Le 15 Août, à 10h

Les odeurs de la nourriture orientale embellit les narines de Mathias. C'est une bonne raison pour elle de faire un tour dans le marché de la ville pour remplir son garde-manger personnel. La jeune mercenaire observa la bonne nourriture exposé dans les stands avec les yeux gourmand. Elle n'hésita pas à acheter des mitarashi dongos ou des Daifukus en passant par du canard laqué tout prêt.

Le sac bien remplis, elle continua à regarder les stands qui ne contenait pas seulement de la nourriture. Certains exposaient des petites décorations orientales comme des petits Maneki Neko ou des darumas, d'autres vendaient des bijoux, des vêtements traditionnels ou des fleurs. Mais Mathias est seulement au marché pour la nourriture, donc à quoi pouvait servir d'acheter des objets alors qu'elle avait personne à qui elle pouvait les offrir à part quelques uns, mais elle ne connaissait par vraiment leur goûts pour ces lubies et que les gens auxquels elle a sympathisé n'était pour le moment des connaissances, de plus qu'elle n'avait pas eu l'occasion de les revoir.

Pour Mathias, cette journée fut apaisante du fait que personne ne l'embêtait depuis hier soir avec une elfe pot de colle qui la prenait pour un jeune homme. Heureusement pour elle car une journée comme ça ne devrait pas être gâché. Elle espéra même que ce moment de sérénité durera plus longtemps.[right]

[i]La vie est bien fade quand on ne mange plus, cela faisait environ deux semaines qu'il n'avait rien avalé hormis les quelques glaces qu'on lui avait proposé. Pour dire vrai il n'avait pas réellement faim, mais l'envie d'un savoureux plat concocté par ses soins, autrement dit encore un truc quasi-carbonisé, lui donné bien envie. Il ne s'était encore jamais rendu au marché, faut dire qu'il n'avait pas beaucoup bougé de la pension, mais cette fois ci il voulait communiquer avec du monde. Et la nourriture oriental ne lui aurais pas fait de mal, après tout il n'en connaissais pas un traître mot. C'est dans cet état d'esprit qu'il partit en direction du marché.

Déstabilisé est un bien petit mot par rapport à son ressenti. Tout ce monde autour de lui, ces couleurs, ces odeurs et ces aliments des plus étranges le prirent de cours. Cela dût ce voir car deux personnes face à lui eurent un drôle de regard. Devrais-je vraiment m'engager plus loin ? C'était la seul question qui lui vint à l'esprit. Un choix bien difficile à faire, mais finalement il continua son chemin à la recherche DU repas qu'il allait se faire. Marchant à la droite de la rue, observant chaque stand les uns après les autres, ne comprenant pas toujours l'utilité de chaque objets. Mais rien n'empêchais ce sentiment de mal être du à la foule le submerger. Commençant à s'affoler un peu, notamment à cause de l'autre qui lui parlais de chose effrayante à faire. Il faillit tomber mais ce retint sur le poteau d'un stand. Il reprit son souffle durant quelques secondes avant de repartir. Ne prêtant plus vraiment attention au stand il voulait surtout sortir de cette foule énorme qui l'entourait.

Il ne lui fallut pas dix mètres avant de rentrer dans une jeune personne. Une jeune demoiselle qu'il avait déjà entre-aperçut dans un cours au pensionnat. Il se redressa avec une main derrière la tête, d'un air très gêné il ouvrit la bouche, mais aucun mots n'en sortirent . . .

Sans s'y attendre, quelqu'un avait bousculé Mathias. Énervée que quelqu'un ai gâché sa journée qui a pourtant bien commencé, elle se retourna rapidement en disant : "Regardez où vous allez, espèce de..." Mais elle coupa sa phrase en voyant la tête du bousculeur en question, qui était un homme gris de la tête au pied, dont sa couleur pouvait assortir avec son revolver en argent. Elle reconnu cet homme pour deux chose : sa réputation en tant que "Géant d'acier" mais qui n'est pas vraiment un géant, et du fait qu'il est un surveillant du pensionnat dont à chaque fois qu'elle le voyait, elle le surnommait "Men in Grey" du fait qu'il soit gris et qu'il est en costard/cravate.

La mercenaire fit un sourire sarcastique face à cet homme gris, bien qu'il la faisait marrer à chaque fois qu'il le voit. "C'est vous, monsieur Hauptmaan ? Toujours aussi grisonnant que d'habitude." disait-elle d'un ton purement sarcastique. Pour elle, c'était une habitude de taquiner ses connaissances en utilisant des termes de ce genre. "Quel bon vent argenté vous amène par ici ?"

Spoiler:

Il baissa son bras et repris ses esprits rapidement. " Je te pris de m'excuser je ne t'avais pas vu. ". Ses jeux de mots volaient à foison, comme d'habitude d'ailleurs, elle commençait même à se répéter. Mais aujourd'hui il était zen et tranquille, c'était une belle journée et le simple fait de rencontrer quelqu'un qu'il connaissait déjà légèrement lui remonta le moral de plus Il n'avait rien dit depuis son départ du pensionnat et c'était tant mieux ainsi.

Mince elle commence à s’impatienter devant toi, dit quelque chose . . . "Oui ça va je me portes bien et toi " et mince, boulet va, dit quelque chose d'autre pour une fois que quelqu'un te parle . . . "Tu ne serais pas la petite Mat . . . Mathias ? Oui Mathias c'est ça je m'en souviens."
C'est bien tu y es presque, lance un sujet de conversation maintenant. Bon on est au marché elle a un panier remplie voila un sujet !
"Je vois que tu as fais tes courses, que vas tu préparer de bon à manger ?"
C'est bien, je vois que tu parles aux gens maintenant, je ne te suffit plus c'est ça ?, il se mit à tirer une tête étrange en reculant de quelques pas, l'air troublé, comme s'il venait de voir quelque chose de choquant. Il se prit la tête entre ses mains et chuchota deux petits mots "la ferme". Lorsqu'il chuchota ces mots la peau de son coup se souleva sur deux-trois centimètres, comme si quelque chose mouvait à l'intérieur, sa main se plaqua directement sur cette partie afin de caché le mouvement.

Aurais tu hontes de moi ? Cela me choque venant de ta pars, il se lâcha le visage et mit sa main dans sa poche, y fouilla rapidement et en sortit deux comprimer qu'il avala directement. Un léger rot sortit de sa bouche, son air gêné revint immédiatement et cela n'irait surement pas en s'arrangeant. Sa réaction était d'ailleurs des plus bizarre, malgré son visage et son physique il ressemblait actuellement à un adolescent pris en train de faire une bêtise. Il savait très bien qu'il riait de lui et qu'il n'hésiterait pas à lui faire savoir, cela sera dur à supporter. Mais heureusement pour l'instant les calmants faisait effets.
Je venais ici pour m'acheter de quoi me préparer un bon repas mais connaissant mes talents culinaire c'est mal barré . . .

Le surveillant s'était mit à s’excuser pour la bousculade. Mais la mercenaire pardonne lui facilement pas seulement par son statut de surveillant, mais aussi parce qu'il est différent des autres hiromaeens tout à fait banals. En effet, elle a déjà connue quelques têtes sympathiques, une chose rare chez elle.

Il me parla d'un ton assimilé à du copinage, ce qui ne dérangeait pas Mathias, mais quand il a prononcer l'adjectif "petit", elle retenait tant bien que mal sa colère suite à son complexe de taille. D'une gentillesse retenue, elle se mit à dire "Vous savez, à mon âge, je ne suis plus petite.". Mais heureusement qu'il avait commencé à parler de ses courses. Cela à dissipé sa colère.
"Effectivement. Mais c'est des plats déjà tous fait. Connaissant mes capacités désastreuses en cuisine, vaut mieux trouver autre chose pour remplir la panse."

Mais la garçonne remarqua un comportement bizarre de la part de son interlocuteur. C'était comme s'il était en conflit sur lui même, en beaucoup plus visible de façon gestuelle tel que mettre la tête sur ses mains en chuchotant dans le vide. Mais Konrad aura beau cacher son cou, Mathias avait immédiatement remarqué un mouvement dans cette partie. C'était la première fois qu'elle voyait ce genre de chose. C'est à se demander de quelle race est Konrad. Malgré cela, plus rien n'étonne la jeune fille.

Puis, il chercha rapidement des calmants dans sa poche pour les prendre, concluant à la fin un gentil et inoffensif rot, ce qui fait marrer intérieurement Mathias qui elle même n'était pas une personne aux bonnes manières. Mais comme si de rien était, il continua la conversation culinaire, bien que lui aussi avait des défauts sur l'art de la cuisine. Malgré ce spectacle inhabituel, elle reprit également cette conversation. "Nous avons quant même des choses en communs avec la cuisine. Hé hé hé !".