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 Qui veut espionner s'essuie d'abord les pieds !

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MessageSujet: Qui veut espionner s'essuie d'abord les pieds !   Qui veut espionner s'essuie d'abord les pieds ! EmptyLun 23 Jan - 12:29

Qui veut espionner s'essuie d'abord les pieds ! Lylay_10

C'était un jour comme beaucoup d'autres, pour Lylaë. Quelques courants d'air apportaient les odeurs chaudes d'un soleil de printemps et les effluves poudreuses des industries de Damehas, ainsi que les échos des quelques discussions qui animaient le quotidiens des servantes et autres laquais du manoir. Comme souvent, cela parlait essentiellement chiffons et ragots divers. L'un des agents de la Guilde aurait laissé par mégarde des informations compromettantes atterrir indirectement dans les oreilles de la garde. Il faudra nettoyer. Jonah, l'un des servants du Manoir, se serait aperçu que la fille d'Aoname qu'il fréquentait depuis un mois disposait d'une License de rang A au sein du Bureau des Quêtes, et commencerait à s'intéresser d'un peu trop près à la Guilde. Bien sur, il n'ose en parler qu'à ses plus proches amis, de peur que le Maître l'apprenne et n'envoie quelqu'un nettoyer. Il tient à cette fille. Yahiko, l'un des plus proches amis, lui souffle qu'il est imprudent d'en parler au Manoir, le Maître a des oreilles partout. A part ces informations partiellement erronées - les oreilles de Lylaë suffisaient -, rien de bien substantiel.

Un jour comme beaucoup d'autres.

Sans qu'il ai besoin de hausser la voix, Lylaë entendit le Maître l'appeler aussi clairement que si il s'était tenu à ses côtés. Elle cessa aussitôt sa monotone mais nécessaire activité - le couloir du premier étage de l'aile Est finirait d'être balayé plus tard. Une minute plus tard, c'est elle qui se tenait devant le Maître, dans son étude personnelle, séparée de lui par le massif bureau de bois noir lustré. Comme toujours, se trouver seule dans la même pièce que lui, en particulier dans un endroit aussi intime, lui procurait des frissons uniques. Cela, toutefois, ne se reflétait bien sur aucunement ni sur son visage neutre, ni dans son attitude. Ne rien laisser paraître de ses connaissances, pensées ou sensations faisait après tout partie des éléments les plus basiques de sa création - et elle avait été admirablement créée.

- Bonjour Lylaë, dit simplement le Maître, de sa voix à la fois douce et courtoise, et si subtilement autoritaire. Quelles sont les nouvelles aujourd'hui ?

Elle les lui donna, non sans une révérence au millimètre près identique à celle de la veille. Et de l'avant-veille. Et de toutes les veilles précédentes. Tout en l'écoutant, il se servi calmement une tasse du thé qu'il insistait pour se faire lui-même - un de ses rares caprices. L'odeur seule suffit à Lylaë pour déceler le subtil manque au dosage préféré du Maître, et lorsqu'il interrompit sa gorgée pour regarder sa tasse en haussant un sourcil, elle se pencha légèrement en avant. Sans cesser de rapporter les nouvelles, elle prit d'un geste net et fluide la cuillère du service à thé, la plongea doucement dans la boite à sucre, et transféra dans la tasse du Maître tendue une quantité précisément dosée de sucre en poudre fin et cristallin. Celui-ci observa le manège d'un œil attentif et observateur.

- Nous avons reçu ce nouveau sucre hier au soir, expliqua sobrement la Maid une fois son bref rapport terminé. Il est plus subtil que le précédent. Jibril était supposée vous notifier de ce changement.
- Ce n'est pas très grave, répondit le Maître avec un sourire, et un geste à la fois négligent et étudié de la main. Comment se nomme ce sucre ?
- Satyamēva Jayatē, Maître.
- "Seule la Vérité triomphe". La devise de l'Inde. Hah, j'hésite à trouver cela inspiré ou singulièrement décalé. Mais qu'importe, il satisfait mon palais, et l'on ne demande rien de plus à un sucre, n'est-il pas ?
- En effet, Maître.

Il prit une nouvelle gorgée, savourant ce nouveau dosage, qui sembla lui convenir.

- Bien. Il faudra se charger d'un peu de nettoyage, il semblerait que les services de ce cher Jonah ne nous sont plus nécessaires. Mais ce matin, je vais avoir besoin de toi pour une autre tâche. Des mesures ont déjà été prises hier à propos de cette fuite ayant atteint les oreilles de la Garde Royale, et l'individu responsable de ladite fuite a été convoqué ici pour dix heures précises - autrement dit, dans un peu plus d'une heure et demie. Monsieur Jasper travaillant officiellement dans l'une de mes industries, la responsabilité de régler le problème m'incombe de manière évidente, et comme tu le sais, j'aime le travail propre et précis. Hélas, à cause bien évidemment de la fuite, Monsieur Jasper sera suivi par quelques hommes de la Huitième Légion, qui espèrent sans doute glaner par cette filature quelques informations sur la Guilde ou des pistes remontant jusqu'à elle. N'ayant aucun élément leur permettant de m'incriminer - je n'ai après tout fait que convoquer l'un de mes employés -, ils resteront bien sur bredouille. Toutefois, je n'ai aucune envie que des fouineurs tournent autour de mon domaine comme autant de mouches autour d'une carcasse roussie par le soleil. Par ailleurs, la Huitième a déposé une Quête au Bureau officiel réclamant l'assistance de Licenciés légitimes de rang A afin d'apporter, et je cite ici l'énoncé de la Quête, "la versatilité et la liberté méthodologique" des aventuriers de bon droit. Afin de confirmer mes soupçons, me dira-tu ce qui, selon toi, est entendu par ces mots ?
- Ils désirent l'aide de freelancers capables d'agir sans être limités par des règlements et protocoles propres à la Garde Royale, probablement afin de pouvoir enquêter sur vous à l'occasion de l'entretient avec Monsieur Jasper, ceci sans la nécessité d'un mandat officiel. Mandat qui ne sera pas fourni à la Huitième Légion faute d'éléments tangibles pouvant vous relier à la Guilde.
- Nous en arrivons donc à ce que j'attends de toi ?
- Faire ce que fait la Maid, Monsieur. Nettoyer.


----------------------------------


Tout bien réfléchi, ce n'était pas tout à fait un jour comme beaucoup d'autres, pour Lylaë. Elle n'avait pas véritablement souvent l'occasion d'interagir avec les soldats de la Garde Royale, même si les tabards noirs brodés de bronze faisaient partie du décors de Damehas et des montagnes alentours.

A sa courte déception, cette interaction fut brève.

Jasper était arrivé pile à l'heure - tous les employés travaillant dans les industries du Maître étaient très au fait du net accent mis sur la ponctualité et la précision. Presque minutée, Lylaë avait repéré la petite escouade de la Huitième Légion un peu plus loin, suivant sa cible à quelque distance. Quatre hommes qui tentaient de se faire discret en avançant dans les sous-bois, en parallèle de la route qui menait au manoir à l'écart de la cité, à flanc de montagne. Peu nombreux, pour ne pas mettre à mal leur discrétion. Pas d'armures, trop encombrant, plutôt des vêtements de forestiers. Comme attendu de la part des hommes de la Division Montagnarde, habitués à leur environnement. Mais face à Lylaë, ce genre d'effort était vain.

Elle vint à eux par le haut. L'un deux devait avoir une capacité de perception ou de détection, car ils se mirent en formation sitôt qu'elle fut à moins de trente mètre d'eux. Mais leur formation, couvrant tous les flancs, laissait clairement entendre qu'ils n'en savaient pas plus quant à leur assaillant - nombre, position, angle d'attaque, ils savaient uniquement que quelqu'un s'approchait. Alors, sans même arrêter sa course silencieuse de branche en branche, elle se laissa tomber en fin de courbe en plein milieu des quatre hommes en formation dos-à-dos. C'étaient de bons soldats, ils se retournèrent aussitôt, professionnels malgré la surprise, mais le long manche du lourd balais que Lylaë tenait avait déjà tournoyé dans ses mains expertes, et l'un des quatre hommes fut percuté en plein thorax et alla s'encastrer dans la même seconde dans le tronc épais d'un grand arbre proche.

Professionnel ou non, difficile de conserver tout son sang-froid lorsque l'homme à côté de vous se fait propulser dans les airs comme un vulgaire fétu de paille par une fille bien frêle habillée en Maid et armée d'un balais.

Cet instant d'hésitation, ce minuscule moment pendant lequel la réaction mécanique de quatre hommes se transforma en incrédulité pour trois d'entre eux, fut suffisant pour qu'il n'en reste plus que deux. Sans même sembler ralentir, Lylaë utilisa l'inertie de son premier coup comme un ressort, et se retourna pour frapper verticalement l'un des trois individus aux yeux écarquillés, qui n'eut pas le temps d'éviter le grand arc de cercle s'abattant sur lui. Dans un réflexe défensif désespéré, il leva la hampe de sa lance pour bloquer l'arme assaillante, mais le mouvement était mal ajusté, et la frappe bien trop puissante : la hampe de son arme fut brisée net comme une brindille, et l'homme fut percuté en plein visage, puis cloué au sol, fermement assommé sous le choc.

Leur nombre ainsi réduit de moitié, les gardes royaux restant ne firent guère long feu. Les soldats de la Garde étaient indubitablement des guerriers compétents, à même de contrer la plupart des menaces conventionnelles sans sourciller, mais contre les dangers plus important, leur force résidait dans leur solidarité et leur discipline de groupe toute militaire. Chose impossible pour deux soldats du rang isolés. Et Lylaë, lorsqu'elle faisait son travail, n'avait rien d'une menace conventionnelle.

Ainsi, une poignée de secondes plus tard, la Chief Maid avait eu le temps de lisser à nouveau ses atours pour accueillir la cinquième personne, celle qui avait un son et une odeur fort différents des soldats et qui ne se déplaçait pas comme eux. Probablement le Licencié légitime. La Licenciée légitime, de fait. Qui, lorsqu'elle arriva à son tour sur les lieux de l'action, se retrouva face à une Maid qui ne s'inclina pas, pointant au contraire, peu sobrement, son balais sur elle sans une expression sur le visage.

"Vous êtes sur le Domaine du Comte Bishop. Vous n'avez pas été invitée, vous êtes donc priée de rebrousser chemin."
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Ayumi Saotome

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Inventaire:
Ayumi Saotome

Neko Sexy tendance Rouge

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MessageSujet: Re: Qui veut espionner s'essuie d'abord les pieds !   Qui veut espionner s'essuie d'abord les pieds ! EmptyDim 7 Mai - 13:36

Le plus dur dans une cuite, c’est toujours le lendemain matin. La tête dans le cul avec l’impression que quelqu’un essaye de s’échapper de votre crâne en y mettant des gros coups de marteaux, la bouche avec un sale goût pâteux, votre corps qui semble être en permanence dans l’eau et qui doit opposer une résistance à une force invisible durant chaque mouvement.

- Aaah, putain…

Je me lève difficilement. La chambre de l'auberge est simple, mais efficace. Un lit, une armoire et une petite table surplombée d'un miroir. Ca ne payait pas de mine, mais je n'avais de toute façon pas les moyens de vivre dans le luxe. Déjà que c'était franchement pas raisonnable de dépenser du fric là dedans. M'enfin, on me rendrait la monnaie bien assez tôt. N'empêche...

Damehas était un endroit plutôt dangereux pour les gens comme moi. Les personnes sensibles au vice. Eh, n'allait pas me faire dire ce que j'ai pas dis, je parle pas de stupre de luxure, ou autre joyeuseté lubrique. Quoi que. Mais on va encore me dire que je suis une fille facile. D'ailleurs je vous emmerde, je suis pas une fille facile, simplement une fille qui aime s'amuser en bonne compagnie, bordel de merde ! Bref, ce n'était pas tellement pour cet aspect que Damehas retenait mon attention.

C'était, à vrai dire, la première fois que je me rendais dans la ville minière. J'avais déjà traversé Akamirei à plusieurs reprises, mais je n'avais jamais vraiment fait de réel "stop" ici. Et putain, qu'est ce qu'on était loin de l'ambiance de la capitale ! J'avais presque l'impression de retrouver l'ambiance des égouts de Tokyo. Les néons partout, les rues sales, la profusion d'alcool et de drogue, les casinos... Il était beaucoup trop facile de faire quelque chose d'illégal ici, à croire que l'on était dans une espèce de petite "bulle" hors d'Hiromae. Les gens n'avaient pas le même comportement ici qu'ailleurs. C'était aussi étrange que rafraîchissant. Tellement rafraîchissant que j'avais moi même décider de mettre au même tarif mon gosier, m'étant descendu 5 pintes de la bière locale la veille au soir. Ce qui expliquait l'horrible mal de crâne que je me tapais ce matin. J'allais encore avoir l'air super pro. Beh, bas les couilles, de toute façon ça devait pas être si compliqué que ça comme mission pas vrai ?

Je m'habillais, me faisait une rapide toilette, avant de descendre pour aller dans le hall de l'auberge. C'était le point de rendez-vous avec mes partenaires du jour, des Gardes de la 8e compagnie. Mais bon sang Ayu', mais qu'est ce qu'une jeune neko rebelle comme toi fais avec les forces de l'ordre ? Mais je te remercie d'avoir poser la question chère interlocuteur imaginaire, j'm'en vais donc t'expliquer. Qu'est ce qu'une Ayumi sauvage fait dans la vie ? Oui, ok des études de combat effectivement, mais je parle de ce qu'elle fait quand elle s'amuse. Non, pas la baise ! Enfin si mais arrêté de parler de ça voyons ! Vous allez finir par choquer mon petit esprit innocent (haha, innocent, vous avez compris ?) ! Non, on en a parlé plus haut : elle fait la fête et elle boit. Et ça, ça coûte du fric. Et vlà t'y pas que les autres membres du CDC, à qui je paie quand même GÉNÉREUSEMENT des coups à boire tout les samedi (ouais ouais Trâce, j'ai bien dis généreusement sale gosse va !) commencent à me reprocher que le frigo soit vide, et que j'ai pas mit mon budget dans les courses communes ! Non mais oh ! Depuis quand a-t-on besoin de bouffer sérieusement ? J'vous jure qu'une bonne canette de Guiness et vous z'avez faites votre repas ! Breeeef, toujours est-il qu’apparemment, j'avais un peu trop tiré sur la corde des dettes en ce moment, et que j'avais intérêt à rajouter un peu d'huile sur le feu si je voulais pas me faire péter la gueule par une Titi en mode semi-éveil. Bande de rabats-joies.

La quête que j'avais accepté était la mieux payé parmi celle proposé au rang A, et c'était donc plus pour une histoire de récompense que pour le propos lui même que je m'étais présentée. Je crois avoir à peine lu l'intitulé d'ailleurs, que je n'avais vraiment étudié que lorsque je m'étais décidé à me lancer dans ma besogne. Le bureau des quêtes avait tout arrangé et j'avais pu avoir rapidement une date et un lieu de rendez-vous pour retrouver les gardes.

09h00. Enfin, plutôt 09h10 en l’occurrence, mais on va pas chipoter sur les détails, c'était ça ou alors je gerbais à la place de dire bonjour. Ils étaient quatre, attablé dans un petit coin discret de la pièce, et bien évidemment en tenue officiel. Celui qui semblait être le chef de la petite escouade me gratifia d'un haussement de sourcil circonspect. Si les deux autres semblaient plutôt neutre, le dernier, un elfe noir au trait fin, se retint de lâcher un petit rire. Eh ouais les mecs, ça fait toujours cet effet là la première fois, vous savez...

- Vous êtes... Madame Saotome ?
- Mademoiselle suffira. Mais ouais c'est bien moi ouais.

Il jeta un bref coup d'oeil à ses collègues, pour vérifier que personne ne lui avait fait de mauvaises blagues, avant de soupirer et de m'inviter à m’asseoir, ce que je fis. J'eu pendant 2 secondes l'envie de poser mes grolles sur la table, mais je me ravise, pensant que c'était peut être un peu fort de café pour ces messieurs visiblement un peu à cheval sur le protocole ; des officiels quoi. Oh, et allez pas me dire que je fais moi aussi parti d'une certaine autorité compétente puisque je fais partie du CDC. Parce oui c'est vrai, mais les trucs protocolaires, perso, je m'en tamponne l'oreille avec une babouche.

- Bien. Le bureau des quêtes m'a de toute façon confirmer que vous étiez une aventurière habituée et que vos compétences au combat faisaient honneur à votre rang A, dit-il comme pour se rassurer lui même. Êtes vous sûre d'avoir bien compris tout ce qu'impliquait cette mission, disons, délicate ?

J'avais bien envie de commencer ma phrase par "Ecoute moi bien mon p'tit bonhomme", mais j'avais comme dans l'idée que ça plairait pas trop au Capitaine. Je m'abstins donc de toute forme de cynisme habituel, pour lui répondre avec professionnalisme. Pour une fois, ça me changerait.

- Eh bien, la description était plutôt évasive, mais ce qui était claire, c'était le fait que vous avez besoin d'un extérieur pour se salir un peu les mains, si vous me passez l'expression. De toute façon, les enquêtes sur la Guilde Noire, c'est jamais du joli joli.

Tiens, mais putain c'est vrai ça ! Enquêter sur la Guilde Noire, j'allais pas vraiment me faire des avis ! Merde alors ! J'aurais peut être du y penser avant....

- Oui effectivement, renchérit l'elfe en riant à nouveau.
- Elias, plutôt que de rire, sort de silence.
- Bien Capitaine.

Le sylvain baragouina quelque mot en elfique tout en faisant des signes dans les aires (c'était marrant, on aurait dit qu'il agitait une plume, j'avais envie de lui sauter sur les doigts !), et bientôt une bulle nous entoura. D'abord bleuté, elle se dissipa pour devenir transparente. Plus aucun son ne filtrait de l'extérieur. Je supposais qu'on ne pouvait pas nous entendre en dehors de cette petite zone non plus.

- Parfait. Bon, pour rentrer tout de suite dans le vif du sujet, sachez que nous soupçonnons Monsieur Jasper Bishop, propriétaire des industries du même noms, d'avoir quelques arrangements avec la Guilde.
- Ah. Ah ouais quand même...

Bishop Industries, juste l'une des plus grandes entreprise de l'Île entière. Putain mais j'étais vraiment dans la merde en fait...

- Nous n'avons pas réussit à obtenir de mandat officiel cependant, car trop peu d'informations. C'est justement là que vous intervenez. Le but est de nous aider à trouver des preuves concrètes qui pourraient inculper Bishop, et nous permettre à la justice de se lancer dans des poursuites officiels.
- Hun hun.

Ouais, ils avaient vraiment besoin de quelqu'un pour faire le sale boulot. Ca m'apprendra à me lancer dans des quêtes dont je connais pas la finalité exacte.

- Très bien. Bon, je vous laisse m'expliquer vos premières pistes alors, histoire de pouvoir orienter mes premières recherches...

***

Quatre soldat à terre. Putain, on pouvait pas dire qu'elle avait son balais dans le cul celle là...

J'avais volontairement laissé mes camarades de fortune allé au casse pipe. Déjà parce que j'espérais trouver une entrée discrète et que je comptais sur eux pour faire une diversion. Sauf que le combat fût tellement vite plié que je n'avais ne serait-ce que pas eu le temps de commencer à grimper quelque part. Deuxièmement, parce que c'était stratégiquement intéressant pour moi. Avoir une première idée de son adversaire était un avantage tactique non négligeable. D'autant que mon adversaire du jour semblait particulièrement doué.

Sortant de mon petit coin isolé, me révélant à la lumière, j'applaudissais alors que les gardes étaient mollement en train de tenter de se redresser.

- Eh beh... Avec ça aucune poussière doit vous résister hun ? Faut dire, la saleté c'est plus ce que c'était...

Je m'approchais d'un des hommes à terre et l'aidait à se relever. Gagner du temps.

- Mes amis et moi nous nous sommes perdus... Comme c'est ballot me direz vous ! On cherchait l'accueil justement. Je suis une jeune étudiante, voyez vous ? dis-je tout en brandissant mon bracelet en fer, celui-là même qu'on donnait à tout les élèves de la pension. J'ai un devoir super mega important à rendre bientôt, au sujet des Industries Bishop, et du coup j'me suis dis que le mieux c'était encore de poser des questions au principal concerné, eh ! Burnée quand même la gamine !

Oh mon dieu mais Ayumi, serait-ce une stratégie que tu es en train d'élaborer, plutôt que de foncer au combat ? Oui, je sais, ne soyez pas impressionné. Non j'vous jure faites pas cette tête là. Non mais arrêtez c'est presque vexant là !

Bon, toujours est-il que ça passe ou ça casse, mais au moins on pourra pas me reprocher de pas avoir essayer de m'en sortir de manière subtile. Et puis, qui ne tente rien n'a rien, fin bref, foutez le proverbe que vous voulez ici, c'est surtout que je voulais avoir le moins d'emmerdes possible avec l'un des types les plus riches de l'Île moi !
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