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| Sujet: Asuna Werewolf Sam 15 Déc - 20:10 | |
| Werewolf Asuna Hum. Il va nous falloir une strat pour celui-là, qui fait dps dans le groupe ? Need guardian pour tank svp !
Froide & Distante Feat Horo From Spice and Wolf |
INFOS GENERALES ❦ NOM : Werewolf
❦ PRENOM(S) : Asuna
❦ ÂGE : Environs huit siècles d'existence, elle a elle même oubliée.
❦ NATIONALITE(S) : Japonaise
❦ LIEU DE NAISSANCE : Périphérie de Tokyo
❦ ORIENTATION S. : Gladialosexuelle
❦ OCCUPATION : Professeure d'informatique collège/lycée. Apple chasseuse de quêtes.
❦ RACE : Inugami
❦ POUVOIR(S) : Invisibilité, souplesse animale, lien du maitre.
❦ NIVEAU DE LICENCE : Rang B
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PHYSIQUE Une peau blanche, pâle comme la lune. Des yeux d'un rouge sanglant, ardent. De longs cheveux roux-brun dégageant toujours une délicieuse odeur de noisettes et de sous-bois. Deux oreilles et une queue, touffues, de la même couleur que son pelage et donc les extrémités se terminent par une pointe de blanc . Le tout ne servant qu'à faire ressortir un visage exquis, dessiné à la perfection où on peut voir un petit nez retroussé surplombant des lèvre qu'on a envie d'embrasser et d'où dépasse la pointe de deux petites canines, anormalement longues.
En clair c'est cela Asuna. Que dire d'autre ? Petite, sans beaucoup de formes peut-être, mais qui s'en soucie quand on a un aussi beau visage devant soit ? L'important n'est pas le corps, c'est l'âme, et c'est bel et bien son âme que l'on voit dans les yeux de la jeune Inugamie. Enfin jeune, uniquement parce qu’elle est immortelle. Sinon elle vit depuis bien plus de temps qu'elle ne peut le dire. Sans que cela lui est laissé ne serait-ce qu'une seule marque vous remarquerez.
Enfin, c'est bien beau de décrire la splendeur d'un corps pareil, quand on sait les efforts qu'elle fait pour le cacher. Car oui, elle n'aime pas se montrer, se dévoiler ne serai-ce qu'un peu. Elle est ainsi, notre physique représente souvent notre esprit et celui d'Asuna aime se cacher, se retenir d'attirer l'attention. Ainsi sa tenue préférée reste les robes amples, simples et élégantes, qu'elle porte la plupart du temps chez elle et ailleurs. Et elle ne sort jamais sans rajouter son lourd manteau capuchonné en laine qui l'accompagne depuis maintenant bien des décennies. Ce n'est qu'ainsi qu'elle se sent en sureté dehors, camouflant ses attributs raciaux malgré la présence d'autres personnes de sa race sur l'île. C'est dur de changer plusieurs siècles d'habitudes.
En dernier vous pourrez remarquer ce petit sac en cuir qu'elle porte toujours autour du cou. Il s'agit de son sac sans fond. Qui la suit partout dans ses déplacements. Plus pratique qu'un sac à main, plus léger qu'un sac à dos et plus élégant qu'un cartable de professeur classique. Elle l'aime beaucoup, que ce soit pour ce qu'il y a dedans ou pour le côté décoratif de l'objet et pour rien au monde elle ne l'oublierai quelque part.
MORAL Son esprit n'est pas si facile à comprendre, ni même à décrire où à expliquer bien qu'il soit extrêmement simple en soit. Paradoxale non ? Elle a une façon bien à elle de voir les choses, façon forgée par une vie entière à se méfier des autres, à creuser l'écart entre eux et elle pour ne pas être blessée.
Oui … Si on devait définir la caractéristique principale de sa psyché, ce serai cela. Ce mur qu'elle a construit entre son cœur et les autres. Mur que personne en dehors de Gladiale n'a jamais réussi à percer. Encore maintenant, elle reste extrêmement méfiante, n'accordant jamais sa confiance, se tenant toujours prête et imaginant toujours le pire. C'est sa façon à elle de se protéger, de s'empêcher de souffrir. On ne peut pas comprendre ce que ressent réellement un Inugami devant la trahison, la fidélité étant leur raison d'être, c'est une douleur intenable que d'être confronté à des menteurs ou des manipulateurs. Hors aujourd'hui notre monde en est malheureusement remplie, d'où la confirmation qu'elle avait fait le bon choix en se coupant du monde.
Pourtant derrière ce mur, il existe une autre personne. Timide, douce, gentille et un peu ingénue. Mais cela personne ne le voit. Alors on considère Asuna comme une personne froide, hautaine et cachant ses sentiments et on s'arrête là, sans chercher à voir plus loin. De toute manière la demoiselle ne laisserai pas des gens en qui elle n'a pas confiance se rendre compte qu'elle n'est pas ce qu'elle semble être. Et comme elle n'a confiance en presque personne …
Un caractère simple et pourtant ô combien complexe.
POUVOIR(S) ❦ RACE : Inugami
❦ DESCRIPTION DE(S) POUVOIR(S):
Invisibilité : Asuna a découvert qu'elle possédait ce pouvoir alors qu'elle gardait la tombe de son maître décédé. Quand elle peut se concentrer suffisamment sans être dérangé ou sur le coup d'une émotion forte, elle peut se rendre invisible. L'air se met à crépiter de manière étrange autour d'elle et elle s'efface tout doucement pour ne plus que laisser du vide derrière elle. On peut toutefois toujours l'entendre, la sentir ou même la toucher, elle devient juste complétement visible à l'oeil nue mais rien d'autre.
Souplesse animale : De part son ancienne nature d'animale, Asuna est bien plus agile, précise et rapide qu'un être humain normal. Cela lui permet de faire des esquives plus efficace et d'être bien plus précises au tir que le commun de mortels. Cela se traduit par un bonus de +30 en DEX.
Lien du maitre : C'est bien connu, un chien sais quand est-ce que son maître est en danger. Pour Asuna le même genre de lien se créer avec l'être qu'elle aime le plus au monde, en l’occurrence Gladiale. Elle sait dont en permanence si il va bien, est blessé ou en danger de mort et ce peu importe la distance qui les sépare. Cependant ce lien n'indique en aucun cas où l'autre est ni de quel nature est le danger.
❦ STATISTIQUES :
TYPE : Aucun_ANO : Toutes FORCE : 0 _ DEF : 90 _ MAG : 0 _ RES : 80 _ DEX : 100 _ VIT : 100 DMGP : 0 _ DMGM : 0 _ DEFP : 765 _ DEFM : 680 _ PV : 10000
❦ OBJET(S) :
Asuna a acheté un sac sans fond à un magicien il y a un an de cela, elle le porte en permanence autour du cou depuis. Cela lui permet de ranger son fusil pour l'emporter partout avec elle. Elle s'en sert aussi dans un usage de tous les jours, dès qu'elle a besoin de quelque chose, hop elle le range dedans. Elle ne le révélera jamais mais elle possède aussi toute une collection de photo de Gladiale en train de dormir à l'intérieur de ce sac ainsi que sa toute première game boy.
Armement : [/u]
Sr-25, fusil moyenne-porté : Son joujou favori. Quand Asuna l'a monté, elle savait ce qu'elle voulait. Une machine de guerre custom afin d'être plus efficace à longue porté, une lunette de visé poussée, du poids supplémentaire, un trépied et un canon long ayant été montés dessus. Elle présente deux modes de tir : coup par coup et rafale. Dégâts : 600 - 800 DMGP. Portée : 800 mètres. Capacité spéciale : Inflige des dégâts supplémentaires et ne consomme pas de chargeur (mode coup par coup) quand elle est utilisée pour tirer sur une cible entre 100 et 800 mètre. Cependant Asuna a besoin d'être en position de tireur pour faire cela, ce qui le demande d'être au calme et concentrée, loin du combat avec une ligne de vue dégagée. A moins de 100 mètre, elle repasse en mode rafale et recommence à utiliser ses chargeurs. Différent type de balle peuvent être utilisés et la lunette permet des tirs d'une grande précisions. Elle peut aussi monter un silencieux sur le canon de l'arme pour les attaques discrètes.
Couteau de combat : La dernière arme d'Asuna, elle ne l'utilisera que dans les situations les plus désespérée. Elle ne nécessite pas de munitions mais ne peut s'utiliser qu'au corps à corps. Il s'agit du couteau de combat standard des commandos américains, on peut voir qu'il n'a presque jamais servis. Mais elle n'hésitera pas pour autant. Dégâts : +50 DMGP Portée : Corps à corps. Capacité spéciale : Ne nécessite pas de munition.
HORS RP Petite Phrase Perso
❦ WHO ARE U ? : Luna ~
❦ PRÉSENCE : 5/10 !
❦ COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENT LE TROUVEZ VOUS ? : J'ai suivis le gros loup là-bas. Rien à dire j'aime !
❦ CODE : Got it !
Dernière édition par Werewolf Asuna le Mer 30 Jan - 1:10, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: Asuna Werewolf Sam 15 Déc - 20:12 | |
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HISTOIRE - Spoiler:
Il y a un rp à l'intérieur de l'histoire (sous spoiler), si vous avez la flemme sautez-le ! Partie 1« Wouf wouf ! - Je sais, je sais c'est douloureux ... - Kaïï Kaïïï ! - Je sais, tu souffres mais ce n'est rien ... - Kaïïïï ! - Rien comparé à la douleur de te voir comme ça. - Wouf … wouf … - Tu sais à quel point je souffre, moi aussi, de te voir comme cela. - Kaï ... - Alors supportons le ensemble d'accord ? » Ce sont les derniers souvenirs de ma vie de chien. C'est assez ironique quand on sait ce que cela veut dire en langage humain. Car oui, en soit c'était vraiment une vie de chien. Je me rappelle encore. Toute cette nourriture, toutes ces bonnes choses juste devant moi, mais que je ne pouvais atteindre, hors de ma portée, juste à quelques millimètre trop loin. Ah oui … Je m'en souviens comme si c'était hier. Il a plu tous les jours. Sans jamais s'arrêter. La pluie tombait, tombait et je hurlais, hurlais de douleur devant lui, qui me répétait inlassablement les même mots … « Je souffre moi aussi. » Et son visage qui semblait si pitoyable, si triste, que je ne pouvais que le croire, moi qui était emprisonnée, là, le corps dans le sol, sans pouvoir rien faire si ce n'est écouter et essayer d'atteindre de quoi survivre, juste là, hors de ma porté. Cela a duré tellement longtemps … Il a changé les plats à chaque fois qu'ils devenaient immangeable. Combien de fois en tout ? Je ne sais plus, je me souviens de tout, mais pas de ça, je n'y prêtais pas attention à l'époque. Je ne comprenais pas. Je suppose que c'est comme ça que je suis morte. Sous la pluie battante, sous le regard de mon maitre, sans même ne serai-ce que m'approcher un peu de cette nourriture qui aurai pu me sauver. Je me souviens pas de grand chose, je ne pouvais plus parler, plus réfléchir, tout mon corps était engourdi … Puis j'ai juste fermé une dernière fois les yeux. Puis ce fut le déferlement de colère, contre tout, contre chacun et même contre moi. J'en voulais au monde entier, comme si des fleuves de laves coulaient dans mon corps et mon esprit. Et plus que tout je voulais le voir lui aussi mourir, souffrir autant que j'ai souffert, implorer pardon pour finalement rejoindre le grand néant. Mais quand je me suis tourné vers lui, auréolé de ténèbres qui enflaient mon âme, il était toujours là, me regardant toujours avec le même regard, comme si je n'avais pas changé, comme si il souffrait réellement autant que moi. Et tout autour de moi il y avait cette nourriture, tout cela qu'il avait préparé chaque jour pour moi, changé autant de fois qu'il le fallait. C'était mon maitre, mon seul maitre, il avait du faire cela pour mon bien non ? Il devait y avoir une explication. Il m'aimait de tout son cœur, je le savais. Alors les fleuves de laves ont disparu, remplacé par une paix incroyable, les ténèbres sont partis, laissant place à une douce chaleur et il m'a accueilli simplement à ses cotés, sans un mot, sous cette pluie battante et se ciel si gris. Oui ... Oui c'est ainsi que je suis morte. Que je suis devenu une Inugami. C'était il y a déjà bien longtemps … Je ne me souviens même plus de son visage … J'en rêve parfois de ces jours pluvieux et je pleure, doucement, dans mon sommeil. Combien de temps ai-je vécu ensuite à ses cotés ? Je ne m'en souvient plus non plus … Il m'a éduqué, m'a montré le vrai visage de ce monde, des hommes et même des autres. Il m'a expliqué comment et pourquoi il ne fallait jamais faire confiance à personne, pourquoi finalement, tous vous trahissaient, tous, comme il m'avait déjà trahi, comme je l'avais déjà trahi, comme le monde entier passait son temps à se trahir et à se déchirer. Il était très doux mais inflexible. Chaque fois que qu'il voyait que je lui faisais confiance, il me punissait. Il n'y prenait aucun plaisir, il me disait que ça le peinait et parfois même s'excusait, mais il devait le faire pour mon bien, pour me protéger. Et tout en me disant cela, il me disait aussi de ne pas le croire, car je finirai par souffrir de cette confiance. C'est ainsi que j'ai grandit dans cette grande maison solitaire, balayée si souvent par le vent et la pluie. Chaque jour apprenant plus sur l'horreur du monde, chaque jour subissant plus de punitions pour m'apprendre à ne pas avoir confiance dans les autres. Ma joie de vivre n'a jamais eu le temps de voir le jour. Mes émotions n'ont pas tardé à disparaître aussi. Je me suis renfermée sur moi, oubliant ce que je subissais, me rappelant que c'était pour mon bien. Je suis devenu aussi grise que cette maison, aussi grise que cet homme, aussi grise que ce monde. Pour pouvoir plus tard y survivre quand il ne serai plus là. Car oui peut importe combien je l'aimais, le monde est ainsi fait que tout ce que l'on aime est voué à disparaître un jour ou l'autre. Il ne fallait pas aimer, aimer c'était souffrir. Et finalement pour s'assurer définitivement que je ne souffre plus, il m'a même pris même mon corps. Il n'en ressentit aucun plaisir, tout comme moi, mais après l'avoir fait, il m'expliqua que maintenant plus rien de pire ne pouvais m'arriver, que même mourir était reposant après cela. Je suis longtemps restée étendu sur le sol de la pièce, me demandant à quoi cela servait de vivre, si c'était uniquement pour souffrir et accepter la mort comme un repos. Mais je n'ai pas trouvé de réponse, le plafond lui aussi est resté muet. Mais je ne suis pas morte, il m'a nourri comme à chaque fois, sans me forcer, laissant juste la nourriture ici, la faim est venu et à pris le dessus, la vie a continué. Puis il est mort. Je ne l'avais pas vu vieillir, je ne l'avais pas sentit changer. Il est resté tels quel jusqu'à la fin. Ils ont dit que c'était un accident, qu'il était sortit dehors et qu'un groupe de brigand l'avait attaqué. Comme si il était allé au devant de la mort juste pour me prouver qu'il avait raison, que de toute manière à la fin on ne pouvait qu'être seul. Qu'est-ce qu'il y avait à dire d'autre de toute manière ? Il n'y avait personne à son enterrement, juste moi dans la tenue noire que je portais chaque jour à ses cotés et lui dans sa tenue blanche alors qu'on le mettais en terre. En définitive je ne l'avais jamais vu sourire. Je suis resté là, à coté de sa tombe. Je n'avais nul autre endroit où aller et de toute manière à quoi cela servirai-t-il ? On finirai pas me trahir, me blesser, où que j'aille se serai la même chose. Alors je suis resté ici, sous le vent, sous la pluie, sous le gris de ce monde. Mon corps c'est affaibli, je ne pouvais pas mourir pour si peu, mais l'enfant que je portais lui, si. Je l'ai sentit sortir de moi, s'en aller avant même de connaître cet endroit. Et je l'ai envié. Combien de temps suis-je restée ainsi ? Combien de temps … Me nourrissant de ce que je trouvais, ne vieillissant pas, restant ainsi, figée, seule pour toujours. A force les gens du village on finis par me vouer un culte, comme la divinité protectrice de ce cimetière. Je n'avais plus à me soucier de la nourriture, chaque matin les offrandes étaient là. Un siècle, deux siècle … Plus ? Sans doute. Je ne sais plus, je n'ai jamais su, je n'y ai jamais prêté d'importance. Les gens naissaient, vieillissaient, mourraient. Et moi je restais là, gardant la tombe de mon maitre. Le monde évoluait mais je ne m'en rendais pas compte. J'ai fini par me cacher de la foule, découvrant à ce moment là un potentiel que je n'avais jamais exploré auparavant, un don inscrit dans mon sang depuis ma naissance mais que l’éducation de mon maitre n'avais jamais révélé au grand jour. Cependant je le faisais plus par épuisement de ces vénérations que par quelconque sentiment de peur. Si ils m'avaient tués, au moins aurai-je été débarrassée de ce fardeau qu'est la vie. Voilà ce que je me disais. Il y avait maintenant d'immense oiseaux de fer grondant dans les cieux. Le cimetière avait bien changé, il n'y avait plus tant d'offrande que cela, juste quelques oranges et parfois une pomme un peu fade. Plus personne ne croyait en elle, elle avait disparu, reléguée avec les mythes du passé. Alors elle pouvait de nouveau rester ici à veiller sur la tombe de son maitre, sans se cacher, sans fuir les regards. Personne ne prêtait attention à elle. Une jeune veuve comme des milliers d'autres ici-bas. Du moins c'est ce qu'elle pensais. Ce n'est cependant pas sans raison que ce petit garçon lui offrit sa gameboy. L'avait-il observé depuis longtemps ? Seule devant cette pierre tombale si vieille que l'inscription était devenue illisible. Peu importe en réalité, toujours est-il que ce cadeau si important aux yeux d'un enfant, changea réellement la vie de la demoiselle-chien. L'objet était étrange, inconnu de la demoiselle. Doucement elle le tourna dans un sens, puis dans l'autre, cherchant à comprendre la signification de pareil objet. Mais rien ne lui vint à l'esprit. Mais qu'est-ce que cela pouvait il bien être ? Sans qu'elle s'en rende compte son doigt effleura, l'interrupteur, faisant prendre vie au jeu à l'intérieur de la petite console. Et immédiatement elle fut transportée. A l'intérieur de cette chose, il existait un univers merveilleux, plein de couleur et de joie, où le bien et le mal était clairement définie et où le bien l'emportais toujours. Que de différence avec le véritable monde, celui dont on lui avait appris qu'il n'était que cruauté, tromperies et trahison. Elle en fut submergée, subjuguée et, pour la première fois, heureuse, elle s'amusa ainsi des heures, découvrant avec émerveillement un monde où elle pouvait enfin être elle même sans crainte ou peur. Et ce qui n'avais été qu'un paquet d'heure lui paru des mois entier … Jusqu'à ce que la console n'ai plus de piles. Évidement, elle ne savait pas que c'était cela. Pendant quelques instants elle fut la plus peinée du monde. Ainsi, finalement, elle avait de nouveau été trahie ? L'illusion était finalement dissipée, la machine arrêtée, elle était de nouveau coincée ici, seule. Tout cela n'avais en définitive était qu'une simple farce, un moment de bonheur qu'on lui avait repris tout aussi rapidement. Cependant pour la première fois de sa vie, elle ne se laissa pas abattre. Ce monde qu'elle avait vu était si … si beau et bon qu'elle ne pouvait se résoudre à le laisser s'en aller. Pendant plusieurs jours elle attendit le garçon, essayant d'obtenir auprès de lui des réponses à ses interrogations sur l’étrange machine. Mais il n'était plus là, finalement elle comprit qu'il lui avais offert cela pour lui dire adieu, elle qu'il observait tout le temps. Alors pour la première fois depuis des siècles, elle quitta le cimetière. Dehors le monde avait changé, était devenu étrange. Ce fut une période dure pour elle. Elle évolua petit à petit, apprenant la nouvelle société moderne tout doucement, finalement elle ne retourne plus au cimetière que pour dormir. Puis une fois de temps en temps. Puis finalement elle cessa d'y vivre pour ne plus passer qu'une fois par semaine, déposant des fleurs sur la tombe de son maitre et pleurant son absence. Elle avait découvert Tokyo, la grand ville qui avait entouré son cimetière durant tout ces siècles, et surtout Akihabara, dans ce quartier, elle avait réussi à se faire un peu d'argent dans un cosplay café, rien de bien important, juste suffisamment pour lancer le projet qu'elle avait mis au point en étudiant le nouveau monde qui existait en dehors du cimetière. Évidemment ce ne fut pas de tout repos de camoufler jour après jour ses oreilles et sa queue, mais depuis le temps elle avait appris à correctement utiliser son pouvoir, pouvant ainsi faire disparaître des partis de son corps suivant son désir. Finalement, elle pris un minuscule appartement dans un coin de ce quartier si coloré et une connexion internet, puis elle se lança. Se lança dans quoi ? Les MMORPG bien sur ! Elle commença d'abord par un petit MMO simple et peu peuplé. Utilisant sa passion du jeu, elle grimpa très vite en tête des meilleurs joueurs. De là, elle fut recrutée dans une guilde influente sur un autre jeu, en quête d'une meilleur équipe pour améliorer son classement. Apple comme elle se faisait surnommer, devint très vite une légende du jeu en ligne. Personne ne savait qui elle était réellement, mais elle restait imbattable, inclassable même. Très vite elle gagne une petite quantité d'argent par la revente de monnaie virtuelle et par les guildes qui se battaient pour l'avoir. Rien d’impressionnant mais suffisant pour qu'elle s'adonne à sa passion et commence à monter ses propres ordinateurs sans avoir à sortir de chez elle, si ce n'était pour sa visite hebdomadaire. Après cinq ans de ce régime, elle était devenu la dirigeante des sept guildes les plus puissante sur les serveurs du net et une experte de haut niveau en matériel informatique, codage, graphisme, sécurité et autres ressources que l'on pouvait apprendre sur internet et pratiquer chez sois. The Lovely Apple était devenu un mythe dans le monde des geeks. Cependant par peur des autres humains, elle restait totalement secrète sur son identité, allant même jusqu'à utiliser un logiciel de camouflage vocal pendant les conférences pour qu'on ne puisse jamais la reconnaître, contribuant ainsi sans le vouloir à forger la légende qui l'enveloppe aujourd’hui encore deux ans après sa disparition d'internet. En définitive elle venait de trouver sa véritable passion dans la vie : L'informatique. Pourtant tout cela est bien peut important face à la rencontre qu'elle fit un jour d'été au cimetière. Une rencontre qui allait enfin lui montrer que fuir derrière un écran n'était pas la bonne manière d’appréhender le monde. - Spoiler:
6 Juin 1999 :
Asuna :Comme chaque semaine la demoiselle était venue déposer une gerbe de fleur sur la tombe de son maitre. Avec le temps la pierre avait perdu toute trace de son ancien propriétaire, il ne restait plus qu'un bloc rocheux, granuleux et gris a moitié recouvert de mousse.
Sans un bruit, elle se pencha pour déposer l'offrande devant la pierre tombale qui était devenu le gardien de ce cimetière. Repoussant une mèche de cheveux en arrière, faute d'avoir des oreilles pour la coincer, elle s'agenouilla devant la tombe, ignorant totalement la pluie.
Avant de rentrer elle avait vu un groupe de personne sortir, ainsi il y avait un nouvel habitant en ce lieux, l'endroit où ils allaient était-il aussi apaisant que le prétendait son maitre ? Pouvait-on vraiment y trouver la paix et la tranquillité ? Cela faisait bien longtemps qu'elle avait cessé de se poser ce genre de questions, mais la mort de cet autre humain avait fait ressurgir cette interrogation au fond d'elle même.
Aussi doucement que la pluie sur son visage, les souvenirs de son maitre se mêlèrent à ses interrogations, avant qu'elle ne s'en rende compte, elle pleurait de nouveau. Elle avait trouvé un substitut à la fidélité qu'elle éprouvait pour lui, mais ainsi mis au pied du mur, elle sentait que cela n'avait rien de comparable. Son cœur restait brisé et cela à jamais, maintenant qu'il était parti.
Et les larmes continuaient de couler et se mêlaient aux gouttes d'eau sur ses joues.
Gladiale :Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il sentait son cœur être si lourd. Ou plutôt, il avait la sensation que celui-ci était prit dans un étau, une chose qui ne lui était plus arrivé depuis bien longtemps. La dernière fois, c'était quand il c'était rendu compte qu'il avait perdu ce qu'il restait de son humanité, mais là… Sans doute était-il attristé par la vue de cette femme si singulière. D'un pas lent et funéraire, il s'avançait donc, ne la quittant pas des yeux une seule seconde, comme s'il craignait qu'elle allait partir et qu'il ne la reverrait jamais. Chose assez surprenante, il ne c'était même pas encore attardé sur son physique, focalisant uniquement son attention sur ce sentiment qu'il ressentait en l'observant, cette appréhension qui était née en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Lorsqu'il fût assez proche pour pouvoir observer son visage, il remarquait des sillons qui n'avaient rien de naturelle en comparaison de ceux que créaient la pluie. Et pour cause, ceux-ci partaient directement des yeux fin de la jeune femme, et en comprenant de quoi il s'agissait, le loup solitaire pouvait ressentir un certain dégoût. Non pas pour elle, bien au contraire, il estimait cette personne d'éprouver de la compassion pour une personne qui n'était plus, mais envers le destin pour être une fois encore si cruel. Comment pouvait-on faire pleurer une femme ? Comment pouvait-on accepter qu'elle ressente de la tristesse ?! C'était quelque chose qui le dépassait, quelque chose qu'il avait toujours refusé de faire subir, et ce même si plus d'une fois son comportement aurait pût laisser à désirer auprès de la gente féminine, il refusait tout simplement de voir une demoiselle verser des larmes.
Alors il s'approchait d'elle, suffisamment près pour voir qu'elle était devant une pierre tombale marquée par le temps. Mais ce n'était pas ça qui l'intéressait, c'était la jeune femme qui se trouvait devant. Ce qu'il allait faire était totalement irréfléchi, stupide et cela passerait sans aucun doute pour mal intentionné, mais il s'en fichait, il ne voulait pas qu'elle garde une seconde de plus une telle expression sur le visage. Lentement, il vînt donc passer sa langue sur la joue de la demoiselle, aplatissant celle-ci sur sa peau pour ensuite remonter un peu en-dessous de son œil, léchant ses larmes qui coulaient. N'importe qui dirait qu'il se comportait comme un animal, une bête, et qu'il était totalement idiot, mais pour lui, c'était l'idée la plus grandiose qu'il n'est jamais eût. Au-delà du parfum légèrement salé de sa peau, elle avait un goût si… surprenant. Jamais il n'aurait imaginé qu'il existait pareille chose sur ce monde en proie à l'extinction, et pour rien au monde il n'aurait regretté son geste.
Asuna : Elle ne l'avait pas remarqué jusqu'à ce qu'il soit prêt d'elle. Qui était-il ? Que lui voulait-il ? Elle se rendit compte qu'elle pleurait et chercha immédiatement à essuyer ses larmes, consciente que montrer ses faiblesses devant quelqu'un était synonyme de danger dans ce monde. Son maitre le lui avait répété mainte et mainte fois.
Mais c'était déjà trop tard, l'homme était déjà sur elle, elle n'avais pas eu le temps de faire un seul geste qu'il c'était penché et avec une sorte de … délicatesse ? Et lui avait léché la joue. Non, non ce n'était pas une simple … ''léchouille''. C'était … bien pire que cela. Il y avait pris tout son temps, comme si il savourait quelque chose. Sans plus réfléchir, son corps se mouva.
*Slap !*
Sa main était partie toute seule. Elle se releva rapidement, elle était trempée par la pluie de la tête aux pieds, mais ce n'était pas ce qu'elle sentait. Ce qu'elle sentait, c'était sa main encore brulante du contact avec la peau de cet homme, de cette morsure de colère qu'elle n'avait pu réprimer. Elle avait frappé si fort qu'elle sentait son sang battre sous sa peau, prémisse d'un bleu.
Qui était-il ? Pourquoi avait-il fait ça ? Sans même prendre le temps de retrouver ses esprits, elle s'enfuit. Il s'agissait sans doute d'un pervers, de quelqu'un lui voulant du mal. Elle n'avait peut-être pas pris assez de précaution sur internet. Il fallait qu'elle fuit vite et qu'elle soit plus prudente la prochaine fois. Si elle n'avait pas réagis ainsi que ce serai-t-il passé ? Après cela que lui aurai-t-il fait ? Ils étaient seuls dans le cimetière, elle ne préférai ne pas y penser …
Elle s'arrêta de courir. De quoi avait-elle peur ainsi ? Pourquoi s'enfuyait-elle comme cela ? Ce n'était qu'un humain et de plus … de plus son maitre avais déjà fait en sorte qu'elle ne puisse plus perdre quoi que ce soit dans ce genre de situation. Alors … alors pourquoi venait-elle de paniquer ainsi ?
Elle s'appuya dos contre le mur du cimetière, la tête lui tournait, ses jambes tremblaient, elle se sentait mal, si mal. Elle ne comprenait plus ce qui se passait, elle n'avait jamais été malade avant que … que pouvait-il bien lui arriver. Que …
Sans un bruit son corps glissa contre le mur avant de s’affaisser par terre. Seul sa poitrine se soulevant régulièrement prouvait qu'elle était encore vivante. La jeune femme venait de sombrer dans le néant.
Gladiale : Il était un peu déconcerté, non pas car il venait de se prendre une gifle monumentale, ça, il avait l'habitude : qu'importe les époques, les femmes restaient les même et réagissaient toujours de la même façon. Non, ce qui le dérangeait en cet instant c'était qu'elle s'en aille sans même rien dire. Elle aurait pût l'insulter, le traiter de tous les noms ou bien simplement de pervers, mais rien, elle semblait uniquement paniquer et à cause de ça il n'avait même pas pût entendre le son de sa voix. Un long soupir rauque s'échappait d'entre ses lèvres, se demandant s'il finirait par la revoir. Non, il en était certain, il n'aurait qu'à attendre ainsi qu'elle revienne un jour : après tout, elle était devant cette tombe aussi imaginait-il qu'il y avait là une personne qui lui était autrefois cher, et elle finirait bien par repasser pour se recueillir. Il avait l'éternité devant lui, et il savait donc qu'il la reverrait.
Mais pour le moment il décida de quitter ce sanctuaire où reposaient les morts, marchant lentement en direction de la sortie et ce sans pouvoir oublier cette femme. Il vînt toucher ses lèvres, ayant encore son goût en bouche, un parfum qu'il n'oublierait jamais. Sauf que comme il ne faisait pas attention, il tomba sur quelque chose de mou, se vautrant comme le premier jour qu'il avait vécu, et ce même s'il savait que cette fois ce ne serait pas une biche éventrée qu'il trouverait. Soupirant longuement, il regarda ce qui trainait là, et il haussa un sourcil intrigué en remarquant que c'était la demoiselle de tout à l'heure, sauf qu'elle semblait inconsciente. Le destin avait-il encore décidé de se foutre de lui ? Ou bien est-ce que pour une fois il lui offrait la possibilité d'observer une lueur d'espoir ? Sans vraiment réfléchir, il vînt prendre la jeune femme dans ses bras, la soulevant du sol. Il ne pouvait décemment pas la laisser ici, qui sait ce qu'il pourrait lui arriver, il y avait des personnes mal intentionnées partout. Alors il la ramenait chez lui, dans sa modeste demeure.
Une fois à l'intérieur, il prit un soin particulier à la sécher, ne voulant pas qu'elle puisse attraper froid. Il en avait également profité pour la changer, lui offrant une chemise blanche un peu trop grande pour elle ainsi qu'un pantalon tout ce qu'il y avait de plus normal. Il était même allé jusqu'à demander des sous-vêtements à la voisine – et ce afin que cette belle inconnue revienne forcément un jour chez lui pour les lui rendre – et il avait ensuite lavé les habits de la jeune femme. Puis il avait fait à manger, une soupe chaude pour quand elle se réveillerait, ayant utilisé ce qu'il avait sous la main. Alors maintenant il attendait, patiemment, la regardant. À un moment il c'était rapproché d'elle, voulant de nouveau goûter sa peau, mais il c'était arrêté avant, se disant que ce serait déplacé d'abuser d'elle dans son sommeil. Mais il était trop curieux, et il ne pût résister à la réveiller en s'adressant à elle. « Hey… » Sa voix était calme mais forte, résonnant au plus profond de son être. C'était la voix d'une personne qui était forgée depuis des années et qui avait vécu bien des choses. « Princesse, le repas est servit. » Et mêlant le geste à la parole, il poussa un peu le bol de soupe qui se trouvait sur la table basse, espérant qu'elle allait enfin ouvrir les yeux. Puisque c'était une princesse, il avait bien envie de la réveiller à la manière d'un prince, mais même s'il aimait les femmes à un point pas possible, il savait se tenir. Il avait été dressé après tout…
Asuna : Le noir totale, la solitude. Elle est au milieu d'une pièce vide de toute présence, de toute vie. Combien de temps est-elle restée ainsi ? Enfermée dans une prisons sans barreaux mais sans fenêtres, une prison de son esprit, une prison qu'elle a battit de ses propres mains dans l'espoir de se protéger.
Ce n'est pas grave si elle est seule se dit-elle. Ce n'est pas grave car on est toujours seule à la fin, car quoi que l'on fasse, on fini toujours par être trahie, laissée en arrière. Alors il vaut mieux être seul depuis le début, comme cela on ne souffre pas de voir les autres partir …
Alors pourquoi ? Pourquoi a-t-elle si froid ? Pourquoi se sent-elle si triste ? Pourquoi ? Elle se roule en boule dans un coin, dans une tentative désespérée de se réchauffer. Pourquoi est-elle toujours vivante après tout ce temps ? Ne serai-t-il pas tant qu'elle meurt enfin ?
« Hey… »
Une voix … ? Il n'y a jamais eu plus personne ici depuis la mort du maitre, qui … qui est-ce ?
« Princesse, le repas est servit. »
… Princesse ?
Elle ouvre les yeux. Devant elle le pervers. Pire, elle ne sent plus ses anciens vêtements et sa queue et ses oreilles sont à découverts. D’instinct elle le repousse, déjà terrorisée. Où est-elle ? Que lui veut-il ? Pourquoi ? A-t-il abusé d'elle pendant qu'elle dormait ? Que … Que c'est-il passé au juste ?
Elle se presse contre un mur, dans un coin du lit, cherchant à mettre le plus d'espace entre lui et elle. Montrant les crocs même, si il le faut. Elle lâche un aboiement rauque, unique avertissement.
« Qu'est-ce qui se passe ? Qui êtes-vous ? Où suis-je ? »
Elle veut des réponses, immédiates et sans mensonges. Elle n'a jamais tué mais si il le faut elle se défendra corps et âme.
Gladiale: Un soupir. Un long soupir s'échappa d'entre les crocs de Gladiale. Sérieusement, il aurait vraiment dû venir l'embrasser, il aurait été presque certain que la réaction aurait été la même, à une baffe près sans doute. Enfin, venant enfoncer son menton dans la paume de sa main, il la regardait d'un airt particulièrement intéressé malgré tout, plissant légèrement les yeux. Était-il si repoussant que ça ? Bon, d'accord, lui n'avait pas encore prit la peine de se sécher, toujours trempé jusqu'aux os, ayant privilégier le bon soin de la demoiselle avant lui même, mais tout de même, il sentait tant que ça le chien mouillé ? Et puis, elle pouvait parler, à quelques détails près, elle n'était pas si différente de lui, une simple bête qui devait cacher son identité au monde entier…
Un nouveau soupir alors qu'il se levait, prenant au passage le bol de soupe dans sa main, venant en boire un peu, d'une part pour lui prouver que ce n'était pas empoisonné au vue de la crise de paranoïa qu'elle était sur le point de faire, et pour s'assurer que c'était toujours chaud. Pourquoi les gens étaient-ils toujours si craintif à son égard ? Quand il était sous sa forme primale, il pouvait le concevoir, mais là il devait donner l'impression d'être un homme tout ce qu'il y avait de plus normal, non ? Pendant des siècles il avait craint des Hommes, aujourd'hui il pensait que c'était fini, mais il se trompait… Partout en ce monde, où qu'il se trouve, quoi qu'il fasse, il restait toujours le monstre que les gens redoutaient. Et pourtant, il n'avait pas envie que ce soit le cas avec elle, ne comprenant même pas vraiment pourquoi à dire vrai. Alors lentement, pour qu'elle voit qu'il n'avait aucune mauvaise intention, il vînt s'asseoir sur le lit, pas trop près afin qu'elle ne prenne pas peur encore une fois, et lui tendit simplement le bol, à nouveau. « Ce qu'il se passe : je t'ai préparé de quoi rassasier une éventuelle faim et qui te réchauffera un peu, de la soupe. » Il parlait machinalement, comme si l'on venait de lui donner un ordre et qu'il se devait d'y répondre, sans doute des restes de l'une de ses anciennes vie passées. « Qui je suis : une personne à la fois différente de toi et pourtant semblable, qui t'as ramassé inconsciente car incapable de se résoudre à te laisser sous une pluie battante. » Son regard était plutôt vide, comme s'il n'appréciait pas vraiment la tournure des évènements. Mais il fallait s'adapter, c'est ce qu'il avait toujours fait, et répondre à côté de la plaque n'apporterait rien de bon. Parfois, il fallait satisfaire les attentes des autres pour qu'ils soient plus dociles… « Où tu es : dans mon modeste logis, ne sachant pas où tu vivais et ne pouvant faire confiance aux humains, j'ai préféré prendre cette initiative. »
Il avait préféré ne pas lui donner son nom tout de suite, d'une part car cela pouvait être un peu difficile à prononcer pour une japonaise, et d'autre part car pour le moment, il ne savait pas s'il devrait lui donner le nom qu'il utilisait actuellement ou bien celui qu'il jugeait être sa véritable identité. Pour l'instant, elle n'avait pas confiance en lui alors il n'avait pas de raison d'en faire de même, il préférait attendre que de bonnes relations s'installent, et ce même si ce n'était clairement pas gagné d'avance. « Alors ce n'est pas la peine d'aboyer, je pourrais hurler bien plus fort que toi si je le voulais, mais je doute que tu es envie que la peuplade vienne frapper à ma porte pour savoir ce qu'il se passe. Et si je voulais vraiment te faire du mal, ce serait déjà fait, crois-moi… » Agacé ? Peut-être un peu, mais pas suffisamment pour que ses attributs raciaux prennent le dessus. Il ne lui posait aucune question pour l'instant, préférant qu'elle se sente prête à s'intéresser à lui ou à parler d'elle.
Asuna : Il se lève. Elle le regarde. Il prend le bol et en bois une gorgée. Elle l'observe toujours, se demandant ce qu'il lui veut. Doucement elle se calme, paniquer ne servirai à rien, il faut juste qu'elle trouve un moyen de se sortir de ce mauvais pas.
« Ce qu'il se passe : je t'ai préparé de quoi rassasier une éventuelle faim et qui te réchauffera un peu, de la soupe. »
Humph. Et il aimerai lui faire croire qu'il fait tout cela gratuitement, qu'il n'a pas une idée derrière la tête ? Il s'est déjà comporté de manière plus que déplacé envers elle. Maintenant elle se réveille dans un endroit qu'elle ne connait pas et découvre qu'on a abusé d'elle. En soit cela partait peut-être d'une bonne intention mais un homme ne doit pas déshabiller une femme, cela est contraire à tout les principes d'éthiques et de morales, peu importe la race et la nationalité.
Car oui c'est un étranger, cela ce sens à sa voix, à son ton. Il vient d’Europe sans doute, sa prononciation des ''r'' est tellement différente de ce qu'elle devrai être.
« Qui je suis : une personne à la fois différente de toi et pourtant semblable, qui t'as ramassé inconsciente car incapable de se résoudre à te laisser sous une pluie battante. »
Cela était bien gentil de sa part, en d'autre manière, elle l'aurai remercié, mais il lui avait fourni des vêtements de femme, hors, il n'y avait pas d'autres femmes ici, elle n'entendait personne d'autre non plus dans la maison. Elle ne pouvait pas avoir confiance en lui, elle ne pouvait donc pas supposer que quelqu'un d'autre ce soit chargé de la changer, c'était forcément lui et cela la rendait incroyablement plus méfiante envers cet homme qu'elle ne connaissait pas.
Une personne semblable à elle ? Il n'avait ni queue ni oreille pourtant … Ce n'était donc pas un Inugami et avec ce physique c'était forcément un humain … Chez quel genre de taré était-elle donc tombée à la fin ? Elle n'en pouvait déjà plus. Il fallait qu'elle sorte d'ici. Maintenant.
« Où tu es : dans mon modeste logis, ne sachant pas où tu vivais et ne pouvant faire confiance aux humains, j'ai préféré prendre cette initiative. »
Si il parlait d'eux ainsi ce qu'il se prenait vraiment pour quelque chose d'autre qu'un humain. Mais elle n'avait aucun moyen de savoir ce qu'il était réellement alors. Un youkai ou quelque chose dans ce genre là ? Si elle existait peut-être qu'une autre race en dehors d'elle existait aussi. Elle n'avait jamais rencontré que des humains dans sa vie mais étant donné qu'elle n'avait presque rencontré personne …
Et elle avait compris qu'elle était dans son logis, ce qu'elle voulait savoir c'était où exactement pour rentrer chez elle. Enfin ce n'était pas important elle se débrouillerai dehors.
« Alors ce n'est pas la peine d'aboyer, je pourrais hurler bien plus fort que toi si je le voulais, mais je doute que tu es envie que la peuplade vienne frapper à ma porte pour savoir ce qu'il se passe. Et si je voulais vraiment te faire du mal, ce serait déjà fait, crois-moi… »
Te croire ? Plutôt mourir que de croire une seule de tes paroles. Ne jamais croire en personne d'autre que soit même, l'unique crédo de son maitre, la seule chose qu'elle connaissait des autres. Alors autant dire qu'elle n'allait pas réfuter tout cela juste parce qu’un inconnu lui demandait.
Quand au fait qu'elle avait aboyé, cela avait plus été un réflexe qu'une réelle envie ou quoi que ce soit. Les instincts étaient ce qu'ils étaient et après ce qui lui était arrivée, c'était normal qu'ils reprennent un peu le dessus. Enfin encore une fois peu importe. Elle perdait son temps ici et mettais sans aucun doute sa sécurité en danger. Elle devait partir point.
Sans plus attendre elle se leva et faisant bien attention à passer hors de patte de lui, se dirigea vers la sortie de la pièce, ne le quittant pas des yeux. Doucement … Tout doucement … se préparant à réagir au moindre mouvement qu'il ferai.
Gladiale : Elle n'avait rien dit, rien répondu, s'étant simplement levée et il comprenait qu'elle ne voulait pas rester. À cet instant, peut-être avait-il commencé un peu à paniquer, ne sachant même pas vraiment pourquoi. Alors rapidement il c'était lui aussi levé, mais non pas pour lui ouvrir la porte à la manière d'un gentilhomme, uniquement pour devenir le monstre qu'il était, la bête menaçante et puissante, cruelle, sans merci, ou du moins, c'est l'image que l'on avait de lui… Grâce à sa vitesse, il se retrouvait devant la porte, l'empêchant ainsi de partir, tenant toujours le bol dans une main alors que de l'autre il était venue attraper son poignet par réflexe. « Attends… » Sa voix était grave, un raclement duquel l'on pouvait entendre la douleur d'un animal blessé, presque comme un gémissement. Et pourtant, cela devait rester effrayant. « Mange juste un peu, s'il te plaît… » Il n'aimait pas le gaspillage, il détestait ça même, lui qui avait vécu la famine et la pauvreté, il ne pouvait supporter ça, et c'était sans doute une chose qui se lisait dans sa voix.
Mais étonnamment, si elle faisait attention, il ne tenait pas son poignet avec force malgré sa constitution, mais avec une grande douceur, l'effleurant à peine, craignant presque de lui faire mal alors qu'elle devait être bien plus résistante que ces humains.
Asuna : Étrangement, quand l'homme se transforma et l'attrapa alors qu'elle tentait de sortir de la pièce, la seule réaction d'Asuna fut de se demander si c'était ce qu'une souri ressentait devant un serpent. L'idée de crier ou de se débattre ne lui vint même pas à l'esprit … A quoi cela aurai-t-il servi de toute manière ? Cette chose dégageait la puissance et la violence à l'état brute, dépassant de loin ce qu'elle pouvait égaler. Il lui attrapa alors le bras, avec force mais douceur, bien qu'elle ne le remarqua point, obnubilée par le loup à deux pattes qui se dressait devant elle, interdisant toute sortie.
Cependant elle n'était pas au bout de ses surprises. Alors qu'elle fermait les yeux et attendait le coup fatal. La bête pris la parole pour … réclamer qu'elle finisse son assiette. Elle ré-ouvrit les yeux et cligna plusieurs fois du regard, ne comprenant pas si la chose venait réellement de lui demander d'avaler sa soupe où si elle avait juste halluciné toute seule.
Tournant alors la tête vers l'assiette, elle baissa les yeux devant le loup.
« … Je … ne peux pas. »
Elle hésitât encore un peu, complètement intimidée par son cousin bien plus sauvage qu'elle.
« … Vous … enfin … Vous avez déjà … mangé dedans devant moi … C'est … eu … je ne peux … pas. »
Lui demander de manger dans la même assiette qu'un inconnu, elle qui n'avait fréquenté qu'une seule personne en plusieurs siècle d'existence, c'était bien trop pour elle. Elle releva les yeux, captant au passage le regard de l'homme-loup. Allait-il la laisser partir maintenant ?
Gladiale : Il avait rarement entendu raison aussi stupide… Qu'est-ce qu'elle pouvait bien craindre ? Qu'il est la rage ? Bon, en tant que Loup-Garou, c'était un peu le cas, mais il avait utilisé un couvert tout de même, il suffisait juste d'en changer, ce n'était pas un problème. Mais au moins ce n'était pas un refus catégorique, juste un problème. Pour un peu et il se disait qu'il n'aurait qu'à lui préparer autre chose, mais elle pourrait prendre congé pendant ce temps, et ça, il ne voulait pas. Son cerveau réfléchissait alors rapidement, cherchant une solution, et finalement il vînt lâcher son poignet. « Juste une bouchée… Avant que ce soit froid. » Mais il se rendait compte qu'il ne devait pas vraiment la mettre en confiance, aussi décidait-il de se séparer de sa forme primitive, redevant un simple humain tout ce qu'il y avait de plus normal en apparence.
Oui, il était quelqu'un de persévérant, peut-être même de borné, mais sa devise était de ne jamais reculer, quoi qu'il arrive. En soit, il pouvait comprendre la crainte de la demoiselle, mais il ne pouvait pas se résoudre à la laisser filer, non, il avait l'impression que c'était sa seule et unique chance d'établir un lien avec elle. Il était définitivement obligé, et pour la première fois depuis des siècles, il avait l'impression de ne pas être totalement vide. « Ah… Et désolé… pour ce que je suis… » Lentement, il était venu détourner le regard, ayant honte d'une certaine manière d'être une bête aussi effrayante.
Asuna : L'homme-loup la lâcha. Elle se recula un peu prenant de la distance.
« Donc … Si je mange un petit peu de votre soupe … Vous me laissez partir ? »
Elle se serai volontiers passée de manger quoi que ce soit qui provenais d'un inconnu, mais il semblait qu'elle n'avait pas le choix. Elle ne pouvait pas s'enfuir, il la rattraperai facilement sans doute, quand à essayer de la battre au corps à corps … D'accord elle était la meilleur dans les jeux de combats mais c'était des jeux justement.
Soupirant elle se dirigea donc à reculons vers l'assiette, cherchant quelque chose autre que la cuillère déjà utilisée pour y manger. Finalement elle opta pour ses deux doigts en forme de creux qu'elle trempa avant de goutter du bout de la langue. La soupe était tiède et pourtant délicieuse, mais elle ne la savoura pas, se dépêchant de finir sa gorgée, inquiète d'avoir absorbé de la drogue ou une substance du genre …
Comme aucun vertige ou malaise ne se produisait, elle se redressa finalement, se tournant vers l'homme.
« Alors … Je peux partir maintenant ? »
L'envie de partir était si pressante qu'elle passait sous silence les questions quand à sa race ou encore à sa transformation. En soit elle aurai pu y prêter attention si elle avait été chez elle, mais là au milieu de nul part, elle ne souhaitait que s'enfuir.
Gladiale : Il soupirait, soulagé de voir qu'elle avait enfin changée d'avis. Mais elle ne démontrait rien, seule l’inquiétude persistait à se lire sur son visage. Est-ce qu'il avait oublié de mettre quelque chose dedans ? Impossible, sa recette était parfaite ! Finalement, il vînt ouvrir la porte de lui même en preuve de bonne intention, mais avant qu'elle ne puisse disparaître, il s'adressa à elle une dernière fois. « Est-ce que tu pourrais repasser ? Pour déjeuner je veux dire. » Il lui porta rapidement ses vêtements lavés ainsi que repassés et lui tendit un parapluie puisque le temps était toujours capricieux, puis il reprit. « J'ai attendu des siècles de rencontrer une personne comme toi, alors j'attendrais encore des siècles jusqu'à ce que tu reviennes. » Il était on ne peut plus sérieux et sincère. D'une certaine façon, il savait qu'il avait marqué son esprit, qu'elle serait bien forcée de penser à lui. Et puis, au pire, il pourrait toujours guetter sa présence au cimetière…
Asuna : Elle attrapa ses anciens vêtements, rassurée qu'il ne les garde pas chez lui. Elle y tenait beaucoup, il fallait dire que cette robe était extrêmement vieille et très confortable … Puis elle franchit le seuil, refusant le parapluie qu'il lui tendait. Elle aimait le contact de la pluie, cela lui était familier depuis le temps. Elle s'arrangeait d'ailleurs uniquement pour sortir quand il pleuvait en définitive et toujours sans parapluie.
Mais elle n’eut pas le temps de s'enfuir que l'homme lâcha la phrase la plus étrange qu'elle ai jamais entendu. Virant rouge tomate elle recula dehors sous la pluie battante … Que … Que voulait-il dire par « Attendu des siècles ? ». Elle avait sentit qu'il était sérieux en disant cela c'était … dérangeant, incroyablement gênant en réalité. Sans plus attendre elle disparu utilisant son don et se pressa de retourner chez elle sous une pluie battante.
Cependant durant tout le trajet elle ne pu s’empêcher de se questionner. Sans la peur panique qui l'avait prise la-bas, la curiosité reprenait le dessus. Ainsi il existait d'autres êtres non-humain en dehors d'elle …
Ce n'est qu'une fois franchis le seuil de sa propre demeure, qu'une dernière question restait encore et toujours sans réponse. Devait-elle oui ou non le revoir ?
Cinq mois. Cinq longs mois d'indécision avant qu'enfin elle ne se décide enfin à le revoir. En soit, pour elle, cinq mois ce n'était rien, une bagatelle dans l'ampleur de sa vie. Mais en réalité c'était surtout le temps nécessaire à prendre la bonne décision, la décision de rencontrer quelqu'un, d'essayer de bâtir une nouvelle relation.
En soit, cela était contraire à tout ses principes, toutes les règles qu'on lui avait inculqué lui indiquaient de ne jamais faire cela. Pourtant … Au fond d'elle même, elle se sentait comme poussée, attirée par cet étrange homme qui avait interrompu le cour de sa vie, ce jour là dans ce cimetière. Et durant tout ce temps passé à réfléchir ce fut la guerre dans son esprit, une guerre dont finalement la curiosité et la solitude finirent par sortir vainqueur.
Et c'est ainsi que ce 27 Octobre elle se retrouva de nouveau trempée jusqu'à l'os devant la porte de la première personne à qui elle rendait visite depuis qu'elle était née. Malgré le temps qui avait passé, elle se souvenait encore parfaitement du trajet à faire et n'avais eu aucun mal à arriver à destination, savourant au passage le contact de l'eau sur ses vêtements et son lourd manteau en laine qu'elle portait depuis bien des décennies.
Hésitante, elle porta d'abord la main à la sonnette, puis, se ravisant, frappa quelque coups légers à la porte qui s'ouvrit doucement, comme si l'homme-loup l'attendait depuis le jour où elle était partie. Respectant à la lettre la parole qu'il lui avait donné. Hésitante elle fit quelques pas à l'intérieur, laissant retomber sa capuche et secouant ses oreilles et sa queue lourdes d'eau. L'appartement sentait délicieusement bon et elle pouvait entendre au loin dans la cuisine quelque chose en train de mijoter, la décoration était de bon goût, on pouvait apercevoir une grande bibliothèque derrière le canapé, le tout bien mieux rangé que son propre nid douillet. Clignant des yeux et reniflant, elle regarda d'un œil nouveau tout ces détails qu'elle n'avait pas aperçu la dernière fois, trop effrayée pour penser à quoi que ce soit d'autre que s'enfuir. Finalement elle serra ses petits poings sur le bas de sa robe, baissant les yeux et les oreilles pour essayer de trouver du courage au niveau de ses pieds et avant de finalement se tourner vers l'homme loup et de déclarer d'une petite voix hésitante.
« Je … m’appelle Asuna. Juste Asuna … Vous … vous êtes ? »
L'amorce avait été donnée, le mécanisme mis en marche, ce mécanisme qui allait enfin faire comprendre à l'Inugami, ce qui signifiait le mot « bonheur ».
Partie 2 :Neuf ans ont passés ainsi. Neuf longues années, d'abord indécises, puis emplies de joies et de souvenirs. De connaissances, ils sont devenus amis, puis amants et enfin couple. Asuna se souvient de chacune de ces transitions comme si elles avaient eu lieu la veille, souhaitant garder le bonheur qu'elle avait ressenti à ce moment là au plus profond de son âme. Ils ont finis par emménager ensemble, dans un immeuble à la limite du quartier d'Akhibara. La-bas ils vivent une vie tranquille et satisfaisante, à base de jeux vidéos, de livres et de petits plats gourmands à souhait. La demoiselle c'est un peu ouverte, elle n'a plus peur de sortir, plus aussi peur des autres, petit à petit elle a appris à faire confiance, à aimer quelqu'un d'autre. Parfois cela la blesse, la rend triste, mais elle sait que ce n'est que passager, que son homme revient toujours vers elle, pour la prendre dans ses bras quand elle pleure, pour lui caresser la tête et lui murmurer des mots d'amour qui la font sourire à travers ses larmes. Elle a appris beaucoup aussi, que d'autres gens comme eux existent et que d'autres gens encore différents d'eux existent aussi. Que le monde est bien plus vaste que ce qu'elle pensait. Que tout n'est pas si noir et si sombre. Tout cela l'a changé, elle n'est pas non plus devenu bavarde et chaleureuse pour autant, mais en privé elle se relâche, se détend. Tout cela Gladiale aussi l'a remarqué. Alors finalement, quand il retombe sur cette vieille lettre coincé dans les pages d'un livre qu'il a lu il y a de longues années de cela. Il se demande si il ne serai pas temps qu'il lui en parle de cet endroit. D'Hiromae. Elle hésite. Ne sait pas. Faire confiance à quelqu'un d'accord. Arrêter d'avoir peur des autres aussi. Se détacher de ses jeux vidéos pour sortir avec lui et parfois faire un vrai travail de serveuse pourquoi pas aussi. Mais … changer complètement de lieu de vie, aller sur une île mystérieuse remplie de gens comme eux. Cela lui fait encore peur. Alors elle demande un peu de réflexion, juste de quoi retomber sur ces pattes. Et comme chaque fois où elle doit prendre une décision, cela prend du temps. Beaucoup de temps. Un an pour être exact. Enfin un peu moins en réalité. Mais au moins dix mois bien remplis avant qu'elle ne donne son accord, après tout elle allait devoir tout quitter pour lui, dire au revoir à tout ce qu'elle avait accompli sur ses précieux MMO, car oui, elle ne pouvait en définitive continuer à vivre ainsi. Cela marchait jusqu'à maintenant parce qu’en dehors de Gladiale et de son maître, elle ne voyait personne d'autre. Mais là-bas sur l'île, elle devrai sortir, avoir un travail, une vie, des relations sociales, ce genre de chose donc on ne pouvait dépendre, lorsque, comme elle on ne souhaitait vivre sa vie que derrière un écran. Et pourtant, elle accepte. Sous condition évidement. Premièrement, elle s’appellera dorénavant Asuna Werewolf. Deuxièmement, elle trouvera un travail au même endroit que son tendre. Troisièmement il continuera toujours à lui faire les plats qu'elle aime en priorité. Et enfin dernièrement, il lui donne deux mois pour préparer le voyage. Pourquoi avoir accepté ? Même Gladiale en est surpris, il s'attendait à de dur négoces, à de longues discussion avant finalement un accord renfrogné de la part de la demoiselle. Après tout elle n'a jamais daigné à vouloir ne serai-ce qu’imaginer bouger de son endroit à elle, même quand ils habitaient séparément c'était lui qui faisait presque tout les voyages. Mais elle refuse de dire ses raisons, ne voulant pas expliquer son changement d'attitude, alors l'homme-loup reste sur sa faim tandis qu'elle prépare le voyage. Les raisons sont multiples en réalité. Il y a l'hostilité de Gladiale envers son maitre déjà, qu'elle sent croissante chaque jour où elle va lui rendre visite, puis aussi le désir de bâtir quelque chose de nouveau, d'enfin vivre normalement avec son homme sans toujours être responsable de son petit univers virtuel, prenant, trop prenant sans doute. Bien sur l'attrait d'un univers réel bien plus proche de ses jeux y est pour quelque chose, tout comme l'envie d'expérimenter autre chose que le métier de serveuse cosplay. Puis une part de curiosité aussi, maintenant qu'elle n'a plus peur des autres, elle se demande ce qui pourrai se passer si elle rencontrait des gens de sa propre race ou de races différentes. C'est donc pour toute ces raison différentes qu'elle passe Fevrier et Mars 2009 à préparer son voyage pour l'île d'Hiromae. Au programme préparation du matériels informatiques et ludiques, apparemment très rare là-bas, démission de son boulot et surtout, les adieux déchirants avec ses différentes guilde, espérant secrètement que son héritage perdure. Mais ce dont elle parle moins à Gladiale, c'est l'entrainement poussé qu'elle se force à subir afin d'apprendre à se défendre en cas de besoin, pourquoi un tels entrainement ? Car Gladiale sait manier l'épée lui, mais elle qu'est-ce qu'elle a ? Un ''entrainement'' virtuel sur des jeux de guerre, des connaissances extrêmement poussées en informatique, un sens de la gestion et de l'administration de guilde hors-norme … Quand on regarde ces trois compétences il est facile de comprendre pourquoi elle sent le besoin d'acquérir de nouveaux talents. En définitive ses heures passés sur des jeux de guerre vont être confrontés à la réalité du terrain. Bien sur Gladiale remarque assez vite ce petit-jeu. Difficile de tromper son instinct de loup quand il vous demande pourquoi vous sentez la sueur chaque soir. Alors elle lui avoue son projet, le fait qu'elle tente d'apprendre à se défendre au cas ou sur l'île. Bien sur il s’énerve, s'indigne de la chose et surtout du fait qu'elle ne lui fasse pas assez confiance pour le défendre. Mais elle aussi veut agir, veut être capable de se protéger et de le protéger en cas de danger. Alors elle refuse tout net de se débarrasser de son arme, qu'elle aime déjà d'ailleurs, reste sur la défensive et finis par couper cour à la conversation, les laissant brouillés pour quelque jours. Mais malgré l'incident, finalement les préparatifs arrivent à maturation. Et le voyage commence. D'abord vers le port de Tokyo où ils rencontrent le kami des navires, puis à travers l'océan puis finalement sur Hiromae. Un monde entièrement nouveau. La suite les habitants de l'île la connaissent, le couple s'installe, heureux, dans leur nouvelle maison. Asuna installe tout son matériel tandis que Gladiale range ses livres. Puis ils se font engager comme professeur, en informatique pour sa part. Un métier qui lui plait énormément cela va sans dire. Elle découvre ensuite avec joie qu'elle n'est pas la seule à s’intéresser aux technologies de pointes humaines. Comme par exemple Alice et son robot excentrique mais merveilleux. C'est d'ailleurs par pure surprise qu'elle tombe sur un AR-25 en état de marche et complètement Custom pour la longue distance dans l'amurie d'Hiromae, elle n'hésite pas et l’achète d'ailleurs immédiatement. Finalement elle s’essaie aussi aux quêtes après un an d'entrainement au tir, au combat au corps à corps et à l'utilisation de son pouvoir de manière offensive, sous la tutelle du loup-garou. Puis elle grimpe dans les licences, atteignant finalement l'agrégation de rang B. Il faut dire qu'entre son enthousiasme, son fusil, ses instincts de canidés et son invisibilité, les missions s'enchainent facilement, étant presque devenu un moyen de détente pour elle en plus d'une source de revenu supplémentaire, surtout en compagnie de son tendre. Après tout, maintenant qu'elle ne pouvait plus passer ses soirées à « raid » en compagnie de ses membres de guildes, elle avait énormément de temps libre. Ainsi passent les jours sur Hiromae, entre travail, quêtes et jeux vidéos, sans oublier Gladiale et ses petits plats. Oui il n'y a pas à dire. Elle a enfin compris le sens du mot bonheur et confiance. Elle n'aspire plus qu'à une chose, que cela dure pour l’éternité et même au-delà.
Dernière édition par Werewolf Asuna le Mer 30 Jan - 23:09, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Asuna Werewolf Dim 16 Déc - 10:26 | |
| Triple post. Me voilà fin prête pour de nouvelles aventures ! |
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| Sujet: Re: Asuna Werewolf Mar 15 Jan - 12:32 | |
| Bon, tout d'abord désolée de l'énorme retard, c'est assez difficile pour moi de compiler études et forum en ce moment.
Le verdict donc ! Tout d'abord, il serait bien que tu nous donnes l'âge de ton personnage. Ca peut paraître peu de choses, mais ça nous permet d'estimer beaucoup de choses lors de la validation de la fiche, notamment vis à vis des techniques. Je n'ai rien à redire sur le physique et le moral.
Pour l'histoire... Eh bien, il va y avoir pas mal de point à revoir. Tout le début est sans trop de problème ( bien qu'il donne envie de se tirer une balle xD ), mais tout commence à peu à s'emballer lors de sa sortie du cimetière. D'abord, non, on ne pourrait pas de prendre pour un cosplay. Tes oreilles bougent de manière trop naturelle pour que ce soit de la robotique, ca a la même texture, apparence que des oreilles de chien et pareil pour ta queue. Si quelques personnes pourraient se laisser baratiner, ça serait pourtant clairement marqué sur ta tronche que tu es une mutante.
Ensuite, vu la partie en spoiler, je supppose que c'est un rp que vous avez fait avec Gladiale. C'est certes très bien écrit, mais.... Mais c'est long. Mince, c'est un rp quoi ! L'action avance forcément moins vite, et ça rajoute une grosse longueur à l'histoire. Ca aurait pu être résumé en plusieurs lignes ( et ainsi me faciliter un peu la tâche ).
Qui plus est, tu n'es pas censé savoir qu'il n'y a pas de réseau internet sur Hiromae. D'autant plus si la lettre est vieille. Techniquement, les seules informations dont vous disposez sont celles inscrites sur le bout de papier, autrement dit une brève explication de la situation et comment se rendre sur l'île.
Pour ce qui est d'aller voler des armes, je restes très sceptique. Être invisible c'est une chose, mais tu n'es pas intangible non plus, et avec les détections dans les bases US... Bref, j'aimerais un peu plus de précisions de ce côté là.
Quant au titre de professeur d'informatique, eh bien, là aussi j'aimerais voir plus de précisions dans ton histoire. On sait que pendant très longtemps elle a été accro au MMO, ok, mais ça ne veut pas dire qu'elle est bonne en informatique. Qu'en est-il de ses compétences pour démonter, monter un PC ? Sait-elle programmer ? Enfin tu l'auras compris, une phrase sur ça est bien trop maigre pour servir de réelle justification.
Dernières remarques mais pas des moindres : Depuis quand est-ce que les jeux vidéos permettent d'avoir des compétences réelles ? Je veux dire... Certains jeu ont beau être réaliste et t'apporter un minimum de théorie, il n'en est rien comparé à la pratique. Appuyer sur le bouton b de la manette ou sur la gâchette d'une vrai mitrailleuse, y a pas mal de différence tout de même. Alors non, ton personnage n'est clairement pas entraîné par le combat x)
Je n'ai rien à redire sur les pouvoirs, et pour ce qui est des armes, je laisses Eria juger.
Voilà ! Bon courage pour les modifs ~
PS : Ah, oui, il y aussi un changement de personne assez inexpliqué. Tu passes à la troisième alors que tout le début est à la première.
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| Sujet: Re: Asuna Werewolf Mer 30 Jan - 1:11 | |
| MAJ faite ! Désolée du retard ! |
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| Sujet: Re: Asuna Werewolf Mer 30 Jan - 21:51 | |
| Bon, eh bien c'est déjà nettement mieux ! Un seul détail me dérange encore, cette histoire d'armes... Faut quand même de sacré connaissance pour monter une arme, et le matos ne se trouve pas comme ça. Bref, pour moi la meilleure solution est encore que tu l'achètes une fois sur l'île. Je laisserais Eria mettre les dégâts de tes armes ! |
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| Sujet: Re: Asuna Werewolf Mer 30 Jan - 23:21 | |
| Voilà, dégâts des armes mis !
Par contre pour tes chargeurs par mission j'ai viré ça car... C'est rare sur Hiromae, donc tu vas les compter malheureusement (on en est pas au point ou tu comptes chaque balles rassures toi mais ton mode rafale consomme beaucoup et ya peu de chance que tu trouve facilement un chargeur :p).
Néanmoins, tu pourras considérer que tu as un chargeur en rab dès le départ :p
Wala wala ! |
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| Sujet: Re: Asuna Werewolf Jeu 31 Jan - 9:57 | |
| Bon, bah il me semble que tout est en ordre maintenant ! Bienvenue Professeur !
Tu auras le droit de créer 5 techniques maximum. N'oublie pas de compléter ta Carte ID également.
Bon rp ~ |
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| Sujet: Re: Asuna Werewolf | |
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