|
| Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] | |
| Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Mer 21 Nov - 11:28 | |
| FUJIWARA no MIKOTO Si je gagne, tu me vénéreras comme déesse. Sinon, j'te plante un poireau dans le...
PHYSIQUE Mikoto apparaît comme une superbe jeune femme à la stature droite et svelte, forte comme un tronc, mais à la prestance gracieuse comme celle d'une jeune feuille tendre. Ses membres semblent robustes comme des plantes gorgées de sève et de vie, et pourtant sa peau est fraiche et délicate comme la jeune pousse. Elle possède un visage et des formes superbes, sans être expressément qualifiable de "plantureuse", avec un beau regard vert intense et tape-à-l'oeil. 1.85 mètres de pure vitalité et surtout, pratiquement autant de...cheveux verts! Ces cheveux étranges, flottants au gré du vent lorsqu'elle les attache en deux longues queues de cheval, font tout le charme et le caractère de Mikoto. On la reconnaît principalement grâce à cela, d'ailleurs. Ils ont l'étrange particularité de briller légèrement, trahissant à celui qui arrive à le voir la nature surnaturelle de la jeune femme, mais pas au point de la reconnaître en tant que ce qu'elle est: la Megami des Poireaux. Au contraire, on voit en elle plutôt une campagnarde très belle, avoisinant la vingtaine, affectionnant particulièrement les beaux kimonos de soie. Elle en porte pratiquement tout le temps, la soie se couplant parfaitement avec son apparence. C'est vrai qu'elle semble faite pour en porter, mais en de rares occasions, elle ne porte qu'une tenue banale, qui lui donne moins l'air d'une jeune femme que d'une lycéenne ou d'une étudiante. Quand l'on sait qu'elle est une déesse et qu'on la voit porter une jupe et des collants, certains ne peuvent s'empêcher d'en rire! Mais le rire disparaît bien vite lorsque l'on aperçoit ce qu'elle porte avec: de longs fourreaux de bois, qu'elle attache à sa ceinture, dépassent deux poignées de sabres dont la vue inspire le respect. Au bout de ces poignées sont fixés des poireaux, ses armes fidèles, et tous frais du matin. D'aucun savent que les poireaux sont des armes redoutables, et tous redoutent d'être poireautés un jour par la déesse. Son port altier et fier en tous temps lui donne un certain charisme. Est-ce seulement sa beauté qui fait que les gens s'intéressent à son culte? Non, en fait cette fille dégage plutôt quelque chose de... Pas très net.
MORAL
•Vétéran •Philosophe •Déterminée
Ayant vécu de nombreux siècles et traversé nombre d'évènements difficiles, Mikoto est devenue à l'épreuve des difficultés de la vie. Elle a vécu en ermite assez longtemps pour tenter de comprendre comment fonctionnait la nature, et elle aime à réfléchir sur la condition de vie de telle ou telle chose. Elle aborde toute situation avec un calme pesant, ne se laissant jamais impressionner, et toujours prête à faire entendre son avis, surtout par la force. Elle a une estime de soi bien supérieure à ce qui reste de son honneur bafoué, ce qui crée un décalage entre ce qu'elle pense et ce qu'elle devrait penser. En fait, elle croit toujours qu'elle a raison, et rien ne sert de discuter avec elle. Vous pourriez lui expliquer en long en large et en travers que non, ce n'est pas l'assiette qui fait le potage, Mikoto croit ce qu'elle veut et fait toujours comme s'il s'agissait d'une vérité générale. Ne vous attendez donc pas à un conseil sensé de sa part, elle est très étroite d'esprit, et vit encore avec des valeurs du XVIème siècle. Elle est d'ailleurs très fidèle aux traditions de son pays natal, bien qu'elle les arrange souvent à sa sauce "poireaux". Malgré sa logique complètement hors-sujet, elle possède des capacités de leadership incroyables et fait toujours son possible pour être sur les devants de la scène. Pour ne rien dire de ses compétences de combat. Versée dans l'art depuis longtemps, elle possède une spontanéité dans la bataille qui est toujours la bienvenue, et des aptitudes semblant naturelles, couplées à l'enseignement qu'elle reçut des Shinobis.
•Avare •Mégalomane •Excentrique
L'argent et la renommée sont des obsessions pour Mikoto. Elle souhaite tellement regagner la confiance de ses fidèles et de ses frères Kamis que son prosélytisme pour le Culte du Poireau s'est systématisée. Tout est bon moyen pour convertir des gens dès qu'elle les rencontre. En général, cela ressemble un peu à "Heh, toi! Tu veux entrer dans ma guilde?" sur un ton assez condescendant , mais rares sont les gens qui la prennent au sérieux. Que l'on refuse ne la frustre pas, mais sachez qu'elle considère avec dédain ceux qui ne croient pas en elle. Au cours de sa longue période d'errance, de vie en ermite, elle s'est rendue compte à quel point la vie terrestre était impossible sans argent. C'est de cette manière que s'est développé son autre obsession: le cash. Cherchant depuis longtemps -c'est là sa quête ultime- à récolter assez de fonds pour se faire bâtir un temple, pensant que cela l'aiderait à regagner sa dignité, elle convoite la moindre piécette de cuivre. Méfiez-vous lorsque vous lui demandez un service, vous aurez sûrement à payer le prix fort. Elle n'hésite pas non plus à recourir à des moyens peu légaux pour se procurer de l'argent: arnaques, aide involontaire, missions particulièrement louches... Elle a perdu son honneur, autant en profiter. Ce ne sont pas les moyens peu honorables qui manquent pour se distinguer. Mais rappelez-vous qu'autrefois, elle vivait dans la foi et non le crime.
•Réservée •Moquée •Abandonnée
Malgré sa force de caractère, Mikoto reste à l'écart des autres et les aborde d'un ton entre la froideur et la prise au sérieux. Sa vie n'a été qu'une longue période de souffrance en quête de la rédemption, de regagner ne serait-ce qu'une infime partie de cet honneur qu'elle a perdu. Ayant vu de nombreuses fois ses proches mourir lors de sa longue existence, la Déesse ressent en elle un vide immense qui ne demande qu'à être comblé avec l'adoration des fidèles du Poireau. Elle donne l'impression d'être froide, en toutes circonstances, faisant mine d'ignorer les moqueries des gens et des Kamis qui prennent un malin plaisir à tourner en ridicule son culte extravagant envers les poireaux. On dirait que la seule chose qui la motive est l'argent et le pouvoir, et il est bien difficile de se faire aimer d'elle en tant que véritable amie, tant qu'elle garde son objectif en tête. Son coeur ayant été brisé de nombreuses fois, elle se méfie de l'amour, elle préfère garder une certaine distance avec ce genre de choses traumatisantes, et ne veut pas que le schéma qu'elle vécut se reproduise encore une autre fois. Ceci dit, elle n'est pas insensible, et, au fond d'elle, tout ce qu'elle désire c'est être aimée, elle est prête à tout pour remonter dans l'estime. Elle prend le moindre petit compliment comme un espoir, un signe, que des gens sont capables de la vénérer à nouveau. Mais si vous la vexez, cela ne fera que creuser le vide qu'elle a en elle, elle se morfondrait dans l'ombre ou pourrait même vous en vouloir pour des siècles.
•Magnanime •Zélée •Protectrice
Mikoto tente en tout temps de conserver un semblant de dignité en se montrant telle qu'une déesse doit l'être, c'est à dire, selon elle, vertueuse, loyale, et veiller sur ses adorateurs. Elle possède une vraie âme de chef d'équipe, et préfère prendre les risques pour ses alliés plutôt que de les regarder le mettre dans le pétrin tous seuls. Cette ferveur presque zélée prend tout son sens lorsqu'elle parle du Poireau, car avant tout, tout ce qu'elle fait, c'est pour la gloire de ce culte qu'est le sien. C'est une combattante loyale, toujours prête à faire preuve du meilleur de ses compétences et est en quête constante de défis plus extrêmes que les précédents afin de se distinguer par les faits d'armes. Elle a une foi sans faille et a toujours confiance en ses capacités, ce qui lui permit de remporter de nombreux combats et de triompher de nombreuses épreuves que lui imposa le destin. Sa tête reste toujours haute quoi qu'il arrive, malgré la profonde tristesse qui l'accompagne partout. Et c'est avec magnanimité qu'elle protège la vie de ses alliés, même si elle n'a aucune considération pour les inconnus. Se comportant un peu comme son propre paladin, elle possède des valeurs sûres, c'est tout ce qu'il lui reste.
HISTOIRE [Partie 1 de l'histoire]
Epoque Asuka
An 620 -Extraits du poème autobiographique de la Déesse (composée et rédigée par ses propres soins!)
Je vais vous raconter l'histoire d'la Déesse des Poireaux la plus gentille et la plus belle princesse des végétaux Née au coeur d'une glorieuse contrée appelée le Japon, En l'an 620 dans une ferme au milieu des cochons!
Il était un vieux paysan tout gris et tout croulant qui chantonnait un air sacré en arrosant son champ quelle n'fut pas sa stupeur un jour lorsqu'il tomba sur un poireau aussi grand que la **** de Godzilla!
Il s'écria "Vindiou! c'te légum' c't'un message des dieux!" Il le laissa donc dans son champ et fit un temple en plein milieu Se mit à l'adorer comme un déité des bonnes moissons Et en l'espace d'un an ses rendements ont fait un bond!
Puis soudain un beau jour alors qu'il faisait ses prières Il y eut un étrange bruit comme si ça v'nait d'sous terre Et là, sous les yeux ébahis de notre vieux péquenaud Y'avait un petit bébé qui v'nait de sortir du poireau!
Le vieux était sonné mais bien vite il se réjouit Vlà qu'il avait enfin un enfant, béni par les kamis! Il se doutait bien sûr qu'c'était la déesse du poireau Mais il déchanta vite quand il fallut son premier lolo.
Sisi, c'est elle qui l'a écrit.
Confus, le vieux paysan, dont la jeune Kami ne connaîtra malheureusement jamais le nom, se rendit au village pour demander conseil. Que donner à manger à cette pauvre créature qui pleurait dans ses bras, comme un nouveau-né? Il n'y avait qu'un village dans les environs, la prochaine ville étant la capitale Nara, et il n'y pourrait jamais acheter assez pour nourrir et élever cet enfant. Il prit donc l'une des feuilles du poireau géant et s'en servit pour envelopper la petite nouveau-né, l'installant sur son dos alors qu'elle braillait encore. Le courageux vieillard entama la marche vers le village, supportant les cris du bébé. Le soleil brillait haut lorsqu'il partit, mais ce ne fut que le soir qu'il termina son voyage. Alertés par le bruit de l'enfant, quelques badauds levèrent la tête, sortirent de leur maison, accoururent pour voir l'étrange duo clopinant, l'un en fin de vie, l'autre au premier jour de la sienne.
Siouplait, dit le vieil homme, je viens de trouver cet enfant Et je n'ai pas assez pour le nourrir, et je n'ai pas d'argent. Il déposa le môme par terre et se mit à genoux Voyant cela les habitants s'mirent à rire comme des fous!
Mais l'un d'entre eux, sérieux, bien vite, fit "ça suffit"! et demanda au vieux monsieur "D'où vient donc ce petit?" "Elle est sortie tout droit du ventre du roi des poireaux!" L'homme tomba en vénération devant la fille du dieu Poireau!
Ainsi, reconnaissant là l'enfant de la divinité des poireaux, le village tout entier s'inclina respectueusement devant l'enfant qui déjà, cessait de hurler. Un enfant né dans un légume, voilà bien un message divin de paix et de bonne fortune pour le village et le vieux monsieur. Le premier à la vénérer, le chef du petit village, invita le vieux paysan sans nom à s'installer ici pour qu'il puisse élever sa "fille", lui promettant qu'elle ne manquerait de rien. Chose que le vieillard accepta bien volontiers. Cette enfant divine était sa seule "famille" qu'il lui restait, et lui-même atteignant la fin de sa vie, il ne lui restait plus qu'une chose à faire, une tâche qu'il sentait que les Kamis lui avaient donnée avant de rejoindre la Plaine Céleste: prendre soin de leur fille.
C'est de mémoire le seul village qui aie jamais pratiqué le culte du poireau...
An 645
Les années ont passé et la déesse a bien grandi Elle est devenue une femme joueuse, espiègle et si jolie! Elevée pendant des années par les gentils habitants L'ayant portée au rang de déesse locale, gardienne des champs.
Même la rumeur de sa naissance atteint la ville de Nara Parvenant jusqu'aux oreilles des membres du Clan Soga Intéressé, un des puissants se dit "'Faut que j'la marie!" Il envoya son fils faire connaissance avec la jeune Kami.
Le clan Soga est l'un des clans les plus puissants qui aient régné sur le Japon à cette époque. Faisant même trembler l'empereur, ils gardaient la mainmise sur la finance et la diplomatie depuis 587, assurant leur pouvoir en mariant leurs fils et filles aux membres de la famille impériale et avaient l'exclusivité de ce privilège. Notre jeune Kami a seulement 25 ans à cette époque, mais son apparence était -et ce, à jamais- l'apparence qu'on lui connaît aujourd'hui. Malgré la mort de son "père", le vieil agriculteur, il y a 20 ans, elle sut devenir une jeune femme épanouie et vivante comme une jeune plante grâce à la gentillesse des villageois, qui lui avaient depuis sa naissance accordé le statut de déesse protectrice du village, l'adoraient et prenaient soin d'elle comme l'on prend soin d'un plant de poireau. Ils l'avaient nommée Naganegi-no-Hanabashii-no-Mikoto, ce qui signifie "Splendide Déesse des Poireaux." C'est sous l'influence du clan Soga, que l'héritier Soga no Taku, un jeune prince un peu ambitieux et très intéressé par l'étrange naissance et les pouvoirs de la jeune fille de la rumeur, la "Negi-Musume", qu'il se rendit au village où elle habitait. Sa proposition était on ne peut plus claire et attendue, car il vint avec une seule idée en tête. Si une enfant des Kamis venait vivre avec lui à la capitale et acceptait de devenir son épouse, le pouvoir du Clan Soga atteindrait des hauteurs écrasantes. Mais ce sur quoi sa soif de pouvoir n'avait pas compté, c'était sur... La beauté de la Kami des Poireaux. Lorsqu'il la vit pour la première fois, émergeant simplement de l'attroupement qui s'était rassemblé autour de son cheval, vêtue d'un simple kimono de soie, nul doute ne se fit, il en tomba amoureux au premier coup d'oeil. Lorsque Mikoto s'avança vers lui, et lui demanda pourquoi il souhaitait l'emmener à la capitale, il dit.
-Déesse, enfant des Kamis! Vous êtes une femme merveilleuse... Je vous en prie, veuillez me croire! Vivre à la capitale vous siéra bien mieux que cet humble village! Vous y trouverez d'innombrables merveilles et un somptueux palais, vous aurez des serviteurs en nombres, pour combler tous vos désirs! Vous ne manquerez de rien, là-bas, avec moi. Je vous en conjure, acceptez ma requête!
Ce à quoi Mikoto, un brin stupéfaite par les paroles du prince, répliqua:
-Honorable Prince, vous êtes un humain de la cité, je suis une divinité de la campagne. Je ne puis vivre loin de ceux qui me vénèrent et prennent soin de moi, car je les bénis en retour. Ce village est ma demeure, et je ne désire pas d'autre lieu de vie, si merveilleux soit-il.
-Je comprends ce que vous ressentez. Je ne suis qu'un humain, et je ne puis vous imposer ma volonté, bien que cela me cause une tristesse profonde. Adieu, puissiez-vous vivre en paix, avec vos adorateurs.
Le refus de la déesse provoqua la déception du prince Soga, mais il fut contraint de partir du village, laissant l'objet de son amour derrière lui. Il ne pouvait lutter contre la volonté d'une Kami, malheureusement, certains n'étaient pas du même avis. Cela eut tôt fait de provoquer le courroux de son père, Soga no Takayama. Quoi? Son fils a échoué dans sa tâche de ramener l'enfant des Kamis, à cause d'une poignée de villageois? Pour laver l'affront causé au grand clan Soga, il fut ordonné, sans l'accord de son fils, de réduire le village à néant. Au crépuscule, une petite troupe armée, dépêchée par Soga au village.
La Déesse qui dormait dans son petit sanctuaire fut réveillée par l'étrange prémonition qu'elle eut. Cette sensation, elle ne la connaissait pas. Mais elle lui intimait de défendre le village. En pleine nuit, la jeune fille s'aventura au dehors, pieds nus, seulement vêtue de son kimono. Chaque autre villageois dormait paisiblement. Elle se murmurait, à elle-même : "Dormez en paix. Vous êtes sous la protection de la Déesse."
Marchant jusqu'au champ de poireaux dans les ténèbres percées de la Lune, Mikoto se dressa face à ceux qui menaçaient ceux qu'elle protégeait. Vingt hommes, armés d'épieux. Avec les ordres de ne laisser nul survivant et d'emporter la déesse. Elle était seule face à ces vingt guerriers de Soga, sans autre arme que sa détermination à défendre son foyer. Car chacun sait à quel point un kami est attaché à son lieu de culte.
-Je vous en prie, fit-elle. Épargnez ce village. Il n'est point hostile, et je le protège pour qu'il reste en paix. S'il vous plaît, ne prenez pas les armes. Je donnerais ma vie pour qu'il vive, sans moi, ces braves gens seront malheureux.
-Ecartez-vous, déesse, nous avons des ordres. Nous ne pouvons y désobéir. Nous vous prendrons, par la force s'il le faut. Et nous tueront tous ceux qui résisteront.
Alors que les lanciers s'avancèrent, poussant Mikoto pour pénétrer dans le village, la Déesse fit son premier geste pour défendre ceux qu'elle devait défendre, inspirée par son instinct de Kami, son devoir de gardienne. Se saisissant d'un poireau, sa volonté divine le transforma en une arme. Il se solidifia si bien qu'il devint aussi redoutable qu'une massue. Armée de son légume béni, la Déesse fit front. Et bien vite, les soldats firent les frais de sa force surprenante. L'on puis même dire qu'elle les mit en déroute. Stupéfaits, ridiculisés par une simple jeune femme armée d'un poireau, ils s'enfuirent devant le Poireau Divin, mais pas sans un avertissement.
-Nous reviendrons! Inutile de continuer à résister!
Les regardant s'éloigner, Mikoto soupira. Elle ferait mieux de garder cette histoire pour elle, pour le bien de ses protégés et bienfaiteurs. Leur esprit devait rester en paix, et savoir que leur déesse se battait la nuit pour les sauver en troublerait la tranquillité, sans aucun doute.
Le lendemain soir, les soldats de Soga revinrent, plus nombreux encore. Et la déesse fut au rendez-vous, brandissant son poireau. Encore une fois, la détermination de la déesse fut victorieuse, et les guerriers revinrent encore la queue entre les jambes. Tout cela dans le secret des villageois. Mais ce secret, fâcheux, commençait à peser sur le coeur de la déesse... Elle décida de raconter la vérité à ses pairs. Réunissant le village au petit matin, elle leur fit la révélation. Elle avait décidé que rester au village ne ferait que leur attirer des ennuis. C'est pourquoi pour les protéger, elle partirait, et rejoindrait le prince à la capitale Nara. Cela causa bien sûr la tristesse des villageois, mais... Cela devait peut-être se passer ainsi.
Le troisième soir, les soldats revint, plus nombreux que jamais. Mikoto s'avança face à eux et déposa ses armes.
-Je ne combattrais pas ce soir. Je viens implorer votre grâce. Laissez ce village en paix, en échange de quoi je me rendrais sans résister, et vous suivrais jusqu'au clan Soga.
C'est ainsi qu'la déesse fut emmenée loin du village et fut conduite à la capitale pour y célébrer le mariage Le prince fut réjouit que son amour arrive en triomphe Mais elle l'envoyait paître, répondant "ça va, tu me gonfles!"
Les épousailles furent fêtées le lendemain matin L'amant à sens unique lui demanda sa main Forcée d'accepter elle intégra la famille impériale Regrettant déjà sa vie de divinité automnale.
An 653 - 672
Après huit ans de vie commune, la déesse Mikoto s'était habituée à sa vie au palais. Elle était une épouse très réservée, silencieuse, et paraissait constamment... Triste. Huit ans qu'elle était enfermée dans ce palais somptueux, huit ans qu'elle accompagnait cet humain, le prince de Soga affilié à la famille impériale... Qui ne pouvait comprendre pourquoi son épouse ne pouvait lui décrocher un seul sourire. Encore après huit ans, il tentait de comprendre ce qui n'allait pas chez cette déesse mélancolique. Elle avait pourtant tout, des serviteurs, une demeure luxueuse, un époux dévoué et riche qui faisait tout pour qu'elle soit comblée... Elle devait être heureuse? Elle refusait bien sûr de lui donner un héritier, ce qui, à cette époque, devenait un besoin urgent... Mikoto ne faisait que protéger son village depuis tout ce temps. Si elle se forçait à rester là, c'était pour éloigner le malheur de ceux qui l'avaient recueillie... Si elle y retournait, la colère du clan Soga mènerait à la perte du village, et ce n'est pas ce qu'elle voulait.
L'an 660 sonna enfin la fin de son calvaire. L'armée Japonaise d'invasion s'oppose alors aux troupes coréennes de Silla et de la Chine, dans la bataille navale de Hakusonkou et subit une défaite cuisante. Le prince Soga, parti avec les forces japonaises, n'en revint malheureusement pas. Personne ne sait ce qu'il devint. Compté parmi les victimes? Sombré dans les eaux de la côte Coréenne? Naufragé? Les coursiers qui revinrent au palais préférèrent annoncer la nouvelle de la manière la plus simple: il était mort en combattant vaillamment contre l'ennemi. La nouvelle fit l'effet d'une explosion parmi les Soga, mais "Soga no Mikoto" fut la seule à ne pas avoir l'air attristée... Qu'il meure ou qu'il vive, il l'avait retenue dans ce palais, pour maintenant 15 ans. Devait-elle rester au palais? Rien ne la retenait à ce moment, mais si elle ne prenait pas vite la décision, un autre prétendant du clan Soga viendrait réclamer sa main. Elle ne comptait pas rester prisonnière éternellement des Soga et leur servir de faire-valoir. Elle voulait protéger son village... Elle dût bien sûr braver la surveillance des serviteurs et des gardes chargés de s'assurer qu'elle ne quitte pas le palais. Elle quittait cette famille qu'elle n'avait jamais souhaité avoir eue. Qu'ils restent ici à s'occuper de trucs de mortels, qu'ils restent ici pour se déchirer pour le pouvoir, mais retenir en otage une Déesse était au-dessus de tout ce que pouvaient se permettre le clan des Soga. Ainsi, elle retournait à la vie simple, loin du monde, et, dans la nuit chargée du sentiment d'une défaite au lourd bilan humain, Mikoto s'en fut loin de Nara, rejoignant son village bien-aimé. Les amis! Ses fidèles! Elle se faisait tant une joie de les retrouver après 15 ans!
Mais quand la déesse arriva dans son pays chéri Elle fut déçue de voir que tout le monde était parti Il ne restait pas un poireau ni même une âme qui vive Ayant été pillé il n'en restait plus que des ruines.
Désemparée, Mikoto s'en voulut tellement De n'avoir pas pu protéger tous ceux qu'elle aimait tant Elle erra longuement sans but, revenant sur les lieux De sa naissance, dans le champ de l'honorable vieux.
Et la parmi les herbes folles, encore un peu miteux Trônait le vieux poireau géant, rongé mais majestueux Mikoto se blottit contre l'énorme alliacé Jurant de n'aider plus personne, elle se mit à pleurer.
Les larmes de la Kami réveillèrent le grand poireau Au milieu de ses feuilles rongées en poussa un nouveau Et sa tristesse fit pousser un magnifique légume Le symbole de la vie mortelle qu'il fallait qu'elle assume.
Mikoto avait beau être une déesse, son échec en tant que gardienne l'avait jetée au bas de l'échelle, surtout aux yeux des autres Kamis. Maintenant, et à partir de ce jour, elle ne se donnait plus le droit de vivre comme une divinité dont tout le monde rit... Elle en voulait désormais au monde entier de lui avoir fait faire cette erreur. Pourquoi avait-elle choisi de se sacrifier pour son village? Il aurait mieux valu qu'elle lutte chaque nuit depuis 15 années. C'est ce qu'une déesse aurait fait. Pas une faible femme. Elle avait tellement à apprendre, même âgée de maintenant 40 ans. Elle se croyait désormais... Abandonnée. Elle se releva et fit face au poireau géant, né de l'ancien. Le légume symbolisait son échec et la nécessité de le réparer, il représentait sa mission: redevenir une véritable déesse. Le remerciant avec une prière, Mikoto se saisit du légume et le déterra. Avec son pouvoir elle en fit un véritable objet de mission: désormais, il serait son arme et elle partirait sur les routes à la recherche de sa rédemption. Peu importe ce que les autres Kamis diraient d'elle, peu importe qu'ils rient de sa condition, ce jour-là, elle cessa symboliquement d'être déesse pour vivre en humaine.
Laissant derrière elle sa terre natale, elle partit vers l'Est, son poireau sur le dos, vite avant les premières lueurs de l'aurore, car les Soga se rendraient bien vite compte de sa disparition et se lanceraient à sa recherche. Il lui fallait vivre désormais. Sans adorateurs pour la maintenir heureuse, sans temple où demeurer, l'amertume et le goût de la vie terrestre lui siérait à merveille. Elle n'aurait qu'à serrer les dents. Et disparaître dans l'ombre.
Epoque Heian
An 902
Sous le règne de l'empereur Murakami, l'existence de Mikoto connaît une période particulièrement sombre et oubliée. Cela fait déjà deux siècles et demi que la déesse erre sur cette terre sur laquelle fleure l'odeur de la décadence du pouvoir politique. L'homme se perd dans le chaos et la déesse sombre dans l'oubli, s'attachant à la vie terrestre. Gardant un faible espoir d'un jour trouver quelqu'un capable de croire en elle, la femme aux poireaux arpente les routes, vivant en ermite. Elle observe la nature persister alors que son existence à elle s'étiole au fil des années. Et dans sa condition de déesse déchue, elle regarde chaque soir la Lune, lui demandant, elle qui voit tout de là haut, comment marche le monde. Tentant de comprendre pourquoi elle se trouve là, sur terre, alors qu'elle devrait rejoindre la plaine céleste des Kamis...
Un soir, la Lune lui répondit. Mikoto errait depuis longtemps, sans but, et se reposait de sa longue marche au détour d'une forêt de bambous, près d'un ruisseau calme. Il faisait très sombre, et seule la Lune, hachurée par les feuillages, se reflétait dans le ruisseau. Pour la déesse, cet endroit évoquait assez de solitude et de mélancolie pour s'y reposer et méditer sur sa condition. C'est alors qu'une lueur fade se montra au-dessus du ruisseau, accompagné d'une lourde présence. Et la Déesse se retrouvait nez à nez avec le fantôme du Prince Soga, son ex-mari, mort il y a deux siècles et demi. Son fantôme errait depuis longtemps à la recherche de sa bien-aimée. Mort à la guerre, il était devenu un esprit des eaux, emprisonné, sans pouvoir jamais dire son dernier regret à celle qu'il eut aimé. Et ce soir était venu, ils étaient enfin réunis.
-Ma bien aimée, dit le Prince, mon navire fut coulé par l'ennemi et je me suis noyé dans les eaux glacées sans jamais pouvoir te dire que je regrette de t'avoir embarquée là-dedans. Je sais que tu ne m'as jamais aimé, je n'étais pas dupe. Mais moi je t'aimais et je voulais que tu sois heureuse. Alors ma volonté était de te renvoyer dans ce village que tu aimais tant dès mon retour. Mais comme tu le vois, je n'ai jamais pu te le dire...
-Tu le savais tout ce temps? Et moi qui te croyais aveuglément stupide... Pourquoi ne m'avoir rien dit avant? Je suis terriblement désolée... Je t'ai causé de la tristesse...
-Tu te trompes, t'avoir à mes côtés me rendait plus qu'heureux... C'est moi qui mérite mon sort. Je sais ce que tu est devenue à cause de moi. Je sais qu'en tant que mortel, je n'avais pas le droit de te retenir. Alors je t'en prie, permets-moi de me racheter, Ô déesse des Poireaux. Je veux seulement t'offrir toute la foi que je possède. Tu dois accepter ta condition terrestre. Tu ne dois pas te laisser dépérir comme la fleur qui fane, reste droite comme un bambou et pousses vers le ciel. Fais-toi bâtir un temple, et, c'est une promesse, tes adorateurs se multiplieront. Alors ainsi tu regagneras l'estime des dieux et tu rejoindras la plaine céleste. Mon seul regret est de ne jamais avoir pu te rendre heureuse. Mais si je t'indique la voie pour le redevenir, alors ma mission est accomplie.
Il disparut à jamais, laissant derrière lui une Mikoto déboussolée par ce qu'elle venait d'apprendre, et en proie au tourment. Se faire bâtir un temple? La belle affaire. Par où commencer, déjà? Plongée dans le Chaos, la poireaute ne pouvait plus compter que sur elle-même. Cette nuit-là, elle ne put fermer l'oeil.
Le lendemain elle reprit la route vers les montagnes Méditant sur ce qu'elle perd, pensant à ce qu'elle gagne Dirigée par les mots du fantôme de son vieux mari Elle suivait la route qui menait au sens de sa vie.
En chemin elle croisa une bande de joyeux lurons Des yôkais, des fantômes, des Tengus et puis des démons Lui contant que ces montagnes étaient celles ou viennent les sages Ils convainquirent la déesse de rester, elle qui n'était que d'passage.
Et ensembles ils firent une fête sous le clair de la lune Autour d'un grand feu de bois, du saké plein les urnes Mikoto décida qu'cette soirée serait un serment De laisser son passé divin pour aller de l'avant.
Et c'est ainsi que sous le ciel complètement peint de noir Les gentils monstres et la déesse partagèrent leur espoir Autour de cette fête vraiment bruyante et arrosée, Elle sentit qu'une page de son destin venait de se tourner.
Epoque Sengoku
An 1338
Nous sommes au début de l'ère Sengoku, l'ère des "Royaumes Combattants". Le Japon sous la domination du Shogunat et du Bakufu depuis 1185 est plongé dans la guerre civile à cause du manque d'autorité du Shogun Ashikaga Takauji, divisé entre les Daimiyos se disputant les territoires, la famille impériale ombragée par l'influence déjà plus que centenaire du très puissant clan Fujiwara, et les seigneurs unificateurs du pays.
Cela fait près de 680 ans que Mikoto erre sur cette terre superbe mais enflammée par les combats et les révoltes paysannes. Où trouvait-elle sa place, dans cette histoire? à quoi pouvait-elle bien ressembler? à une simple coquille vide, l'ombre d'elle-même? Vivant de petites corvées à peine payées, engagée par des temples pour chasser les Yôkais, Onis et autres démons tourmentant la population, payée par des paysans pour labourer leurs champs et repiquer leur riz, concourant avec les chasseurs de prime pour leur arracher la récompense d'arrestation de simples vauriens, bandits notoires, marchant sans fin sur les routes, ayant traversé les époques jusqu'à aujourd'hui, la Déesse semble avoir perdu la route de sa mission. Elle errait dans le pays, repassait dans les campagnes qu'elle avait déjà visitées, traversant les mêmes cols de montagnes, longeant les mêmes plages, jamais sans son poireau. Que le temps passe vite, que les hommes changent...
Les nombreux combats -Bandits, Yokais, Fantômes- l'avaient bien aguerrie. Elle avait bien mûri. Ses pouvoirs de déesse avaient bien progressé. Quant à sa popularité, l'antique rumeur de sa naissance près de Nara, le culte du poireau, tout cela avait sombré dans l'ombre. Elle n'était plus qu'une femme sans nom, de passage dans votre village. Personne ne savait qui était cette "Negi-musu", cette femme au poireau vêtue d'un vieux kimono usé et de bandages, mais bon... Tant qu'elle acceptait de faire votre sale boulot, ne serait-ce que par égoïsme pour un peu d'argent, cela devait convenir. C'était devenu, au fil des siècles, une véritable obsession pour elle. On ne pouvait vraiment rien faire sans argent. La moindre piécette pouvait servir, aussi avait-t-elle économisé soigneusement, et n'était jamais encline à donner une part de sa ridicule fortune pour quoi que ce soit, fût-ce nécessaire à sa survie. Ses grands projets étaient bien ancrés dans sa tête: elle construirait un temple pour attirer des fidèles, et ce, à partir de rien. Autrement dit, cela faisait presque 7 siècle qu'elle était freelancer sans jamais s'enrichir davantage. Mais elle y arriverait. Elle réussirait à amasser assez d'argent pour le construire. Et elle retrouverait sa dignité de déesse qu'elle perdit stupidement autrefois.
Un soir d'Avril, après le mois où fleurissent les cerisiers au Japon, la déesse fit une halte dans un petit village perdu, dernière étape dans la plaine avant la prochaine ville, la future Tokyo. Après avoir payé la petite somme exigée par les gardiens de l'enceinte pour pouvoir y passer la nuit, Mikoto vint s'asseoir dans une auberge, dans l'intention de commander, avec ses maigres économies, quelques boules de riz, un peu de saké et une chambre jusqu'au matin.
L'une des tables voisines semblait avoir une discussion intéressante à propos d'une contrée lointaine appelée Europe. Un soi-disant refuge pour ceux qui rêvent en grand. Mikoto tendait l'oreille, intriguée, mais, n'arrivant pas à entendre, la jeune femme vint s'asseoir aux côtés des hommes en prétendant vouloir en entendre un peu plus à ce sujet. à les entendre, les trois hommes étaient une bande de Yôkais rêvant de naviguer pour arriver sur cette terre promise. Ce qu'ils racontèrent à la Negi-Musu semblait vraiment extraordinaire à entendre, si alléchant. Peut-être que là-bas, la Déesse saurait retrouver ses fidèles perdus, plutôt que dans ce pays où l'on accorde moins d'importance à la transcendante spiritualité qu'à un lopin de terre pour la possession duquel l'on verse sang et larmes et l'on sacrifie des vies. Elle songeait donc à y aller mais comment faire? Le voyage coûtait bien plus cher que tout ce qu'elle pouvait amasser en deux mois... Peut-être devait-elle se faire engager? Mais qui voudrait d'elle, à part pour labourer les champs, calmer les esprits, arrêter les bandits? Eh bien tant pis si elle allait devoir se serrer la ceinture, dût-elle se nourrir d'air et d'eau de rivière, elle braverait la faim, le besoin, pour l'avenir. Elle aurait la somme pour aller loin du Japon, quoi qu'il en coûte.
Mais son destin en décida autrement. Quel épreuve, d'être une Déesse!
Sortant de l'auberge afin de prendre un peu l'air et d'oublier les relents d'alcool des trois Yôkais -très sympathiques et pas malveillants pour un rond, mais il faut le dire, qu'ils refoulaient terriblement.-, Mikoto heurta une silhouette sombre qui courait à vive allure. Le choc fut tel que la bourse de pièces qu'elle tenait à sa ceinture s'ouvrit et dispersa ses économies aux quatre coins de la place et le reste, dans le puits. Alors que l'homme qu'elle venait d'arrêter net dans sa course et elle-même tentaient de retrouver leurs esprits, d'autres individus, armés, les encerclèrent. Ils devaient en avoir après le malheureux encore sous le choc.
"-On te tiens, maintenant, avorton. -Tu vas nous donner ton message, et après, on te permettra de mourir dignement."
Mikoto glissa sa main à sa taille pour voir ce qu'il était advenu de sa bourse... Vide! Disparue! Eparpillée aux quatre coins de la rue. C'est tout ce qu'il lui restait... Comment décrire la frustration qui l'animait? Peut-être en disant qu'il ne vaut mieux pas frustrer une déesse. Les conséquences en sont souvent... Terribles. Saisissant à deux mains le col de l'homme qui lui était rentré dedans, elle se mit à le secouer rageusement.
"-Mon argent! Mon précieux argent! Il est dispersé! à cause de vous! Je peux vous garantir que vous allez payer!"
Remarquant cependant qu'ils étaient encerclés, elle déposa le pauvre homme à terre et dévisagea les opposants masqués à l'air féroce, armés d'armes travaillées à la manière de ninjas. Ces guerriers inféodés dont elle avait de nombreuses fois entendu parler, elle ne les avait jamais croisés jusqu'à aujourd'hui. Ils semblaient en avoir après cet homme, deux choix s'offraient donc à elle... Mikoto pouvait leur barrer la route et le affronter. Elle n'avait jamais combattu des ninjas. L'on dit que leur famille les formait à des arts de combat nouveaux. Mais en tant que Déesse, sa force devrait suffire à surpasser leur nombre. Ou bien elle pouvait les laisser passer. Les laisser s'emparer de l'homme, qu'elle ne connaissait même pas, et les regarder le tuer en conscience. Celui-ci l'implorait de ne pas les laisser prendre le message, d'une importance capitale. Se rappelant la triste histoire de son village, la déesse redevint amère et sombre et toisa l'homme d'un air déçu.
-Un jour, j'ai juré de ne plus jamais aider personne. Je ne sauve pas de vies.
Et elle s'écarta. Défendre un homme seul contre une horde, c'était une aide à ceux qui jadis avaient précipité son destin dans l'ombre. Ne pas tenter d'interférer dans l'exécution d'un homme par une horde, dans un sens, cela correspondait mieux à sa promesse. Ne pas s'impliquer.
Alors les hommes en noir arrachèrent le message au gars Et ils le trucidèrent, le faisant passer d'vie à trépas Puis ils se retournèrent vers la déesse, l'oeil plein de viles intentions Le dessin de supprimer ce témoin gênant pour de bon.
Mikoto ne s'laissant pas faire dégaina son poireau Et leur botta les fesses, et leur fit plein de gros bobos Les ninjas au lieu d'filer la queue entre les pattes Furent admiratifs devant cette jeune femme et sa grosse batte.
Le prenant pour une marque de vénération, La déesse, cherchant l'espoir, leur épargna d'autres lésions Elle crut se raccrocher à une nouvelle forme de fidèles, Elle implora alors les hommes de la prendre sous leurs ailes.
Admiratifs, disaient-t-ils? Voilà qui faisait chavirer le petit coeur de Mikoto, elle d'habitude si froide, ce petit mot "admiration" entrainait chez elle une soudaine affection pour ces pseudo-fidèles... Est-ce qu'elle s'emballait de trop pour pas grand-chose? Toujours est-il qu'impressionnés par sa force et intrigués par sa requête, et aussi un peu parce qu'elle les avait aidés, les Ninjas décidèrent de lui accorder une entrevue avec le chef de leur famille, le clan Sasori, qui n'était autre qu'une branche secrète et lointaine de la famille Fujiwara... Autrement dit, les descendants de la famille la plus puissante de l'Empire Nippon, tirant les ficelles dans l'ombre. Europe? Que cette contrée reste où elle est. Mikoto a trouvé des fidèles, et compte bien se faire accepter d'eux. Autant rester au Japon.
C'est ainsi qu'ils partirent vers le sud, le sud, tout au sud, encore plus au sud. Vers l'île de Kyûshû, là où résidait le clan, bien loin de leur branche principale localisée à Osaka, la "capitale" de ce pays fragmenté par les conflits civils. De longs jours de marche s'écoulèrent, et c'est au bout de deux semaines, de haltes dans des villages et de routes impraticables, que le petit groupe revint à leur demeure, un petit Shouen (un domaine appartenant à un propriétaire) de campagne avec une large forêt.
Le chef de famille, Sasori no Umegawa fut ravi d’accueillir une si excellente combattante, en tenant absolument à tester ses compétences. Le test fut simple pour la déesse, et elle montra d'extraordinaires aptitudes pour quelqu'un de sa stature. Bien sûr, personne ne savait encore qu'elle était une déesse. Mais Miko avait trouvé des gens pour l'adorer, mieux, l'adopter. Elle qui était si perdue, sans véritable but, devenu vaguement son ambition de construire un temple, elle allait intégrer le clan des Sasori. Pour la première fois depuis longtemps, Mikoto renoue avec la communauté.
An 1345
Sa formation au sein du clan dura quelques années Et bien vite elle devint une ninja des plus appréciée Connaissant les techniques les plus rusées et plus tordues Beaucoup de guerriers virent en elle l'une des premières élues.
La déesse inventa de nombreux tours et des astuces Et s'en servit contre les ennemis de la justiuce. Elle inventa même son kimono à base de poireau, Les feuilles cousues ensembles plus fortes qu'une armure de Kendô.
C'est alors que la Déesse se lia d'amitié Avec une jeune Kunoichi du nom de Koizume Secrète, cette amitié se mua en une relation Et dans l'ombre les deux femmes partageaient leur union
Elles formaient plus qu'une équipe, elles formaient plus qu'une paire, elles étaient plus que des amies. Sasori no Mikoto et Sasori no Koizume partageaient une relation ambigüe qui tenait de l'amour sans pour autant en être. Bien sûr, les relations au sein d'un clan ninja étaient interdites, mais jamais personne n'en sut rien. C'était le premier être, à part son mystérieux père vieillard, que Mikoto eut jamais aimé. Peut-être appréciait-elle sa présence seulement parce qu'elle avait besoin de quelqu'un à qui se confier? Non. Koizume avait su réellement toucher le coeur de la Déesse par sa simplicité, son optimisme et sa vision idéale de la vie. C'était une femme très belle et très engagée dans sa cause, prête à n'importe quoi pour servir son clan. Elle admirait Mikoto plus que tout pour ses compétences mais également pour sa force de caractère. Et, souvent pendant la nuit, elles se rendaient visite en secret. Qui sait ce qu'elles faisaient ces nuits-là? Mikoto avait une grande confiance en Koizume, si bien qu'elle lui confia son secret. Elle était une déesse déchue et cherchait à retrouver par tous les moyens possibles l'estime des Dieux. Koizume fut une des rares personnes, à qui elle disait ceci de cette manière, à la croire sur parole. Bien sûr, la jeune humaine promit à Mikoto que son secret ne s'ébruiterait pas.
-Que tu sois humaine, déesse, ou poireau, tu est pour moi la même, tu est Mikoto.
An 1347
C'était la première mission de Mikoto réellement sérieuse. Le clan Sasori dans son entièreté venait d'être mobilisé, répondant à l'appel d'un des grands seigneurs de guerre de la région. Les troupes de ce seigneur s'y sont cassé les dents à plusieurs reprises contre les défenses de la forteresse de son grand rival le Daimiyo Fujiwara no Eboshi. Et là où la force n'était pas effective, il pensait que la ruse triompherait de ces remparts bien gardés.
La mission se déroulait de nuit. C'est pourquoi la fin de journée s'avéra particulièrement tendue pour la jeune déesse. Pour la première fois de sa vie, elle allait se battre pour une cause... Non, la deuxième fois. La première fut cette fois où elle défendit son village, cette fois où la volonté de se battre lui fit défaut. ça n'arriverait pas aujourd'hui. Elle se battrait jusqu'au bout même si l'envie lui manquait, elle n'avait pas besoin de raison de se battre, elle avait seulement besoin de se battre. Et de sang-froid, pour le clan. C'était son travail. Serrant les poings, la déesse préparait sa bataille avec un silence nerveux. Jusqu'à ce que se pose une main douce sur son épaule, celle de Koizume.
-Détends-toi. Tout se passera bien. Et si nous devons nous battre et mourir ce soir, nous serons heureuses de l'avoir fait ensembles.
Rassurée par ses paroles, Mikoto la prit dans ses bras et soupira.
-Mais non voyons. Personne ne mourra. Pas tant que je serais là.
L'amour aurait-il changé son coeur au point de vouloir à nouveau protéger des vies? à tout prix? Sans doute. Mikoto se trouvait en réalité une nouvelle raison de se battre pour les autres... Non plus par devoir divin, d'une déesse garantissant la protection à ses adorateurs. Mais par amour...
La nuit vint enfin. Le clan s'était réuni dans la forêt qui bordait le domaine du seigneur Fujiwara no Eboshi. Et, malgré les paroles rassurantes de Koizume, la tension s'était installée dans les rangs des Sasori. Mikoto était particulièrement tendue. Si elle ne se battait que pour l'argent, elle aurait eut plus de sang froid, mais elle se battait aussi pour protéger son clan, et son amour.
Lorsque vint le moment de passer les douves à l'aide de simple planches en bois, évitant la surveillance des gardes trop nombreux et bien armés, et lorsqu'il fallut ensuite passer les remparts à l'aide de grappins, aucun bruit ni murmure ne se fit au sein des effectifs Ninjas. Même la déesse se faisait oublier, concentrée sur sa tâche. Aucun bruit lorsqu'elle escalada les murs, aucun bruissement de kimono en poireau lorsqu'elle se faufila par la fenêtre. Et la froideur dans ses yeux, pleins des enseignements de son maître. Elle s'approcha comme le plan convenu l'indiquait, avec professionnalisme, derrière le garde qu'elle devrait neutraliser, attendant le signal de ses congénères pour passer à l'action. 16 des meilleurs membres de Sasori, avec elle et Koizume. Un miaulement de chat retentit, c'était le signal. Alors Mikoto saisit le garde par derrière, lui enfila son premier poireau dans la bouche pour le réduire au silence et fracassa sa nuque avec son second, aussi solide que de la pierre. Elle se débarrassa du corps en le cachant dans un coin et continua sa route. L'objectif, les chambres, espérant tomber sur un noble assez important pour fragiliser l'équilibre de la famille Fujiwara.
Soudain, un cri retentit. Aurait-elle fait une erreur fatale? Non, personne n'avait trouvé le cadavre qu'elle avait laissé. Un de ses compagnons, dans l'autre partie du château, venait d'être repéré par les gardes en patrouille. Tout se précipita alors. Réveillés désormais, le reste des gardes accourut, le château s'alluma de la lumière des torches, et la chasse aux Ninjas avait commencé. Car ils n'étaient pas idiots, ils savaient qu'un shinobi n'oeuvrait jamais seul.
Malgré les efforts des Sasori et de Mikoto pour se battre et s'enfuir, le repli étant désormais la seule issue possible, les Shinobis furent mis en déroute à de nombreux endroits du château... Une explosion retentit dans l'aile ouest, et Mikoto accourut pour sauver les victimes alliées, leur venir en aide. Ils avaient subi déjà trop de pertes ce soir, ce qui attristait Mikoto comme les autres compagnons. Elle qui avait promis que personne ne mourrait... Et il fallut que ce soit elle. Koizume était étendue sur le sol calciné, une longue Naginata fichée dans son ventre ouvert sous sa combinaison, son sang se répandant autour d'elle. La Déesse accourut pour tenter de lui prodiguer des soins, de la rassurer, mais c'était trop tard pour la sauver...
-Ce n'est pas ta faute... Je crois en toi...
Ce furent les dernières paroles de Koizume avant qu'elle ne rende l'âme dans les bras de sa Déesse, emportant en même temps toute raison de continuer à vivre, de continuer à lutter, pour Mikoto. La mort de sa partenaire causa une profonde déchirure en elle et elle ne serait jamais plus la même. Le code du shinobi interdisait à un membre de montrer ses larmes... Mais c'était trop pour la déesse. 727 ans d'errance, de désespoir, d'amertume, pour subir finalement... ça... Qu'allait-elle faire maintenant? Ses fidèles disparus, son clan massacré, son honneur de shinobi désormais brisé, son amour qui venait de lui être ravie par les griffes de la Mort... Elle était de nouveau seule, et sans plus aucune raison de vivre... Elle implorait Koizume de lui revenir, de ne pas partir sans elle...
Elle était encore à pleurer sur le corps de la kunoichi lorsqu'au lever du les soldats arrivèrent pour l'arrêter, malgré ses protestations de ne pas toucher au corps de sa partenaire décédée, l'attacher solidement et la jeter dans une cellule en attendant que le désordre causé par l'attaque et l'explosion soit réparé. Mikoto ne se faisait pas d'illusions sur son sort. Elle serait bientôt mise à mort par les hommes du Daimiyo. Elle attendait donc patiemment son heure, résignée sur son destin, sachant que bientôt, elle allait rejoindre sa bien-aimée. Bientôt son attente de son destin fatal prit fin et les hommes du Daimiyo vinrent la chercher, l'heure de la sentence était arrivée. Pour l'exemple, elle serait décapitée dans l'heure qui suit. Conduite dans la cour du château, les mains emprisonnées dans des menottes en bois, elle fut installée et préparée à être exécutée.
L'homme qui devait la tuer était un jeune capitaine du nom de Tanagawa no Tansuke. L'honneur de la sentence lui revenait. Le silence s'était installé sur l'assemblée, un drôle de sentiment les envahissant. Jamais le capitaine ne put lever son sabre sur la kunoichi. à la place, il s'inclina plusieurs fois devant son seigneur en le suppliant de l'épargner. Même Mikoto n'en croyait pas ses oreilles. Lorsque le Daimiyo vit son capitaine débouler et l'implorer de la sorte, il voulut lui demander pourquoi épargner une ennemie, et le capitaine de lui répondre qu'il ne pouvait lever la main sur une femme, alors que la cour en manquait cruellement, et qu'il serait contraire au code du guerrier que de se salir les mains avec le sang de celle-ci. Fujiwara, intrigué par l'étrange requête de son capitaine, demanda à ce que l'exécution soit reportée et à ce qu'on lui présente la prisonnière. Ainsi Mikoto fut emmenée devant Fujiwara no Eboshi. Elle n'était pas d'humeur à protester contre quoi que ce soit. Son amour venait d'être tuée, rien de pire que la mort ne pouvait lui arriver. Elle y aurait même couru volontiers, et en apprenant le report de son exécution, elle ne put que s'impatienter d'en avoir fini avec le Daimiyo, lui tardant de sentir la lame du sabre dans son cou l'envoyer rejoindre Koizume dans la Plaine Céleste.
Encore une fois, elle ne put expliquer ce qui arriva.
à peine la déesse fut amenée face au seigneur Que celui-ci sentit soudain une lame percer son coeur Comment pouvait-on mettre à mort une si jolie femme? Sous le coup de foudre, il demanda son nom à la dame.
Elle dit son nom et commença un brin à s'impatienter Mais le Daimiyo parvint à la convaincre de rester Il la fit libérer et installer confortablement Lui offrant même une place de choix dans ses appartements.
Quelle imprudence, mon seigneur, lui dirent maints ministres Vous offrez l'hospitalité à une tueuse sinistre Fujiwara répondit que si elle voulait sa vie, Il la lui offrirait immédiatement sans préavis.
Cela faisait quelques mois que Mikoto vivait là, regrettant sa camarade. Elle souhaitait honorer sa mémoire et mourir avec elle, mais... Non, ce n'est pas ce qu'elle aurait voulu. Ses dernières paroles étaient "Je crois en toi"... Il lui fallait continuer à vivre... ne pas regarder vers le passé, mais vers l'avenir. Une période sombre se terminait, et une nouvelle aurore se levait sur son destin. Bientôt, elle le savait, la Déesse retrouverait sa foi, et elle serait enfin pardonnée... Le sourire revint sur son visage à ce moment-là.
[à suivre dans la partie 2 de l'histoire, ci-plus bas. ]
POUVOIR(S) ❦ RACE : KAMI ❦ DESCRIPTION DE(S) POUVOIR(S):• Negiryokudô est littéralement l'art sublime d'exploiter le potentiel le plus profond d'un banal poireau. Le Negiryoku est une véritable philosophie, un mode de pensée et un art martial que Mikoto s'est forgé et qu'elle seule peut pratiquer au faîte de son potentiel. Ce pouvoir lui permet de manipuler la moindre propriété d'un poireau et de la modifier à sa guise. Il lui permet, entre autres, d'augmenter la densité de ses fibres pour le rendre lourd et dur comme la pierre, d'augmenter ses vertus digestives pour en obtenir des pouvoirs curatifs, et lui permet même de se réincarner en poireau. • Youkou Majutsu est le pouvoir ultime de Mikoto. Comme la plante tire sa force du soleil, Mikoto se sert de la lumière solaire pour vaincre le mal, sous la forme d'une grosse décharge de photons. Pour pouvoir utiliser ses techniques de Lumière, Mikoto doit avoir été exposée au soleil durant un certain nombre tours dans le combat. Chaque technique nécessite un nombre donné de Charges Solaires, qu'elle gagne à raison de 1 par tour. Elle peut cependant dépenser une action en combat pour accumuler la lumière plus efficacement et ainsi gagner deux CS. La nuit, la lumière de la Lune, si elle est bien brillante, ne donne que 0.5 charges à Mikoto par tour, ou 1 en accumulant. Enfin, un allié utilisant la magie de Lumière peut accorder des tours de charges à Mikoto. ❦ STATISTIQUES :TYPE : TERRE, LUMIERE (pouvoir). ANO : Souffrance, Charme, Virus, Confusion, Paralysie FORCE : 100 DEF : 50 MAG : 50 RES : 50 DEX : 90 VIT : 80 DMGP: 1100_1320 DEFP: 500 DMGM: 550_660 DEFM: 500 DEX: 90 PV: 8000 ❦ OBJET(S) :•Ses poireaux de combat. Ce sont des poireaux divins, qu'elle a cultivé avec amour, et imprégné de son pouvoir de solidification végétale. Elle en porte un plus long que l'autre. Le plus grand est nommé Khezunoha et le plus court Izanegi. Lorsque l'un d'eux s'abîme ou n'est plus frais, elle doit le remplacer par un autre poireau cultivé selon la même technique. Elle en a deux de chaque en réserve, portés à ses reins attachés par une ceinture. •Son Kimono de Combat est un vêtement spécial qu'elle a confectionné elle-même à base de feuilles du Roi des Poireaux, une idée de génie lorsqu'on n'a pas les moyens d'acheter de l'équipement de combat. Il peut paraître ridicule, mais lorsqu'elle utilise son pouvoir de solidification, il forme une armure très efficace. •L'Epée de Kusanegi est le nom du poireau dans lequel elle est née. Ce poireau géant mutant, infusé d'une volonté divine qui fut autrefois vénéré comme un messager divin, semble être une sorte d'avatar de l'existence de Mikoto sous forme non-humaine, et aussi son ange-gardien. Il lui sert désormais d'arme secrète. Ses fibres épaisses infusées de longues prières qui lui furent adressées octroient à Mikoto une arme solide, avec un poids et une portée redoutables, qu'elle brandit comme une Claymore une fois solidifiée. à chaque fois que Mikoto renaît, un nouveau Roi des Poireaux voit le jour avec elle. (Sa première résurrection fut si longue du fait qu'elle ignorait cette propriété.) - Spoiler:
HORS RP Les Axolotls, c'est épique. ~ Aepica Ambystoma, c'est ma réplique.
❦ WHO ARE U ?: The name's Sylo!❦ PRÉSENCE : 7/10 .!❦ COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENT LE TROUVEZ VOUS ? : Connu via Myoko!❦ CODE : Cats love the Nyan Style! (plus le courage de le mettre en blanc xD)
Dernière édition par Fujiwara no Mikoto le Mar 19 Aoû - 14:47, édité 162 fois |
| | |
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Lun 10 Déc - 3:16 | |
| Coucou les jumelles.[/i] ♥
C'est pour savoir comment cette fiche avance. :3 Si tu as besoin d'aide, surtout demande, on est là pour te répondre. o/ |
| | | Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Lun 10 Déc - 7:27 | |
| Noah! ♥
ça avance ça avance, nous comptons la finir dans la semaine!♥ Il nous reste juste l'histoire (toujours) bien qu'on ai entamé de l'écrire~
Et si quelqu'un pouvait nous aider en générant nos statistiques ce serait très gentil! ♥ |
| | |
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Lun 10 Déc - 12:49 | |
| Voici les statistiques de Ionian : DMGP : 0 / DMGM : 1 000 _ 1 200 / DEF : 262 / RES : 840 / DEX : 40 / VIT : 5 500.
Et ceux d'Aeolian : DMGP : 540 _ 648 / DMGM : 0 / DEF : 525 / RES : 480 / DEX : 45 / VIT : 5 500.
Voilà ! Je me répète, mais si tu as le moindre soucis quand à ta fiche, n'hésite surtout pas à demander. ~ Bon courage, et merci de nous en tenir informé. ♥
Ah, et penses à rajouter le code pour la validation. Il se trouve dans le règlement. :3 |
| | | Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Lun 10 Déc - 15:30 | |
| Merci notre Noah! ♥
Nous allons mettre nos stats de suite.♥
Et le code, c'est déjà fait! Mais nous sommes farceuses!
EDIT: Refonte de la fiche pour un nouveau personnage, j'ai enregistré la fiche des jumelles pour pouvoir la conserver pour plus tard. o/ |
| | |
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Jeu 13 Déc - 12:43 | |
| Bon, comme convenue, je viens pour " juger " ton pouvoir.
Alors, comment dire... Je crois que tu es VRAIMENT partit trop loin dans tes délires. Tu es un kami du poireau donc tu incarnes le concept des poireaux. Et depuis quand un poireau peut être tranchant ? Peut être une arme rédemptrice ? Ca ne correspond à aucune des propriétés basique de ce légume. Et puis, tu m'excuses, mais cette histoire d'adorateur... Que tu en es une dizaine, une cinquantaine, voir dans un cas extrême, une centaine, oké, bien que je ne comprends pas ce qui pourrait attiré les gens pour vénérer un poireau... Mais disons que ce monde est fait de personnes étranges xD Eh bien, c'est pas avec aussi peu de fidèle que tu peux acquérir une grosse puissance dans ton pouvoirs. Pour avoir un culte réellement significatif, il faut que les fidèles ce compte par dizaine de milliers.
Voilà, bon courage pour le reste de ta fiche. |
| | | Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Jeu 13 Déc - 14:10 | |
| Bon ok,c'est drôle un moment mais si ça va pas pour le forum, 'faut le changer :B
J'ai donc modifié les pouvoirs pour garder l'idée et comme tu m'avais dit, en espérant que ça fasse un peu plus réaliste cette fois tout en gardant le côté invraisemblable. xD
Quand au culte, disons qu'elle a très peu d'adorateurs justement, mais elle a tendance à exagérer sa popularité. 8D Donc pour ce qui est de convertir plein de monde au Poireau, c'est là que tient la "fun part". :D
J'attaque le moral et l'histoire! |
| | |
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Dim 6 Jan - 13:46 | |
| Des nouvelles de cette fiche ? |
| | | Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Lun 7 Jan - 11:06 | |
| Oui oui, je reprends dès que je peux! Je suis en période de transition fêtes/examens donc c'est assez difficile pour moi de consacrer du temps à ma fiche. ^^'
EDIT 16/01/13 à 20:22: Période d'exams presque terminée, je vais d'ores et déjà pouvoir reprendre ma fiche! |
| | | Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Jeu 24 Jan - 15:13 | |
| Double post (sorry! >w<) pour la partie 2 de l'histoire! La partie 1 est dorénavant lisible. Personnalité: 100% Physique: 100% Mental: 100% Histoire partie 1: 100% Histoire partie 2: 100% Pouvoirs: 100% Stats: 100% Objets: 100% - Spoiler:
An 1359
Le Daimiyo et la Déesse tombèrent amoureux, Et bientôt ils se marièrent et ils vécurent heureux Mikoto maintenant devenue une Fujiwara Elle fut à même de gouverner aux côtés de son "roi".
Et bientôt le domaine accueillit un heureux évènement La déesse donnant enfin au seigneur un enfant L'héritier de la famille, du sang divin de Mikoto Fut élevé patiemment par sa mère au sein du château.
Fujiwara Tatsuya. Le fils de Fujiwara Mikoto et Eboshi. La déesse, pour la première fois de sa longue existence, avait accepté de donner un héritier à sa nouvelle famille, tout comme elle avait catégoriquement refusé aux Soga dans le passé. Mais cette fois, c'était différent, elle aimait vraiment le Daimiyo, et rien ne suit les rendre plus heureux tous deux que d'avoir un jeune fils. Il avait maintenant 11 ans et était fort et prometteur. Seule sa mère était au courant, mais Tatsuya possédant du sang de Kami, il en était un lui-même. Le Kami des bambous pour être précis. Mais c'était un secret entre Mikoto et lui. Son père n'avait pas besoin de savoir cela pour être comblé. Elle n'avait pas pour autant oublié sa partenaire Koizume. Mais les sentiments de Mikoto commençaient enfin à fleurir. L'amour étendait ses racines en elle, après avoir été impossible pendant si longtemps. Fallut-elle qu'elle aie 740 ans pour pouvoir réellement aimer? La mécanique était en marche, et l'ivresse de ces nouveaux sentiments la gagnaient petit à petit, la détournant de son but principal. Pas un seul instant elle n'avait songé à bâtir son temple en demandant de l'aide à son mari. Fujiwara no Mikoto ne pouvait plus se satisfaire de cela. Elle était très amoureuse de lui, mais ces racines commencèrent à déborder... Notamment sur le capitaine Tansuke. Cela faisait un bout de temps qu'ils entretenaient une relation en secret du Daimiyo. Sans compter que leur plus grand secret lui était encore inconnu... En effet, Tatsuya, leur fils, était en réalité l'enfant illégitime de Mikoto et Tansuke, et non d'Eboshi. Bien que la déesse l'élevât comme un Fujiwara, le sang des Tanayama et des Kamis coulait dans ses veines. Même l'enfant ignorait que Tansuke était son vrai père. Le capitaine quant à lui, jouait un peu le rôle de l'oncle, heureux de pouvoir voir en secret son enfant grandir. Ce secret dura 11 ans. Jusqu'à ce qu'il s'en aperçoive.
Eboshi jouait ce jour-là avec son enfant lorsqu'il s'aperçut qu'il n'avait ni les yeux de sa mère, ni les siens. Ils étaient brun clair. Lui les avait noirs. Mikoto les avait vert. Cherchant une explication, il n'en trouva qu'une possible...
-Ton fils n'est pas de moi, se fâcha-t-il contre Mikoto. Qui est-t-il? Je finirais bien par trouver! C'est alors que Tansuke fit irruption pour défendre sa bien-aimée. -Il s'agit de moi, Seigneur. J'ai agi par amour aveugle. Ne faites de mal ni à l'enfant ni à Mikoto, c'est moi qui doit porter la responsabilité. Et si vous touchez à un seul cheveu d'elle ou de mon fils, je me verrais dans l'obligation de vous provoquer en duel. -Tanayama! C'était donc vous! C'est un acte d'insubordination, non même, de rébellion! Et toi, Mikoto, tu est complice de cela! Toi et ton fils! Vous êtes tous les trois coupables de trahison! -Fujiwara-sama, vos accusations sont justes. Néanmoins, en tant que père, j'ai le devoir de protéger ceux que j'aime!
Le duel était inévitable, et Mikoto ne pouvait qu'en redouter l'issue. Quelque soit l'issue, elle perdrait tout être cher à nouveau. Car elle était complice de la trahison, et la trahison est passible de mort, en ces temps où la loi faisait peu cas de la vie. Et bien sûr, les criminels -elle en était une désormais- sont toujours punis par la loi, si injuste soit-elle. Elle qui pensait faire le bien comme une déesse... Elle n'avait encore une fois fait que le mal. Elle décida de cacher son enfant avant que les gardes n'arrivent, le confiant aux eaux d'une rivière en espérant que bien vite, il trouve une famille pour l'adopter. Cela lui fendait le coeur, mais elle et Tansuke pensaient que cela vaudrait mieux pour lui. L'enfant en larmes dût accepter son destin, et il partit sans se retourner, mais non sans serrer d'abord ses parents dans ses bras et leur dire adieu.
Jamais l'on ne su ce qu'il devint.
Les gardes rattrapèrent le couple adultère avant qu'ils ne s'enfuient. Mikoto voulut se défendre, mais Tansuke tint à régler définitivement cette histoire avec le Daimiyo. Il l'écarta donc et défia Fujiwara Eboshi en duel, laissant Mikoto en retrait. Celle-ci ne pouvait s'enfuir à cause des gardes, et elle n'avait aucune arme sous la main. La force et les ruses shinobi ne suffirait pas face à ces sabres. Elle était piégée... Leur seule issue possible, que Tansuke soit victorieux... Mais le sabre qui se ficha dans le ventre de celui-ci et répandit son sang à terre n'était pas de cet avis. Mikoto, une fois de plus, croyait revivre le cauchemar de Koizume... Et l'ex-capitaine de la garde eut tout juste le temps de lui dire qu'il l'aimait avant de rendre l'âme. Mais cette fois-ci, Mikoto, aussi affligée et désespérée par la mort de son amant, ne pourrait échapper à son destin. Elle le rejoindrait, et pas plus tard que maintenant.
-Tu dois être punie pour ta trahison, tu mourras donc. Mais te tuer ici et tout de suite serait trop simple pour ce que tu as fait.
Le Daimiyo en colère contre son ex-épouse ordonna que l'on attache nue Mikoto dans la forêt de bambous, au-dessus d'une jeune pousse.
-Le bambou pousse d'environ un mètre tous les jours... Nous reviendrons lorsqu'il aura traversé ton corps de part en part et que ta punition aura été juste.
Voilà... La Déesse des poireaux était à nouveau seule. Elle pleurait de toutes ses larmes. Non pas parce qu'elle venait d'abandonner son fils, de voir son amant se faire tuer sous ses yeux, de se faire condamner à mort par celui qu'elle aimait tout autant, niée, ni parce qu'elle mourrait sans doute d'ici la fin de la journée, transpercée par le bambou affûté qui lentement remonterait depuis entre ses jambes jusqu'à travers son torse, lui causant d'atroces souffrances. Mais parce qu'elle avait encore failli à son rôle de déesse. Et que sa quête s'achèverait, à défaut d'avoir retrouvé la dignité, dans la pire des humiliations possibles.
Tout espoir décomposé, la déesse se retenait de crier. La pousse pointue pénétrait déjà sa chair lentement et son sang perlait sur le sol, elle était en sueur, le souffle court. Ses larmes de Kami ne pourraient rien pour elle, ni le Poireau, ni personne. Elle se consolait en priant pour retrouver Tansuke et Koizume dans la Plaine Céleste. Sa vie s'achevait ici. Elle regrettait tout. Tout n'avait été qu'échec. Tout n'avait été qu'erreur. Si seulement elle pouvait retourner en arrière, pouvoir tout recommencer, ou mieux, ne jamais avoir existé du tout...
Alors que sa dernière heure approchait, ses entrailles torturées par la pointe du bambou, elle vit comme une lumière. Elle délirait sans doute? Cette douce lumière qui vous enveloppe, vous réchauffe, vous enlève toute inquiétude. Elle eut un sourire.
Lorsque les gardes revinrent pour détacher le corps de Mikoto, le lendemain matin, il n'y avait plus rien. Juste un sol teinté de sang rouge et au milieu, comme éclos de nulle part, une pousse de poireau.
L'esprit de Mikoto dormait profondément. Elle ne le savait pas, mais sa foi envers les poireaux, dans l'ultime souffle, l'avait sauvée... Le Roi des Poireaux l'avait sauvée.
Epoque Moderne - Seconde Guerre Mondiale
6 août 1945
La terre tremble. Les vents hurlent. Les vies s'éteignent par milliers. Bientôt le ciel se couvre d'ombre et une pluie de mauvaise augure tombe sur les sols ravagés. Ouvrant les yeux, la Déesse se retrouve sans savoir où elle se trouve. Quelle est cette lande dévastée? Elle aurait juré qu'elle s'était endormie dans une forêt verte de bambous. Elle était nue, et de nombreuses feuilles de poireau collaient à son corps. Elle venait à peine de sortir d'un long sommeil, comme si elle était née pour la seconde fois. Ce poireau géant, sa matrice, l'avait gardée du danger. Mais combien de temps avait-elle dormi au juste? Où était-elle, qu'était devenue cette lande verte qu'elle se rappelait arpenter autrefois?
Tiens? Entre les feuilles du poireau... là, une lettre! Mikoto se mit à la lire... Elle parlait d'une île lointaine, un refuge... Hiromae. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle savait que, par tous les moyens, sa fuite de la désolation de son pays la pousserait vers cette île. C'était, qu'elle le veuille ou non, sa prochaine destination. Mais qui diable avait bien pu la lui envoyer? Ou non, comment l'avait-elle reçue?
S'extirpant du légume qui l'avait enveloppée et le sortant de terre, elle se confectionne un vêtement rudimentaire de feuilles de poireaux et s'enfuit loin de cette terre désolée, vers le sud de l'île d'Hiroshima. Que le monde avait changé... Les paysage, les villages, tout ça avait tant changé. Elle ne reconnaissait plus les étranges tours de pierre, les routes noires et dures comme l'asphalte, ces effrayantes... choses roulantes en métal, que conduisaient les gens. Apeurée, elle ne savait plus où se cacher, trainant son poireau derrière elle, et restait cachée de ce monde étrange que le Japon était devenu pendant son absence...
Fuyant la désolation du nord de l'île, elle fit route au hasard jusqu'à une ville portuaire, cherchant de quoi s'abriter pour la nuit. Elle ne possédait aucun argent, elle devrait donc frapper aux portes pour trouver une âme bienveillante voulant bien l'héberger, seulement pour la nuit.
Or, la chance se trouva avec elle, tombant sur un Yôkai solitaire, vivant là caché, se faisant passer pour un humain. Il reconnu tout de suite en elle l'essence d'une Kami et se fit un devoir de la recueillir. Elle ne connaissait rien du monde, était complètement perdue, et voir une déesse dans cet état d'impuissance le toucha. C'était comme un aigle en cage, l'oiseau est trop majestueux pour être captif. Il la reçut donc sous son aile et l'installa dans sa chambre, lui donnant de quoi manger, boire et se réchauffer. Lorsque Mikoto lui demanda enfin où elle se trouvait, il se mit à lui raconter l'histoire.
Pendant votre absence le Japon fut enfin unifié Il est devenu un pays parfaitement développé Les seigneurs ont fait bâtir maintes oeuvres séculaires Et durant de longues ères le japon resta prospère
L'on a inventé de nombreux engins plutôt étranges Des chariots qui roulent tous seuls ou bien des presse-oranges L'homme a maîtrisé de nombreuses énergies naturelles Sa technologie lui permet même de parcourir le ciel
Puis voilà qu'une guerre éclate à l'échelle mondiale, par deux fois, en Europe, c'est le chaos total, Des milliers de victimes et maintenant les Américains Bombardent le pays avec 'l'Arme de Demain".
Ils parlèrent pendant longtemps, jusqu'au soir, le Yôkai lui apprenant de nombreuses choses à propos de cette époque tout en prenant soin d'elle. Petit à petit, les souvenirs de la déesse revenaient, et se voyaient complétés par ces explications passionnées. Elle se reconstruisait une mémoire de synthèse. Ses souvenirs précédents lui paraissaient cohérents, du moins jusqu'à ce qu'elle se rappelle perdre Koizume il y a pratiquement 600 ans. Plus rien ne lui venait ensuite... Et certainement pas comment elle s'était retrouvée là, à naître à nouveau dans le Roi des Poireaux. Mais ce dont elle se rappelait surtout, c'était de son but. Elle avait un honneur à retrouver.
Le Yôkai, se sentant concerné par la volonté de repentir de la déesse, lui accorda une chance de se refaire... Et lui indiqua la direction du prochain port à prendre, où elle pourrait embarquer pour Hiromae...
9 Août 1945
Mikoto avait laissé son compagnon d'infortune Et faisait route vers le prochain port sous l'éclat de la Lune Le soleil allait bientôt sortir de derrière l'horizon, Elle-même n'était plus très très loin de sa destination.
C'était le port le plus proche qui affrétait les navires à destination d'Hiromae, et quand vint l'heure de partir Mikoto parla au Kami des bateaux, prête au départ, Embarquant enfin sur le navire, il était temps qu'elle s'en aille.
Au loin l'on entendit comme une grande explosion à des centaines de kilomètres, on vit le champignon De l'arme atomique lâchée par les américains Sur la ville de Nagasaki en 1945.
La déesse prit peur, il lui tardait de s'en aller Heureusement pour elle les amarres furent vite larguées Ayant le sentiment d'échapper à quelque chose d'affreux, Enfin elle quittait son pays qui tomberait en ruines sous peu.
12 Août 1945
Après trois jours de mer, l'on annonça enfin à bord que Hiromae était en vue. Soulagement pour la déesse, qui serrait contre elle la lettre d'invitation à l'île, comme une promesse d'un avenir meilleur. Tout ce qu'il lui restait, c'était son Roi des Poireaux. Peut-être pourrait-elle le vendre en arrivant, une bien belle somme pour un poireau aussi exceptionnel? Non, pas question de le céder, ce poireau l'avait vue naître, à deux reprises, se réincarnant à chaque fois: il était déjà le troisième du nom de Roi des Poireaux. Lorsqu'elle aurait construit son temple, il en sera le coeur, la clé de voûte, puisque c'est lui devant lequel ses fidèles viendront se recueillir. Enfin, avant devait-elle peut-être trouver les fonds nécessaire à la construction... Une chose est sûre, elle venait sur cette île avec une et une seule idée en tête: achever son but et regagner sa dignité de Déesse.
Mais bien vite, lorsque l'île se profila à l'horizon, englobée par cette à peine visible distorsion que formait le bouclier d'Hiromae, penser à son projet fut le cadet de ses soucis. Alors la voilà, cette Hiromae, cette nouvelle terre où elle pourrait se reconstruire, fuir son passé, et se faire un avenir... Immédiatement, elle fut prise d'affection pour cette terre émergée, la considérant déjà comme son nouveau pays alors que le navire traversait, comme l'indiquait la voix du capitaine via les hauts-parleurs, le bouclier vivant de l'île, chargé d'analyser les arrivants. Sentant à peine son étreinte, Mikoto eut à peine le temps de réaliser qu'elle était déjà passée de l'autre côté de la barrière. Adieu, le monde extérieur! Elle se tourna et fit un bref signe de main vers l'endroit d'où elle venait. Il était temps de commencer une nouvelle vie!
Les migrants arrivèrent un peu plus tard dans la soirée. Lorsque le navire apponta aux docks du village de Liniar -c'est le nom qu'elle entendit des rares conversations qu'elle pouvait comprendre en Japonais- , et qu'elle posa le pied à terre, elle sentit comme une vague de trac l'envahir. La voilà lâchée dans la nature, elle qui était venu sans affaires, sans rien, qu'un billet de voyage et un kimono fait de feuilles de poireaux. Première étape: suivre les voyageurs qui étaient avec elle et se faire scanner par le "MIYU", qu'elle comprit être le bouclier de l'île qui la rendait invisible de l'extérieur, et remplir les formalités lui permettant de rester sur l'île. L'attente fut longue, mais le jeu en valait la chandelle.
Quelques années plus tard - 1949
Mikoto s'était enfin installée sur cette île dans le but de poursuivre sa rédemption. Seulement, n'ayant aucun revenu valable, elle était obligée de vivre de petits boulots au jour le jour, comme une simple citadine. Elle s'était fait quelques rares connaissances dans une banlieue de Liniar, et se faisait embaucher par qui voudrait bien d'elle. Le vieux poissonnier, le marin de passage... Tous voyaient en elle une jeune fille très gentille et serviable, il n'en était rien. Bien que la personnalité rigide et puissante de Mikoto se fût adoucie avec le temps et la perte de ses souvenirs plus récents, elle n'en restait pas moins une personne un peu trop austère et taciturne. Ce qui la motivait vraiment, c'était l'argent, évidemment. Elle n'avait même pas de quoi s'offrir une habitation digne de ce nom, alors comment ne pas compter chaque piécette dans l'attente d'avoir assez pour construire un vrai temple?
Sa cabane, un peu à l'extérieur de la ville, était faite de simple planches de bois de récupération et de racines entrelacées, mais c'était suffisant pour, grâce à son pouvoir, outil depuis toujours, les rendre aussi solides que le roc. Elle avait déniché quelques graines pour semer des poireaux et avait fait un petit carré de terre afin de les cultiver selon la "tradition ancestrale". Ces poireaux sacrés, constituant sa seule source de revenus permanente, elle les revendait au marché pour une faible somme lorsque les fonds venaient à manquer. Lentement, mais sûrement, elle amassait un petit pécule, mais cela ne représentait pas même 1% de ce qu'elle avait prévu d’utiliser pour la construction. Son projet était à l'ampleur de sa quête: rattraper plusieurs siècles de honte avec une demeure divine d'une magnificence inégalée.
Elle entendit alors parler du système de quêtes d'Hiromae. Des gens payeraient de bonnes sommes pour l'accomplissement d'une mission? Cela lui paraissait beaucoup plus rentable que le travail au noir et le sacrifice de poireaux divins, et surtout, plus noble. Elle devait immédiatement viser les mieux payées, pour avoir une chance d'être grassement récompensée.
Partie se renseigner au bureau de la ville, elle prit connaissance du système de Licences, comme quoi seule la licence adéquate lui permettrait de prendre les quêtes de bon niveau. à sa grande indignation, même les plus simples nécessitaient une licence qu'elle n'avait pas. Elle s'était décidée: elle passerait les tests d'aptitude, et viendrait ensuite réclamer sa place au sein des missions les plus rémunérées, qu'importe le danger.
-Très bien, je vais les passer vos licences, si vous y tenez tant que cela.
1950
Elle s'était préparée seule. Elle s'était entrainée. Elle avait revu tous les points nécessaires pour parfaire ses connaissances. Elle avait même fait des choses inutiles -dût-ce arriver tout de même, sait-on jamais-, tout pour se préparer au pire. Elle était donc fin prête... à passer ses "examens"!
C'est avec fierté et conviction que la déesse vint se présenter au comptoir des quêtes, annonçant qu'elle comptait passer les tests d'aptitude nécessaires à l'obtention de hautes licences. Lorsqu'on lui demanda "Pour quelle licence souhaitez-vous postuler?" elle répondit avec assurance "Toutes.", causant l'hilarité de l'examinateur. Il n'y avait pourtant là pas de quoi rire, c'était réellement son ambition, et il lui tardait de commencer.
Inutile de dire que lorsque vint le temps de passer aux choses sérieuses avec les licences D et C, elle ne fit qu'une bouchée des objectifs des missions qu'on lui avait confiées. Sitôt partie seule, sitôt revenue. à la fin, l'examinateur qui devait valider ses quêtes finit même par craquer et faire une petite crise de nerfs, mais, que voulez-vous. On n'apprend pas aux vieilles déesses à faire de la soupe de poireau.
-Ces tests ne sont rien pour une ancienne Shinobi du clan Sasori. Pas même un échauffement. Disait-elle.
Et le pire, c'est qu'elle en voulait encore! Accéder le plus vite possible aux plus hautes, peu importe la difficulté. Devoir passer de simples tests comme ceux-là relevaient, pour elle, de l'épreuve de confiance absolument inutile et gratuite. Enfin, tant qu'elle recevait un peu d'argent grâce au succès de ces missions...
-Félicitations, vous avez maintenant une licence de rang C. -Merci beaucoup. -... -Excusez-moi? -Vous avez oublié quelque chose, madame? -Je viens me présenter pour passer une licence de rang B.
Au grand dam de l'examinateur, elle voulut bien sûr enchaîner immédiatement. Allez allez, vite vite vite! C'est pas le moment de lambiner! Malgré la consternation du gérant, elle tenait à ne perdre aucune minute.
Cette quête s'avéra un peu plus difficile et plus au goût du défi de Mikoto. Enfin un vrai petit aperçu de ce qui l'attendait aux rangs supérieurs. Mais bon, c'était toujours un peu trop facile une fois la technique prise, et, bien qu'elle s'y cassait les dents à réfléchir au début, elle triompha, après quelques essais prudents, de la créature malicieuse que l'on lui avait demandé de chasser. Non pas qu'elle fût particulièrement redoutable à neutraliser, mais la chose se laissait difficilement prendre au piège. Elle dût recourir aux meilleures techniques de Shinobi afin de l'appâter et la mettre hors d'état de nuire aux pauvres fermiers.
L'examinateur avait l'air ennuyé de la suivre dans son parcours chaque fois qu'elle revenait victorieuse, mais elle ne montrait pas le moindre signe de fatigue, et plutôt que de faire une pause, elle voulut passer directement aux quêtes de rang A. Le surveillant ne pouvant point y couper, dût lui donner sa mission pour qu'elle l'accomplisse.
Pourtant cette fois, il n'était plus question de rire. Chargée d'arrêter un couple de hors-la-loi en fuite, la déesse faillit à son devoir et les laissa s'échapper... Motif? Au moment de confronter le premier d'entre eux, ses forces la quittaient et la laissaient sans défense... Pour finalement être rossée et laissée pour compte par son adversaire. Voilà qui couperait à l'orgueil de la déesse, de vouloir enchaîner les quêtes sans faire de pause. Heureusement pour elle, les secours la retrouvèrent à temps, bien que ses jours fussent encore bien assurés. Mais une chose est sûre, elle avait failli à sa quête, et se lamentait d'avoir été une idiote impatiente. Elle et son dégoût de l'échec, ça lui faisait un choc.
Epoque Actuelle
Années 1980
Même 30 ans après, elle ne s'était pas remise de cette dernière quête ratée. Elle avait repris une vie moins trépidante que celle d'aventurière et se contentait d'assurer sa rentrée d'argent en prenant, une fois de temps en temps, une quête B ou deux, mais rien qui puisse assurément subvenir à ses besoins. Par souci d'économies, elle ne s'était même pas occupée de changer sa petite cabane, dans laquelle elle vivait depuis maintenant près de 35 ans. La vente de légumes lui fendait trop le coeur et était trop peu rentable pour être sûre, alors elle dût se plonger un peu plus dans le déshonneur...
Prête à tout pour quelques sous, Elle avait monté une boutique ambulante qui vendait toutes sortes de choses -principalement des souvenirs qu'elle ramenait de ses missions-, qu'elle transportait de ville en ville pour colporter ses biens et ses poireaux. Mais ce n'était qu'une face cachée de la colporteuse, puisqu'en réalité, c'était une escroc. Elle revendait illégalement ses produits pour un prix largement supérieur à ce que cela valait... Trempant également dans quelques affaires malhonnêtes, elle eut rapidement quelques petits problèmes avec la justice d'Hiromae... Enfin, heureusement pour elle, elle était trop maline pour se laisser attraper. Elle est toujours impunie depuis. Eh, n'est-on pas formé chez les Shinobis à l'art de la tromperie et de la ruse pour rien?
Mais même l'argent sale ne suffisait pas. Elle devait acheter des fournitures pour cultiver ses poireaux, acheter des provisions, et tout le reste... Elle ne s'enrichissait toujours pas davantage, et avec sa tendance panier percé, ça ne s'arrangeait guère. Peut-être était-il temps de s'y remettre sérieusement?
Revenant au bureau des quêtes, elle vint réclamer avec fermeté un nouvel examen de passage à la Licence A. Et cette fois-ci, pas question d'échouer. Elle avait patienté 30 ans, elle était fraîche et dispo, il était question de la réussir du premier coup cette fois.
En fait, cette fois-ci fut si brillante qu'on lui proposa d'entrer à l'Académie... Des gens possédant son talent se devaient d'occuper une place un peu à leur convenance dans Hiromae, un endroit où elle pourrait, par exemple, être correctement formée et apprendre à développer son potentiel incroyable.
Mais ça ne convenait pas à Mikoto. Rester enfermée là à apprendre des choses ne l'intéressait pas, ce qui l'intéressait, c'était de réparer cette erreur qu'elle avait commise il y a longtemps. Et elle venait surtout de réaliser une chose: ces quêtes de rang A, non seulement étaient assez bien payées pour qu'elle en fasse une affaire rentable, mais elles étaient également assez difficiles pour susciter l'admiration des quelques gens qui avaient vent de ses exploits. La gloire? Une affaire intéressante. Imaginez ce qu'elle serait si elle menait à bien une quête de rang S...Il n'est pas gloire plus délicieuse et plus rassurante que de se distinguer par des faits d'armes. Peut-être que mener des quêtes assez dures pourraient l'aider à regagner la confiance des autres?
Aujourd'hui, 2011
Eh bien nous y voilà, à peu-près tout est dit sur l'histoire de Fujiwara no Mikoto, dans les grandes lignes en tous cas. Les dernières années après sa Licence A? Elle s'est entraînée afin de passer sa S. Mais la difficulté croissante des missions l'encouragent à se fortifier de plus en plus. Il n'est nul moment où elle ne perde de vue son objectif: son Temple du Poireau. Elle vit entre justice et crime, tenant avec bravoure Kusanegi, le roi des Poireaux, lors des quêtes, se cachant dans l'ombre lorsqu'elle menait ses activités illégales. Voilà, c'était ça, sa nouvelle vie. Lorsqu'elle repensait à tout ce qu'elle avait pu vivre, son passé pesant et éclaboussé par la disgrâce, et son présent d'ascension et de rédemption, progressant petit à petit vers la victoire, elle s'est remarquablement attachée à Hiromae. Ayant pu enfin s'offrir une cabane décente, elle a déménagé vers la capitale de l'île, pour viser des activités plus riches et mieux payées. Avec son petit réseau de connaissances, le Culte du Poireau ne tarderait pas à enfin se diffuser et qui sait-, peut-être pourrait-elle un jour retourner à une vie simple, celle d'une véritable déesse, aimée de ses fidèles et respectée de tous.
Gloire au Poireau!
Et c'est au clair de lune, les jambes baignant dans l'eau chaude Que la déesse, dans son bain examinait les choses S'offrait à elle assurément un futur radieux Ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne puisse rejoindre les cieux!
[En parallèle: Le fils de Mikoto est le Kami des Bambous et est destiné à devenir une légende. Il en veut à sa mère pour avoir trahi la confiance de son père, et de lui avoir menti sur son véritable paternel.]
Dernière édition par Fujiwara no Mikoto le Lun 25 Fév - 20:34, édité 3 fois |
| | | Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Jeu 31 Jan - 17:09 | |
| Triple post (Vraiiiiiment désolée! ><) Pour dire que mon histoire, mes pouvoirs et mes objets sont enfin complétés. Fiche finie! En attente d'éventuelles modifications à apporter si vous trouvez que quelque chose ne va pas! - Spoiler:
J'en aurais bavé pour l'histoire :D
EDIT - Spoiler:
En cours de réflexion sur un personnage de secours au cas où Mikoto semblerait trop tirée par les cheveux. Au point où j'en suis si de trop grosses modifications sont nécessaires pour que le perso soit décent, je préfère recommencer une troisième fois que de revoir tout partout où ça a foiré D8
|
| | |
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Lun 25 Fév - 19:36 | |
| Alors, venons-en à notre analyse après cette longue attente dont nous tenons une fois de plus à nous excuser.
Il n'y a rien à redire pour le physiquement aussi bien que pour le moral. Le personnage est bien défini dans l'un comme dans l'autre cas, on se le visualise parfaitement comme si on l'avait face à nous. Mikoto est d'ailleurs assez originale en soit, bien qu'elle paraîsse excentrique voir même barré, mais c'est justement ce qui la rend intéressante.
Pour l'histoire, je tiens d'abord à dire qu'elle est vraiment plaisante à lire, aussi bien de part le contenu que la manière de l'avoir rédigée. La lecture est fluide et on se plonge vraiment dans celle-ci, bref, rien à redire de ce côté là non plus. Mais il y a néanmoins quelques points à revoir, à commencer par le fait que le Clan Soga ne fait pas partie de la famille impériale. ^^' Ensuite, un point qui revient deux fois : le fait d'entendre parler d'Hiromae « comme ça ». C'est l'unique havre de paix pour les monstres, mutants et autres abérrations de ce genre, aussi n'est-ce pas quelque chose que l'on peut entendre dans une taverne, ce serait bien trop risqué. Et même plus tard, avant qu'elle ne revienne à la vie, elle ne pourrait pas rejoindre l'île comme ça sans y avoir été invitée, elle doit nécessairement avoir reçue la lettre d'invitation. Détail à ce sujet : c'est le Kami des bâteaux qui amène les gens sur l'île, aussi n'avait-elle pas besoin de payer son titre. ^^
Mais revenons-en à ce qu'il se passe dans son histoire avant l'arrivée sur l'île : en soit, si elle avait été mariée à un clan connu, que ce soit dans une branche importante ou peu influente, Mikoto aurait due être consignée, d'autant plus car ils avaient connaissance du fait qu'elle soit une Déesse. Et à ce sujet : les Dieux Japonais ne sont pas déchus comme tu le dis, la punition de Mikoto étant la perte de ses fidèles, c'est amplement suffisant.
Ensuite, il y a un point que j'aimerais que tu éclaires, c'est comment elle a fait pour renaître durant la torture avec le bambou. En soit, tu ne possèdes pas de pouvoir qui pourrait permettre une telle chose, ou alors ce n'est pas précisé, aussi je m'interroge donc à ce sujet.
Et enfin, il n'est pas possible de passer les rangs de licence sans avoir fait plusieurs quêtes à chaque pallier.
Voilà donc pour les points dérangeant au niveau de l'histoire, mais qui je tiens une nouvelle fois à le préciser, était très plaisante à lire ! o/
Maintenant, les pouvoirs font dans l'ensemble vachement technique en fait, surtout que Youryokuso Makousen va être difficile à mettre en place une fois en jeu. Enfin, il faudrait clairement définir le temps qu'il fait à chaque poste pour les saisons où c'est plutôt aléatoire, mais bon, après pourquoi pas.
Ensuite, il n'y a que le téléphone portable qui me fait un peu tiquer dans l'équipement, déjà parce que c'est rare sur Hiromae, mais qu'on ne sait pas du tout d'où il vient.
Voili voilou ! ~ Bon courage pour les modifications et encore désolé pour l'attente ! :3 |
| | | Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Lun 25 Fév - 20:42 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Lun 25 Fév - 22:43 | |
| Ça me va pour les modifications apportées à l'histoire, à une exception près : il y a toujours le passage où elle entend parler d'Hiromae dans une taverne par un groupe de Youkai. Si ça a été corrigée pour la lettre, ce point là n'a pas changé. ^^'
Pour le pouvoir Moku Shizenteikousei, si j'ai bien compris qu'elle a pût renaître grâce à cette « persévérance du poireau » mais c'est bien trop tiré par les cheveux, surtout qu'au final, je verrais pas pourquoi elle peut renaître en trois jours alors qu'elle a mit des années dans l'histoire. De plus, si on se tient à ce que tu as dis dans ton histoire justement, elle renaît grâce au Roi des Poireaux, Kusanegi.
Pour ton équipement, je laisserais Eria juger de si c'est bon ou non en fait. ~ |
| | | Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Lun 25 Fév - 23:46 | |
| Modifs apportées (quelle sotte je fais, j'avais juste corrigé trop vite et oublié de changer le passage de la taverne xP) |
| | |
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Mar 26 Fév - 10:43 | |
| Bon je passe donc pour les équipements ainsi que les pouvoirs :p
Tout d'abord, comme l'a dit Noah, c'est une belle fiche qui est agréable à lire et bien construite.
Alors, pour l'armure déjà (enfin le kimono xD), on évite les bonus en DEF et RES directement, on met plutôt des bonus en DEFP, DEFM. Ensuite, cette dernière ce solidifiant uniquement grâce à ton pouvoir, je vois plus ça comme une technique (pour les bonus s'entend). Donc juste le kimono sans les bonus plus une technique derrière pour lui conférer des bonus est plus logique.
Même chose qu'au dessus pour les poireaux et le Roi des Poireaux. Ton équipement n'en est pas vraiment un, de base ce sont de vulgaires poireaux et ton pouvoir les renforce en combat => techniques.
Donc je pense qu'il faut juste que tu mentionnes ce que tu portes (soit, kimono + poireaux) pour ensuite faire des techniques qui leur sont associés.
En parlant de technique, je trouve que tes pouvoirs font justement trop "technique". Tout ça tiendrais dans un pouvoir non "chiffré" te donnant accès aux même choses via des techniques (qui elles seront chiffrés). Les pouvoirs sont donc a retravailler indépendamment ou non.
Pour être plus clair, c'est comme si une personne maitrisait le feu et mettait : boule de feu en premier pouvoir, puis mur de feu et enfin explosion... XD
Si tu as le moindre soucis hésite pas à me mp ^^ |
| | | Isolde Chardis Utopia Carte d'ID Pouvoirs: Inventaire:
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Mar 26 Fév - 15:11 | |
| Pouvoirs et Equipement corrigés! |
| | |
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] Mar 26 Fév - 16:17 | |
| Bon, tout ça me semble en règle maintenant ^^
Tu es donc validée ! Tu as le droit à 14 techniques ! Bon jeu ! ^^ |
| | |
| Sujet: Re: Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] | |
| |
| | | | Pauvres fous, ne touchez pas au poireau tout-puissant. [FINIE!] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|