37

Carte d'identité

[Fiche +] Mathias Freginn 2myw40yNom : FreginnPrénom : Mathias
Race : EsperPouvoir : Télépathie, télékinésie
Sexe : FNé(e) le : 25 novembre 1991
à : InconnueNationalité : Anglaise
Taille : 1m67
Date d'arrivée à Hiromae : 20 juillet 2002

Préférence


Plat préféré : Sushi, pizzas, nouilles, plats exotiques, plats bien faits
Plat détesté : Les plat raté qu'elle à tenté de faire, la langue, les plats à base d'endive
Dessert préféré : Daifuku, mitarashi dango, glaces, desserts à base de chocolat.
Dessert détesté : Tartes aux pruneaux
Boisson préféré : Divers sodas, cocktail non alcoolisé, café viennois
Boisson detesté : Tout ce qui est alcool, thé, boisson à base de menthe

Style musical : Rock, techno, metal symphonique, J-pop, OST
Genre de jeux : Plate-forme, RPG, action-RPG
Genre de livre/BD/Film : Fantastique, SF, steampunk, comédie
Livre préférée : "La science psionique" de Conan Karter
Couleur préféré : Vert
Couleur détesté : Rose bonbon
Cour préféré : Histoire
Cour détesté : Math
Divers préféré : Farces, blagues, les revolvers, porter des lunettes de protection sur sa tête, la tranquilité, regarder les Creepypastas sur le net.
Divers détesté : Tabac, encens, robe, jupe, corvées domestique, les débiles, être qualifié de "petite".

Qualité : Sérieuse au travail, à l'écoute de tout, fin stratège, parfois sympathique, souvent calme.
Défaut : Souvent insociable, facilement colérique, cache difficilement ses émotions, flemmarde question ménage dans sa maison, nulle en cuisine, gourmande, trop stricte avec ses principes

Citation favorite : "Il y a deux type de souffrance : la souffrance physique dont les cicatrices sont visible, et la souffrance morale dont les séquelles hantent l'esprit. Mais dans les deux cas, la souffrance est marqué à vie."


Dernière édition par Mathias Freginn le Dim 25 Nov - 10:03, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: [Fiche +] Mathias Freginn   [Fiche +] Mathias Freginn EmptyLun 29 Oct - 11:17

Pouvoirs

Télépathie :

La télépathie est un pouvoir psychique dit "du messager mental", permettant que communiquer par voie mentale entre le télépathe et son destinataire. La discussion télépathique ne se fait soit entre deux télépathe, soit entre un télépathe et les personnes "Lambda". Mais le télépathe ne peut communiquer qu'avec une personne se trouvant à proximité de lui et seulement si le télépathe a conscience qu'il y a quelqu'un a proximité de lui (le moindre bruit venant d'un être vivant suffit pour prendre conscience d'une présence).

La télépathie n'est pas un pouvoir à prendre à la légère car elle peut être qualifiée comme dangereuse. Si le télépathe hurle à une haute fréquence (dit le coup du son binaural), sa victime pourrait subir des dommages mentaux, suivit de maux de têtes et parfois des saignements d'oreilles. Plus la fréquence est forte, plus la victime de ce pouvoir devient fou, s'évanouit ou rarement, meurt dans d’atroce souffrance.

Il est également possible d'utiliser la télépathie sur des animaux, mais ne peuvent pas comprendre leurs pensées malgré tout.

Télékinésie :

La télékinésie pratique l'art de léviter les objets par la pensée. On parle souvent du "principe du troisième bras" en raison de la présence d'une main psychique seulement visible aux yeux du télékinésiste qu'il l'utilise. Mais ce pouvoir est très limité par le poids de l'objet qu'on peut soulever. Mathias, par exemple, ne peut pas soulever un objet qui dépasse 1 kg. Si le télékinésiste tente de soulever un objet plus lourd que le poids qu'il peut soulever, maux de tête se manifeste et subit des saignements de nez. Les conséquences de ses symptôme provoque une déchirure mental, pouvant entraîner le coma dans les cas extrêmes. Mais la capacité de soulever un objet plus lourd nécessite une musculation mentale pour augmenter sa force télékinésique à condition qu'elle ne soit pas abusive et qu'elle doit obligatoirement avoir des pauses régulières. Le record actuel pour le poids maximum soulevé par un télékinésiste est de 100 kg, ce qui est très rare.

Outre le fait de déplacer un objet, la télékinésie peut être utiliser pour frapper ses victime grâce à la main psychique, mais la puissance est équivalent à celle d'un coup de poing ou d'une gifle.

On peut également soulever des animaux par télékinésie mais l’instinct de fuite de ces dernier peut résiter plus ou moins à l'effet télékinésique, ce qu'on appelle "le coup de la canne à pèche".

Techniques

Hurlement Binaural :

Mathias utilise la télépathie sur sa victime afin de lui envoyer un cri très strident, très désagréable pour le cerveau ainsi que des saignements au niveau des oreilles et des maux de têtes pendant une durée déterminée, provoquant ainsi l'ANO souffrance pendant 3 tours et provoque des dommages de 250 DMGP par tour.
Après l'utilisation de cette technique, Mathias doit attendre 4 tours à partir du déclenchement de l'hurlement pour réutiliser cette technique afin de reposer sa voix mentale. Si sa victime tombe à 0 PV durant la souffrance, il sera évanouit car cette technique est rarement mortelle.

Choc Télékinésique :

Mathias utilise la télékinésie pour frapper son adversaire, provocant un choc semblable à un puissant coup de poing. Les dégâts physique atteignent 500 DMGP et s'utilise un tour sur deux.
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Mathias Freginn

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MessageSujet: Re: [Fiche +] Mathias Freginn   [Fiche +] Mathias Freginn EmptyDim 16 Déc - 15:52

RP participés


Pause réflexion [avec Kanze Noah] > rp finit
Un jour comme un autre, Mathias fit un tour dans les rues de Sanenka afin de réfléchir sur son passé perdu quand soudain, un médecin arriva et lui demanda de confier Noah, une mystérieuse jeune fille tétraplégique et aphone. Mais la rencontre avec elle bouleversa sa réflexion sur elle-même et ses pouvoirs.

Ouverture estivale [avec Linoa] > rp finit
Un jour de canicule dans le port de Liniar, Mathias, qui s'était offert un jour de congé, trouva refuge dans une boutique de glace rafraîchissante où les glaces de la vitrine était difficile à choisir. Elle rencontra par la suite Linoa, la gérante de la boutique.

Une habitude tenace [avec Isasu Shukai et Natsu Ryusei] > rp en cours

Un chat en déclaration de guerre ? WTF ! [avec Hori Waël] > rp en cours

Men in Grey [avec Konrad Hauptmaan] > rp en cours

L'art de prendre son temps [avec Ashura Tenmon] > rp en cours
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Mathias Freginn

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MessageSujet: Re: [Fiche +] Mathias Freginn   [Fiche +] Mathias Freginn EmptyDim 6 Oct - 17:48

Rapport de Powick

Ceci est un rapport écrit par Howard D. Ludger, le directeur de l’hôpital psychiatrique de Powick, décrivant le séjour d'une année de Mathias dans ce lieux. Si vous êtes peureux, ne lisez pas ceci car ça peut heurter votre sensibilité.

13 juillet 1996

J'ai reçus une lettre de la part du directeur de l’hôpital St Thomas à Londres concernant une de leur patiente, nous demandant de l'interner dans nos locaux. D'après cette lettre, cette patiente en question était une fille sans nom de 5 ans, grièvement blessé à l'épaule droite, qui à été retrouvée dans une résidence londonienne avec ses deux parents qui ont été mystérieusement assassinés. Mais lors des interrogatoires par les autorités locales pour identifier l'assassin de ses parents, la fille se mit à hurler par la folie en répétant les même phrases : "Tuez-moi !" et "Je suis un monstre !". Et depuis, elle a continuée à hurler à la mort jour et nuit, effrayant les patients de l’hôpital.
En fin d'après-midi, nous avons emmené la jeune fille dans nos bâtiments. Mais ce qui nous effrayait, c'est que la fille était aussi pâle qu'un cadavre et qu'elle nous regardait avec ses yeux meurtries. Mais personne ne savait se que le meurtrier de ses parents a dût lui faire subir pour être dans cet état.

21 juillet 1996

Durant la semaine, la fillette hurla sans cesse de façon meurtrie. Au moment où un infirmier intervient, elle répéta toujours, avec les même phrases, des mots encore plus effrayant : "Je ne mérite pas de vivre !". D'après l'hypothèse d'un de nos infirmiers, si la jeune fille n'avait pas de camisole de force, elle serait capable de se faire mal rien qu'en voyant se débattre.
En regardant les actualités, l'affaire du meurtre des parents de notre patiente n'as toujours pas était résolut à défaut d'indice et le mystérieux meurtrier était toujours dans la nature. Une histoire qui a effrayé tous les londoniens.

15 septembre 1996

C'était le jour le plus sombre et le plus étrange de mon existence. Ce jour là dût traumatisé tous les infirmiers et les patients de Powick. Au début, tout se passait normalement, le comportement de notre jeune patiente était habituelle à l'exception des nouvelles phrases qu'elle répétait souvent qui était de plus en plus inquiétant sur son égard tel que "Tout est de ma faute !" et "Ne me laissez pas vivante !".
Mais c'était à midi, après avoir emmener notre patiente au réfectoire que le cauchemars à commencé. Alors que tous le monde mangeait tranquillement, une série de phénomènes étranges se sont produits : les infirmiers, les patients et les cuisiniers se mirent à hurler de terreur en tentant leur tête comme s'ils avaient une forte migraine, dont quelques uns tombèrent dans les pommes. Puis, les tables, les chaises et autres petits objets se sont mis à voler dans tous les sens, mettant le réfectoire s'en dessus dessous. Ce carnage a fait des dizaines de blessés et, étrangement, un mort, victime d'une hémorragie cérébrale. Dans tout ce chaos, seul la fillette ne bougeait pas.
La seule preuve de cet événement était une cassette d'une vidéo-surveillance qui montre la fameuse scène et les témoignages de ceux qui ont était au réfectoire à ce moment précis, disant qu'ils ont entendus les paroles de la jeune fille dans leur tête avec des pleurs et des hurlements de douleurs qui a dû les assommés tellement c'était désagréable. Mais d'après le témoignage d'une infirmière qui était embauché ici depuis peu, elle avait entendu une phrase qui lui a glacé le sang : "Vous risquez de mourir à votre tour si vous me laissez en vie !".
Depuis ce jour, tout le monde craignait cette jeune fille, pensant qu'elle avait raison de se définir comme un monstre. Même si j'avais toujours les pied sur Terre, cette histoire m'avait fait des nuits blanches

21 septembre 1996

Suivant le conseil du directeur adjoint qui croyait au paranormal, j'avais appelé un exorciste à contre cœur en espérant qu'il pourrait guérir notre patiente de sa folie. Cet homme d'église était entré dans la pièce où se trouvait notre patiente, de plus en plus meurtrie.
Il avait éclaboussé la jeune fille d'eau bénite tout en lisant à voix haute la bible. Moi-même qui est athée, je savais que ce truc ne marcherait pas. Mais l'exorciste utilisa les grand mots tel que "Démon, quitte le corps de cet enfant pour toujours !". Son discours était à mourir d'ennui.
Mais soudain, il se mit à tenir sa tête en hurlant, avant d'être projeté violemment hors de la pièce. Je ne savais pas si je devais avoir peur ou si je devais me réjouir qu'elle ait clouée le bec de cet ennuyeux personnage. Après cela, la voix de la jeune fille manifestait dans ma tête : "Partez avant que ça recommence !". Sans hésitation, je quittais la pièce en verrouillant la porte derrière moi. Cet histoire était de plus en plus psychotique depuis que notre patiente était interné dans nos murs.

2 novembre 1996

Nous avons trouvé un moyen pour éviter les phénomènes paranormaux de la fillette sans nom. D'après les parole de l'infirmière qui c'était récemment remis de ses émotions depuis les événements du réfectoire, elle disait comme hypothèse que tant la jeune fille est consciente de la présence d'objet ou humaine, ses pouvoirs ne pouvaient pas se manifester. Une chose que je n'avais jamais pensé qui n'était pas négligeable.
Après avoir mit la fille sous sédatif pour éviter les ennuis, nous avons bandé les yeux et boucher ses oreilles avec des bouchons afin de lui priver deux de ses sens pour ne pas apercevoir la présence de quelqu'un ou de quelque chose. Cette méthode fonctionnait à merveille : avec ses nouveaux équipements, les voix qui se manifeste dans la tête et les objets ou humains qui lévite soudainement ne sont pas apparut à notre grande joie.
Mais au moment de son repas, nous l'avons mit sous sédatif pour la calmer afin de la nourrir par nous même, conscient qu'elle pouvait savoir notre présence au contact physique avec elle. Ces méthode fonctionnait bien, ce qui est pratique pour suivre son traitement. Mais ces sédatifs semblait aussi affaiblir ses pouvoirs le jour où un stagiaire a retiré ses équipements sans lui donner de sédatifs : nous avons remarqué qu'elle ne soulevait plus les tables et les chaises, se limitant aux petits objets. C'est une bonne chose pour tout le monde, mais je n'ai sentis étrangement que du regret.

25 novembre 1996

Le jour de l'anniversaire de notre étrange patiente d'après le peu de document qu'on a sur elle. Même si elle était crainte dans tout l'établissement, je ne faisais pas exception à mes habitudes d'offrir un petit gâteau d'anniversaire à la personne concerné. De plus, j’espérais que le cupcake au chocolat que j'avais acheté pourrait avoir un impact positif sur le comportement de notre patiente.
Une fois arrivé dans sa cellule, je retirais immédiatement de bandeau et les bouchons pour oreilles malgré les risques et la mise en garde de la jeune fille, puis je la regardais dans les yeux d'un air triste. Mais ce jour là, c'était notre première longue conversation ensemble, mais aussi une conversation qui m'a le plus marqué de mon existence.
"_Je sais que nous avons eu un mauvais départ depuis ton arrivé ici. Mais vu ta réaction concernant tes sortes de pouvoirs, j'ai compris que tu ne pouvais pas les maîtriser. Donc...
_Vous avez enfin décidé de mettre à terme à mes souffrance ?
_En fait, non. Mais pourquoi désire-tu autant la mort ? Ton pouvoir te déprime à ce point ?
_Je suis un monstre. Une erreur de la nature. Même, une menace pour les humains.
_Est-ce parce que tu as un don pour dire que tu es un monstre.
_Mes pouvoirs me font peur. Mes parent savait que j'étais un monstre.
_Et ils l'ont pris comment ?
_Ils n'ont pas put finir ce qui devrait être fait.
_Qu'est-ce donc ?
_Mettre à terme à mon existence."
Cette histoire était une révélation par rapport à ce qui s'était vraiment passé à l'heure du crime et avec la présence de la cicatrice à l'épaule. J'ai été à la fois terrifié et triste. Puis, pour mieux connaitre les détails de ces événements.
"_Et tu as mal prit cette situation ?
_En fait, je l'avais bien pris. Mais...
_Que s'est-il passé ?
_Mon pouvoir... s'est manifesté... Tous les couteaux... Tout ce sang... Ils... Ils..."
Après ces mots, elle fonda en larme, suivit de pleurs et d'hurlements. Cette fillette pourtant innocente à première vu, était une meurtrière sans le vouloir. Sa culpabilité a donc dû finir par la torturer jusqu'à la folie. Je fis un long soupir avant de pauser ma main sur son épaule avec un sourire triste.
"_La mort n'arrangera pas tes tourmentes. Cela ne fait que détruire encore plus ton âme.
_Détruire... mon âme ?
_Je ne suis pas vraiment un croyant mais il y a bien une raison pour laquelle tu existe.
_Laquelle ?
_Aucune idée. Mais tes pouvoirs ne sont pas venus par hasard. C'est comme... un don de dieu.
_Dieu m'a donné un don de faire du mal aux humains ?
_Non voyons ! C'est juste que tu ne maîtrise pas encore ce don. Mais avec le temps, tu trouvera surement un moyen de les utiliser pour faire le bien.
_Après ce que j'ai fais, il est impossible pour moi d'imaginer que je ferais quelque chose de bien avec ce pouvoir."
Je fis un soupir, remarquant que la profonde culpabilité de la patiente finissait par provoquer une grande déprime. Puis, je lui fais un léger sourire en lui montrant son cupcake d'anniversaire après avoir ajouté une bougie allumée en espérant qu'elle fera le moindre sourire. La fillette regarda le gâteau avant de soupirer, puis, elle se mit à souffler la bougie et commença à manger le gâteau. Mais ce qui était étonnant, c'est qu'elle a utilisé involontairement la "télépathie", entendant ainsi ce qui est probablement son vœux d'anniversaire qui est d'oublier définitivement son crime et son statut de monstre. Ce moment là m'avait encré au fond de mon âme, me rendant très triste par rapport à cet enfant.

26 novembre 1996

Le lendemain du jour d'anniversaire de notre patiente, je repensais à ce que la jeune fille m'avait raconté par rapport à ses actes involontaires et à l'explication de son désir de mourir ou d'oublier ce qui s'était passé pour mener une vie normale. Mais malgré son crime, elle reste une fille innocente, incapable de maîtriser ses dons. En temps normal, cette histoire aurait put m'effrayer, mais dans cette situation, la tristesse remplace la peur. Pour une fillette qui n'était pas normale, je ne ressentais ni la peur, ni la haine, seulement la pitié et la tristesse par rapport à ce que peut ressentir quelqu'un qui est différent des autres humains sans jamais le vouloir.
Puis, l'infirmière qui s'occupait d'elle courrait vers moi affolée. Elle disait que la jeune fille a eu un accident. Après avoir entendu avec stupéfaction ses paroles, je courais avec elle vers le lieux de l'accident. Dans cet endroit en question, la fillette était en bas de l'escalier, la tête dans un bain de sang. Son fauteuil roulant était en très mauvais état par cette chute. L'infirmière avait expliquer qu'au moment ou elle parlait à une collègue, le fauteuil roulant s'est déplacé tout seul. Je me précipitais vers la jeune fille avec inquiétude avant de la prendre dans mes bras. Elle était encore en vie, mais respirait faiblement. Son regard vide était tourné vers mes yeux, comme si son âme était dans le coma. Je mettais la fille contre moi, les larmes aux yeux, comprenant que j'ai faillit de la perdre définitivement comme un père qui pleurait son enfant. Je ne voulais pas qu'elle meurt.

6 janvier 1997

Depuis cet accident, la jeune patiente était devenu un "légume". Bien que physiquement vivante malgré une séquelle au niveau du crâne, son âme était bel et bien dans le coma. D'après le médecin, si la jeune fille reprend conscience, elle aura perdu la mémoire. Je me suis dis que finalement, son vœux d'anniversaire s'était réalisé, mais pas dans une situation que je m'attendais. J'étais triste pour elle et je ne désirais pas qu'elle soit dans cet état même si c'était inévitable.
Suite à sa perte d'autonomie, je m'occupais énormément d'elle comme si s'était ma propre fille, avec l'aide de l'infirmière qui s'occupait habituellement d'elle. Bien que toujours crainte par les autres patients de l’hôpital psychiatrique, elle ne peut malgré tout se servir de ses pouvoirs, même pas la moindre télépathie pour essayer de me parler. Mais j'aurais aimé qu'elle me dit un jour quelque chose, même par télépathie. C'est la seule chose que je puisse désirer au monde.
De cette affection envers, j'avais décidé de lui donner un nom qui lui correspond le mieux : Mathias. Cela signifiait "Don de Dieu" en hébreux. C'était le seul nom que j'ai trouvé pour une fille qui possède de grands pouvoirs.

14 février 1997

J'ai reçus à la veille un appel téléphonique venant de Scotland Yard. L'inspecteur de police m'avait dit que l'assassin des parents de Mathias n'a pas été retrouvé, comme s'il avait mystérieusement disparu. Je savais que l'enquête n'avançait pas pour une raison dont je connais parfaitement. Après un long moment d'hésitation, je finis par raconter la version réelle des choses dont m'avait raconté Mathias, sans omettre sa culpabilité, sa tristesse et son désir de mourir. Après un blanc, l'inspecteur raccrocha le téléphone, devinant qu'il ne m'a pas cru.
Puis, le lendemain, quand je lisais les journaux, quelque chose me stupéfait énormément. C'était un article qui raconte que le meurtrier des parents de Mathias à été retrouvé pendu chez lui par les autorités locales et que son corps à été mis en examen. Suite à cela, j’appelais immédiatement Scotland Yard pour avoir des explications. Mais la réponse du commissaire était encore plus stupéfiant. Il disait que cette version officielle permettait d'éviter de provoquer la panique à Londres. Mais il m'avait dit aussi de garder le silence par rapport à Mathias. Je ne m'attendait pas à ce qu'il ait vraiment cru en la version de Mathias et qu'il ne la mettait pas en prison. Je remerciais le commissaire avant de raccrocher, me sentant rassuré par rapport à la jeune fille. Je tenais ma promesse en classant les dossiers de la fillette comme top secret.

2 juin 1997

Après sept mois où elle était dans son état de légume, Mathias a fini par reprendre conscience dans sa cellule. Mais elle était paniqué car elle se demandait où elle était, et surtout qui elle est. Comme je le craignais, elle avait bel et bien perdu la mémoire. J'étais à la fois réjouis du réveil de la jeune fille mais également triste par rapport à ses souvenirs perdus. Je savais qu'elle ne pouvait plus me reconnaître mais je voulais la voir pour une dernière fois. C'était une erreur pour moi d'accepter la requête d'une bourgeoise venant d'Oxford qui voulait adopter la fillette une fois réveillé car je n'appréciais cette femme. Pour moi, me séparer de Mathias était une déchirure au cœur du fait que je m'étais attaché à elle malgré le mauvais départ suite à son problème de pouvoir.
Au grand soupir, j'entrais dans la cellule de la jeune fille, toujours paniqué. Constatant mon arrivé, elle me regardait d'un air effrayé, tout en me demandant qui je suis. Bien que conscient qu'elle a perdu tous ces souvenirs, je finis par me présenter en tant que directeur des lieux. Je lui expliquais qu'elle était dans ce bâtiment depuis une année et que la mort de ses parent l'a rendu instable jusqu'à en être amnésique. Mais pour éviter que sa déprime et sa culpabilité recommence, j'évitais de lui dire les circonstances de la mort de ses parent, ni de l’existence de ses pouvoirs et ni les circonstances de sa perte de mémoire. Ayant entendu mes mots, la jeune fille commença à fondre en larme en apprenant la mort de ses parents. Je soupirais profondément : j'étais forcé à dire à contre-cœur que son traitement était terminé et qu'elle va vivre chez sa famille d'accueil. Mais malgré cette nouvelle, Mathias continuait à pleurer la mort de ses parents.
Une fois qu'elle est quittée sa chambre et qu'on lui ai donné des vêtements qui remplace sa camisole. Je présentais à la jeune fille sa nouvelle famille, qui est une famille de bourgeois à première vue sympathique envers elle. Mais je me méfiais quand même de ces gens et surtout de cette femme dont son sourire est hypocrite et de son fils qui semble être trop gâté par ses parents.
Le jour où je voyais Mathias quitter ce bâtiment me faisait ressortir mes larmes. C'est comme si c'était ma propre fille qui partait de la maison avec des inconnus méprisables. Je regrettais de ne pas lui dire combien elle me manque.
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