| Sujet: Luinil Naïlo - Elfe à la recherche de son histoire Sam 13 Juil - 13:19 | |
| Luinil Naïlo
| INFOS GÉNÉRALES▬ NOM : Naïlo ▬ PRENOM(S) : Luinil ▬ ÂGE : 27 ans ▬ NATIONALITE(S) : Hiromaéenne ▬ LIEU DE NAISSANCE : Bruherd ▬ ORIENTATION S. : ▬ OCCUPATION : Propriétaire d’une boutique ▬ RACE : Elfe ▬ POUVOIR(S) : Enchantements des projectiles, Tissure magique, Remèdes d’un jour ▬ NIVEAU DE LICENCE : C ▬ PERSONNAGE ILLUSTRATEUR : . Olha – Ys |
PHYSIQUE Luinil fait honneur à ses origines elfique. Elle possède des cheveux d'un bleu soutenu qui descendent jusqu'au milieu du dos. Un grand ruban mauve clair orne l’arrière de sa tête et fournit un semblant de maintien à une partie de ses cheveux. De grandes barrettes munies de 3 petites gemmes bleues serties dégagent ses oreilles et terminent sa coiffure. Ses cheveux sont complétés par deux yeux bleus un peu plus foncés qui reflètent la nature même de Luinil. Ses oreilles sont fines et gracieuses, se terminent en pointe et renforçant son charme naturel dû à ses origines. Elle porte, en de rares occasions, des boucles d’oreille Entourant son cou, une bande de quatre morceaux d’étoffes, de deux couleurs distinctes et alternées, donnent une continuité entre son ruban et ses vêtements et couvre un minimum son cou. Bien que cette pièce de tissu n'ait aucune vocation défensive, elle protège légèrement du vent sa propriétaire.
Passons au reste du corps de notre elfe. Ses vêtements, bien que sobres, n'enlèvent rien à la beauté de l'elfe. Luinil porte sur ses épaules une sorte de poncho mauve clair très court au bout duquel se trouvent de petites perles vertes. Juste en-dessous de cet habit, se trouve son vêtement principal, sa jupe. Celle-ci a les mêmes tons de couleurs que son poncho mais dont les bordures tirent plutôt dans les bleus à motifs. Une bande de couleur bleu-turquoise lui sert de ceinture tandis qu'une sorte de traine part de sa taille pour se finir au niveau de ses chevilles, toujours dans les mêmes tons de couleurs. A ses chevilles, sont accrochées des bandes de tissus, semblables à celle placée sur son cou auxquelles s’ajoutent des franges descendant vers ses pieds. Une particularité de notre elfe est qu’elle n’a pas de chaussures. En effet, Luinil ne met rien aux pieds. Cela l'entraverait dans ses mouvements et ses gestes.
Passons aux armes maintenant. Luinil porte en permanence un carquois sur elle. Celui-ci, de couleur verte avec des touches beiges est en quasi-permanence accroché, en bandoulière, sur son épaule via une fine corde bleue. Ce carquois est rempli de flèches empennées de plumes blanches et possèdent une pointe métallique bleutée. Cette couleur si spéciale est due au fait que ses flèches doivent pouvoir être utilisées en combinaison avec la magie sans devenir instables lorsqu’elles sont en vol. La pointe de la flèche peut donc faire office de réceptacle. L’arc est tout ce qu’il y a de plus conventionnel. Taillé dans un bois sombre, simili d'ébène et est de fabrication elfique. Il est enserré par une bande de tissu mauve sur une bonne partie de sa longueur pour permettre une prise sûre de l’arme et que cette dernière ne glisse pas. La corde, faite d’un mélange de lin et de chanvre, permet de tirer une flèche avec une bonne portée et également d’enchainer l’envoi de plusieurs flèches sans trop de souci. Ce dernier point étant plus sensible à la dextérité de l’elfe plutôt qu’à l’arme utilisée. MORAL De nature très gentille, Luinil est en apparence la douceur incarnée. Très liée à la nature comme une bonne partie des elfes, elle passe souvent son temps libre assise à l'ombre d'un arbre ou sur une branche à observer la faune évoluer dans ce qu’elle considère comme son espace de tranquillité. Enfin, c’est ce qu’elle aimerait faire si elle n’avait pas à s’occuper de son magasin. Heureusement, ses préparations nécessitent des plantes de première qualité et ses recherches la poussent toujours à parcourir les terres et à explorer de nouveaux endroits. Ces moments d’évasion sont pour elle une vraie bouffée d’oxygène dans sa vie quotidienne. Son seul regret est qu’ils ne soient pas plus nombreux. Elle devient très susceptible lorsqu'il est question de la Nature, de par ses origines. Sa susceptibilité est d’ailleurs sans doute son plus grand défaut et attaquer la Nature en sa présence revient à l’attaquer personnellement. Elle ne fait que très peu la différence entre l’abattage d’un arbre et le sciage d’une branche. Pour elle, l’outrage est le même et peut relativement vite perdre ses nerfs dans de pareils cas. Elle est d’ailleurs extrêmement rancunière et n’hésite pas à rappeler leurs erreurs à ceux qu’elle considère comme fautifs, même si beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts entretemps.
Sur le plan personnel, elle n’est pas quelqu’un qui se livre facilement. Seules certaines personnes avec qui elle est suffisamment proche peuvent prétendre être des confidents. Et de ceux-ci, aucun ne vit actuellement hors de Bruherd. Elle n’a encore trouvé personne dans sa ville actuelle qui puisse remplir ce rôle. Non pas que cela lui manque, mais elle ne possède plus, à l’heure actuelle, d’interlocuteur humain pour évacuer ses pensées les plus sombres lorsque nécessaire. Elle a bien d’autres solutions, mais aucune n’est parfaite.
Bien qu’elle ait pour principe de ne jamais dire de mensonge, elle parle souvent par énigme, jouant sur les mots. De ce fait, il est souvent très dur de savoir si elle dit la vérité ou bien s’il faut interpréter ses dires, les décrypter pour parvenir à avoir sa réponse. Mais de manière générale, elle en dira toujours moins que ce qu’elle sait réellement. Soit parce qu’elle juge que son interlocuteur peut découvrir le reste par lui-même, soit parce qu’elle ne pense pas que ça lui soit utile d’une quelconque façon. Elle tient ce trait de charactère d’une herboriste connue à Bruherd et marche dans ses traces. HISTOIRELa journée touchait à sa fin. Le coucher de soleil projetait une lueur orangée sur les étagères de ma boutique, créant des jeux de lumières avec les fioles posées sur celles-ci. Je m’accordai quelques secondes pour observer ce magnifique spectacle. J’avais beau y être habituée, je ne m’en lasserai sans doute jamais. Le peu de poussière qui flottait dans l’air ajoutait une touche féérique à l’ensemble. Je rangeai rapidement les quelques affaires encore dehors, remis un peu d’ordre et je quittai ma boutique, refermant et verrouillant la porte derrière moi.
Je flânai un petit instant dans la rue, profitant des derniers rayons du soleil et de la chaleur encore présente. L’été était arrivé un peu à l’improviste, alors que le printemps était resté froid et terne. Le changement avait été très perturbant pour pas mal de personnes mais chacun s’y était habitué, d’une manière ou d’une autre.
Je remontai les deux rues qui séparaient mon magasin de mon appartement sans croiser nul autre être vivant qu’un chat. Il était pourtant encore tôt, il aurait dû avoir logiquement plus d’activités. Mais je ne m’en formalisai pas et continuai ma route. Une fois arrivée, j’ouvris en grand mes fenêtres pour faire circuler un peu l’air, pris du papier, une plume et de l’encre et m’installai sur mon balcon. Les plantes que j’y avais disposées avaient tellement grandi que j’avais désormais un couvert végétal au-dessus de moi. Cela se mariait très bien avec la structure en bois du balcon et du reste de mon appartement et je n’en étais pas peu fière.
Je pris ma plume, la plongeai dans l’encre et commençai à la faire danser sur le papier avec pour seul accompagnement le chant des oiseaux.
Mon très cher Arkehos, Je ne saurais dire combien de temps s’est écoulé depuis la dernière lettre que je t’ai écrite. Sans doute une éternité à tes yeux, mais très peu de temps pour moi. Il faut dire que le temps passe très, trop, vite. J’ai espoir que tout va bien pour toi, même si je désespère d’avoir de tes nouvelles. Je t’avais promis de prendre le temps un jour de te raconter en détail mon passé. J’espère que ce récit sera à la hauteur de tes espérances et que tu sauras l‘apprécier à sa juste valeur.
Bien que je sois aujourd’hui une adulte selon les lois régissant Hiromae, je ne suis aux yeux de mon peuple qu’une enfant malgré mes 28 printemps. J’ai beau avoir reçu une excellente éducation et avoir été sensibilisée aux us et coutumes propres à ma race, j’ai encore énormément de choses à apprendre. Mais commençons par le commencement, si tu le veux bien.
Pour être honnête, je ne connais de notre monde que l’île d'Hiromae. Je suis née sur l’ile, ai grandi sur l’ile et n'ai connu que ce qu'elle pouvait offrir. Je ne dis pas que cela me dérange, au contraire. Mais je ne peux m’empêcher de temps à autre de me replonger dans les récits de mes illustres ancêtres qui étaient les premiers habitants de cette îles et qui avaient dû apprendre à vivre en harmonie avec les autres races humanoïdes. Certes, ils devaient bien se méfier de certaines races et limiter les contacts, au début, mais ils ont réussi à maintenir et à développer une culture qui a su perdurer jusqu’à nos jours. La vie devait être plus dure en ces temps reculés, je n'en doute pas. Mais elle devait être plus imprévisible également. Ce ne devait pas être tous les jours rose ou agréable, mais ça devait rajouter une composante intéressante à une vie qui devait quand même, ne nous le cachons pas, devenir très vite répétitive.
D'ailleurs, savais-tu qu'une de mes ancêtres avaient exactement le même nom que moi ? En soi, ça n'a rien de réellement surprenant mais, d’après les quelques rares descriptions que j'ai pu retrouver, elle me ressemblait étrangement. Il doit exister des écrits de son histoire avec son portrait, mais je n'ai pas réussi à remettre la main dessus. Peut-être sont-ils encore dans des ruines quelque part. Je sais qu'elle a fait partie de ces équipes d'explorateurs dont on a perdu toute trace et dont on n'a plus jamais eu de nouvelles. Dans tous les cas, je m'interroge sur la vie et le passé de cette personne. La seule chose que j’ai pu retrouver est une petite partie d’un journal de voyage qu’elle tenait avec deux de ses compagnons. Je regrette de ne pas avoir plus d’informations et c'est pourquoi je ne compte plus mes demandes aux anciens pour espérer trouver des bribes de souvenirs qui pourraient m’être utiles dans ces recherches quasi archéologiques.
Mais bref, je me perd dans mes pensées. Comme la très grande majorité des elfes, je suis née et ai habité à Bruherd durant une bonne partie de mon enfance, éduquée par ma famille et mes proches à tous les us et coutumes propres aux elfes, les dates importantes de notre famille ainsi que ses membres les plus illustres. Mais j’ai pu également apprendre les bases de toute notre philosophie, de la méditation et des spécificités de nos talents. Bruherd est une ville avec une très forte majorité elfique et cela s’en ressent, que ce soit dans son architecture, ses habitants ou ses fêtes. Tu as d’ailleurs eu l’occasion de t’en rendre compte lors de nos quelques voyages communs là-bas, même si tu n’en auras vu qu’une infime partie.
Puis je suis partie à la Pension pour y poursuivre mes études. Loin d’exceller dans tous les domaines, je faisais pourtant partie du haut du panier, si je puis m’exprimer ainsi. Nul besoin de dire que le tir à l’arc et les magies liées à la nature et aux plantes étaient de loin mes matières préférées et dans lesquelles je m’impliquais le plus. Mes parents m’avaient donné une bonne base de connaissances et de pratique dans ces domaines, merci à notre savoir ancestral et notre longévité. Mais l’apprentissage, surtout de la magie, était un combat de tous les jours et les erreurs étaient très punitives. On pourrait croire que les branches où nous avions le plus de chances de nous blesser étaient de celles plutôt physiques telles que le maniement de l’épée, de l’arc ou que sais-je encore. Mais c’était tout le contraire. Combien de camarades j’ai pu voir terminer au sol ou à l’infirmerie à cause d’un sort ou d’une manipulation magique qui avait mal tourné. Heureusement, nous étions bien encadrés et jamais rien d’extrêmement grave n’arriva. Mais cela nous appris les conséquences que pouvaient avoir certaines de nos erreurs et nous appris à être prudents lors de telles manipulation. Cela ne m’étonnerait pas que certains de mes anciens camarades, qui étaient plutôt du genre à foncer tête baissée ou impatients, se soient retrouvés plus d’une fois à devoir consulter un médecin ou un mage à cause de sorts mal maitrisés.
Je ne saurais te dire si le temps passa vite ou lentement, si je me plaisais ou si je m’ennuyais à la Pension. Certains moments étaient très agréables, mais d’autres étaient vraiment très pénibles. Comme s’il y avait des périodes où tout ce qui était vivant pouvait être de la pire humeur possible et le jour d’après nager dans l’euphorie complète. Toujours est-il que d’examens en examens, je finis par recevoir mon diplôme et sortir définitivement de cet environnement qui avait été mien durant quelques années. Bien qu’aux yeux de la société, j’étais désormais capable de travailler et d’assumer un certain nombre de responsabilités, à mes yeux et à ceux de mon peuple, j’avais encore beaucoup à apprendre. Je pus compléter une partie de mes lacunes en retournant à Bruherd étudier auprès de nos érudits et en compulsant les archives de ma famille. D’ailleurs si tu as l’occasion de venir un jour dans mon logement, tu trouveras sûrement quelques vieux grimoires posés sur une table, retraçant l’état et l’histoire de nos connaissances ou de ma famille. Ce ne sont là que des bribes de notre passé et je doute qu’une vie entière suffirait pour ne serait-ce avoir qu’un aperçu de toute notre histoire et notre culture. Il faudra que l’on se prenne quelques jours, lorsque tu seras à nouveau là, pour que je puisse te raconter notre passé. Les quelques lettres déjà envoyées ne peuvent prétendre à fournir un récit correct de tout cela.
A la suite de mon diplôme de la Pension, je commençai à pouvoir me rendre utile et travailler. Je t’ai mentionné plus haut les matières et domaines qui m’avaient intéressée le plus, durant mes études. Inutile de te dire que j’ai continué sur cette voie. Tout d’abord simplement en recueillant des plantes et en en tirant des décoctions et des potions. D’ailleurs, sur ce point, tu seras peut-être surpris d’apprendre que la personne la plus réputée dans cette matière à Bruherd se nomme Angela et qu’elle n’appartient pas à ma race. Je n’ai pas pu déterminer réellement qu’elles sont ses origines, elle reste très mystérieuse sur sa personne, mais elle semble humaine. Elle est souvent accompagnée d’un chat et a toujours l’air de prendre les choses avec légèreté. Du moins, est-ce le ressenti que j’ai. Peut-être l’as-tu déjà croisée ? En tout cas, c’est une personne très intéressante, bien qu’elle semble garder bien plus d’un secret et qu’elle ne dit pas tout sur ses capacités réelles ou sur ses connaissances.
Puis j’ai pu pratiquer les enchantements d’armes dans une des forges de la ville, en tant qu’apprentie, puis assistante, des maîtres Rhunön et Baelsar. C’est d’ailleurs à cette époque que j’ai pu commencer à faire mes premières recherches sur les enchantements et notamment les matières permettant de les stocker. J’ai également pu enchanter mes premières flèches avec des compositions établies par mes soins sous leur supervisions. Je ne suis pas sûre que d’autres forges m’auraient donné cette chance.
Progressivement, j’ai pu me faire ma place dans ces domaines, poursuivre mes expérimentations et affiner mes créations. Toutefois, je ne me démarquais pas spécialement de mes semblables. En effet tu te souviens quand je disais que Bruherd est une ville très majoritairement elfique ? De ce fait, on peut trouver des artisans, forgerons ou encore enchanteurs à quasiment chaque coin de rue. Vint alors pour moi une période de doute quand à la vie que je voulais mener. Oui, la vie à Bruherd était calme et tranquille. Oui, mon travail d’enchanteuse à la forge me plaisait, étant donné qu’il me permettait de mener quelques recherches tout en composant les différents produits nécessaires aux sorts tissés dans les différents objets qui prenaient forme sous les coups de marteau répétés de mes compatriotes. Oui j’avais de quoi vivre. Mais toutefois, tout ceci ne me suffisait pas. J’en voulais plus. Je voulais pouvoir vivre par moi-même. Je voulais pouvoir rendre service à d’autres personnes que mes collègues et mes semblables, pouvoir aller moi-même chercher les ingrédients nécessaires à mes expériences et mes préparations et ne pas avoir à juste claquer des doigts pour les obtenir. La conclusion s’imposa assez vite. Il fallait que je parte d’ici, que je quitte cette ville.
Ce ne fut pas une décision facile, je te l’accorde. Mais si je voulais pouvoir vivre comme je l’entendais, je n’avais pas d’autre choix. Heureusement pour moi, j’avais mis suffisamment de côté pour pouvoir louer une toute petite boutique dans la capitale et y démarrer mon commerce. J’avais déjà une petite clientèle qui me commandait quelques décoctions lorsque j’étais à Bruherd et j’eus la satisfaction de voir que la majorité continua à me commander des choses après mon déménagement. Cela m’aida énormément à prendre le rythme de ma nouvelle vie et à me faire un peu connaître des habitants.
Toutefois, cela ne me suffisait pas pour pouvoir vivre dans cette nouvelle ville et je dus arrondir mes fins de mois avec l’aide du Bureau des Quêtes. Je n’oserais dire que je m’ennuyais avec les quêtes de rang D, mais celles-ci étaient tellement simples que je me servais de ces missions comme excuses pour refaire mes stocks de matières premières pour mes préparations. Au final, je rendais service tout en permettant à ma boutique de fonctionner et à moi de vivre, tout le monde était gagnant.
Au fur et à mesure, je réussis à me créer une petite réputation et pu déménager une nouvelle fois, m’installant dans une boutique un peu plus grande et mieux placée mais, surtout, qui possédait une pièce pouvait servir d’atelier à côté de l’espace principal. Cela peut te paraitre dérisoire, mais le fait d’avoir un espace me permettant de stocker toutes mes affaires et mes composants, de pouvoir laisser reposer certaines préparations pendant plusieurs jours sans avoir peur de les renverser en allant chercher autre chose pour un client ou que sais-je, a grandement amélioré mon confort et ma qualité de travail. Sans oublier que ce que je propose n’est plus entassé un peu pêle-mêle comme avant. Chaque potion et objet à sa place bien définie et son espace de présentation. Et mine de rien, cela aide beaucoup à rendre la boutique plus agréable et accueillante.
J’aurais pu rester dans mon ancienne boutique et doucement cesser d’utiliser le bureau des quêtes au fur et à mesure de son développement. Mais comme expliqué, le gain de place et de confort m’a permis d’augmenter ma qualité de travail, mais aussi ma gamme de produits. Même si les missions de rang D étaient suffisante pour me permettre de vivre, j’aurais dû les enchainer pour permettre à ma boutique de fonctionner. De plus, il me fallait désormais trouver des composants plus rares et plus compliqués à obtenir, situés dans des zones que les missions de rang D ne fréquentaient pas ou que trop rarement. Je me rendis donc au Bureau des Quêtes pour passer l’examen pour obtenir la licence de rang C. Je n’oserais pas dire que ce fut une formalité de le passer, il y a toujours la peur de vouloir bien faire. Mais, je réussis à l’avoir. Et depuis, j’oscille entre ces nouvelles missions et le travail dans ma boutique. J’ai réussi à trouver une espèce d’équilibre entre ces deux activités et je dois avouer que je ne m’en sors pas trop mal.
Je suis assez loin d’un mode de vie citadin même si je vis en ville. Le fait est que, depuis que j’ai ma propre boutique, j’ai pris cette habitude d’aller chercher moi-même la plupart des matières premières nécessaires à mes compositions. Cela implique que je bouge beaucoup et qu’il arrive que je m’absente pendant plusieurs jours, laissant la boutique délaissée pendant ce laps de temps. Je sais que ce n’est pas l’idéal et que je devrais peut-être trouver une personne pour la tenir lorsque je m’absente mais, en même temps, je n’ai pas envie. Je pense que c’est en partie une des raisons qui fait que j’ai une assez bonne réputation. Du moins, mes clients habituels comprennent que je puisse donner mon maximum et que je m’occupe moi-même de tout réunir pour m’assurer que je ne les floue pas et que la qualité qu’ils attendent de mes produits soit au rendez-vous. Il m’est déjà arrivé qu’une ou deux fois, de nouveaux clients découvrent ma boutique et viennent exiger de moi que ce qu’ils voulaient me commander soit prioritaire sur tout le reste et/ou soit livrée dans des délais irraisonnables. Nul besoin de te dire que je refuse ces situations et que ce genre de personne ne sont pas les bienvenues chez moi. Peut-être qu’un jour cela m’attirera des ennuis. Mais pour le moment, je veux avoir le choix de mes clients et la possibilité de travailler dans de bonnes conditions.
Il faut croire que je ne réussis pas trop mal, si j’ai pu tenir jusqu’à aujourd’hui. Je suis assez confiante en l’avenir, même s’il n’est fait que d’imprévus. J’arrive à relativement bien concilier les activités de mon magasin avec mes escapades dans la nature et, depuis très récemment, également avec les quelques expertises que j’ai dû donner concernant l’une ou l’autre mission ou enquête.
D’ailleurs à ce sujet, nous serons peut-être amenés à travailler ensemble. Je commence à être sollicitée pour des missions en lien avec la nature et notamment les incursions en milieu forestier. Ne te fais pas d’illusion, je ne propose pas mes services à titre gracieux ou de manière désintéressée. Souvent ces escapades me conduisent dans des endroits où je rechignerais à aller seule, mais qui possèdent des plantes trouvables nulle part ailleurs. C’est une véritable aubaine pour moi et pense bien que j’en profite pour faire le complément des ingrédients utilisés pour mes compositions.
Mais nous aurons l’occasion de parler de tout cela et de bien plus lorsque l’occasion se présentera. Je pense que cette lettre saura amplement satisfaire ta curiosité. J’ai volontairement omis mes aventures, récentes comme anciennes, dans ce récit afin de ne pas trop l’alourdir. Je pourrais te parler de ce que j’ai pu voir et entendre durant celles-ci pendant des jours sans m’en lasser, mais je doute que tu y portes le moindre intérêt. Peut-être auras-tu le temps d’y porter attention à ton retour ?
Que les étoiles veillent sur toi Luinil
Je reposai ma plume et enroulai soigneusement mon récit. J’écrivais rarement autant, mais une promesse était une promesse et je ne saurais y déroger. J’allumai une lanterne proche et m’appuyai contre le dossier de ma chaise, laissant mon regard se promener sur la barrière de mon balcon et les motifs qui l’ornaient. L’obscurité grandissait à mesure que les derniers rayons du soleil disparaissaient à l’horizon. Cela faisait maintenant plusieurs mois que je n’avais plus de nouvelles et que mes lettres étaient restées sans réponse. Je savais qu’il était parti pour une mission, mais habituellement celles-ci ne duraient pas autant. Je m’en inquiétais d’autant plus que j’avais pu entendre ça et là des rumeurs qui faisaient état de la disparition pure et simple de son expédition. Mais il n’était paru ni avis de recherche, ni demande de renseignements à ce sujet. De ce fait, soit ceci était réellement des rumeurs sans fondement, soit les hautes sphères taisaient cette disparition pour quelque raison.
Je me levai de ma chaise, éteignis la lanterne d’un geste et rentrai à l’intérieur, ma lettre à la main. Il ne servait à rien que je m’inquiète. C’était une personne très douée et compétente, il devait forcément y avoir une explication logique à son silence. Je posai la lettre et parti me coucher. Je l’enverrai demain et, peut-être, arriverai-je à obtenir quelques renseignements sur cette situation. Comme on le dit si bien, demain est un autre jour. HIROMAE & VOUSEtant née sur l’île et plus précisément à Bruherd, Luinil a été intégrée à la vie de communauté dès son plus jeune âge. Toutefois, elle a toujours été une personne très indépendante, aimant expérimenter et découvrir par elle-même. C’est pourquoi elle part le plus souvent seule en expédition, principalement pour honorer ses commandes. Les quêtes et missions qu’elle accepte sont, au final, uniquement un prétexte à ses propres objectifs. Elle n’a pas d’opinion particulière sur la façon dont est gouvernée l’île, la voit même plutôt d’un bon œil. Toutefois elle sait que la politique de fermeture des frontières lui posera tôt ou tard problème dans ses recherches sur son ancêtre.
POUVOIRS▬ RACE : Elfe ▬ DESCRIPTION DE(S) POUVOIR(S): Enchantement des projectiles : Luinil enchante à la volée ses projectiles afin de les rendre plus efficaces. Que ce soit par amélioration des propriétés même du projectile, vitesse, affûtage de la pointe ou par l'ajout d'une propriété, telle que créer une explosion ou une zone d’effet au moment de son atterrissage.
Tissure magique (indisponible): Luinil apprend à combiner les différents éléments de magie entre eux afin de rendre ses enchantements plus efficaces. Toutefois, ce n’est pas un art qui peut s’apprendre en un claquement de doigts. Si l’intégration d’un seul élément avec des objets ne lui pose quasiment aucun souci, le problème est très différent lorsque plusieurs de ces éléments entrent en jeu. Peut-être que retrouver des informations sur son ancêtre pourrait aider ? Il semblerait qu’elle était une référence dans le domaine des enchantements.
Remèdes d’un jour (partiellement indisponible): Son talent inné pour la préparation de mixtures lui permet de créer toute sorte de potions et remèdes dans son magasin. C’est d’ailleurs grâce à la qualité de celles-ci qu’elle a pu se construire une petite clientèle et en vivre. Elle expérimente actuellement des formes d’enchantement liquide afin de les rendre intéressants pour des utilisations ponctuelles.
▬ STATISTIQUES : TYPE : Air, Terre, Lumière _ANO : Décadence, Charme (s’ils restent les mêmes sinon à voir) FORCE : 50 _ DEF : 10 _ MAG : 80 _ RES : 50 _ DEX : 70 _ VIT : 50 DMGP : 325-390 _ DMGM : 680-816 _ DEFP : 40 _ DEFM : 375 _ PV : 5000 ▬ OBJET(S) : Son arc et carquois, celui-ci contenant en permanence au moins quelques flèches. Elle possède également un bracelet à chaque poignet ainsi que deux broches.
HORS RP▬ WHO ARE U ? : Arkehos ▬ PRÉSENCE : Un certain nombre/10 ▬ COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENT LE TROUVEZ VOUS ? : Je squatte depuis 2012 et j’erre dans ses méandres depuis ▬ DES OBJECTIFS POUR CE PERSONNAGE ? : Qu’elle puisse continuer son commerce et développer un peu plus la partie aventure, sans devoir utiliser le prétexte qu’elle a besoin de certains ingrédients pour s’absenter, condition actuellement pour lui permettre de vivre de son activité. D’un côté plus personnel, qu’elle puisse s’adapter et s’habituer à une ville avec beaucoup moins de semblables, qu’elle y trouve sa place et qu’elle puisse avancer sur l’histoire de son ancêtre. ▬ ÊTES-VOUS A L'AISE AVEC LE SYSTÈME DE JEU / L'UNIVERS ? : Oui, après tout ce temps | |
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