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| A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) | |
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| Sujet: A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) Sam 28 Juil - 23:53 | |
| le Samedi 09 Juillet dans l’après midi. Le jardin… Ça y est, j’ai enfin pu sortir un peu! En faite c’est un boulot de fou bibliothécaire ici, à la pension. Comme il faut être toujours ouvert pour les élèves, la biblio ouvre à 08h du matin, ce qui est assez tôt, très tôt même quand on sait à quel heure ça ferme. 23h .. 23h les élèves sont mis dehors pour que, nous autres bibliothécaires, puissent aller se coucher. Et le pire je crois .. C’est que l’on est que deux, deux ! Vous savez quel dose de travail cela nous fait ? Enormément. Enfin! Je ne vais pas me plaindre. J’aime ce boulot. J’ai put m’éclipser dans l’après-midi pour aller me changer un peu d’air du coup. Il n’y avait quasiment personne dans le lieu où je travaille, et puis il n’y avait pas grand-chose non plus à faire, alors mon collègue m’a bien laissé faire un petit tour et le laissé s’occuper de tout. Et puis il connaissait ma passion pour le thé. En même temps qu’il ne la connait pas ? Mon nom même signifie le thé, je suis le kami du thé, je ne vis que pour le thé, sous tous les aromes, formes et gouts. Enfin, sauf en sachet c’est une hétérie.. Traversant les couloirs pour me rendre dehors, je profita de ce petit temps libre pour saluer les autres personnels de l’établissements que je croisais. Faut dire que je suis légèrement un rat de bibliothèque, je ne sort pas si souvent que cela… Une fois dehors, mes yeux prirent quelques secondes pour s’habituer au soleil de juillet. Il ne faisais pas si chaud que cela, mais c’était une des rares fois ou l’astre lumineux avait percé à travers les nuages et les quelques averses qu’il y eut ces derniers jours. Il faudrait que je sorte un peu plus souvent tout de même, le soleil renvois le teint trop pale que j’ai.. Bientôt j’aurai la peau verte à boire de thé ! D’ailleurs, en parlant de thé. L’idée sérieuse de me faire mes propres mélanges met venu il y a quelques mois. J’y avais bien pensé avant, c’est simple me diriez vous, c’est juste des plantes à faire sécher. Cependant, non, ce n’est pas simple. Le thé est mon essence, je ne peux pas le prendre aussi à la légère. J’ai beaucoup méditer la dessus, et puis, je ne sais pas ce que pourrait donner mes mélanges. Puisque déjà, avec le pouvoir du thé que je possède, je peux guérir des maladies. Peut être que dans les thés que je créerai, il y aurai autre chose ? Mon pouvoir pourra évoluer ? Je m’engouffre alors dans le jardin. Je ne sais pas vraiment si on peut l’appeler comme ceci car c’est plus une foret qu’un jardin. L’ombre des arbres apaisent mes yeux. Même après avoir dépassé le demi-millénaire, ils sont toujours aussi fragiles. Je m’avance un peu plus profondément dans la foret, cherchant des yeux les plantes qui pourrait me convenir. Je me suis un peu renseigné dans les livres qu’il y avait à ce sujet à la bibliothèque. Cependant, cela ne faisait pas tout. Je pouvais reconnaitre certaines plantes mais j’avais encore plein de chose à apprendre et cela me réjouissait d’autant plus. Je m’avance d’ailleurs un peu plus dans les bois, profitant de la fraicheur des arbres, jusqu’à arriver devant le petit étang ou je me penche au dessus. Voir mon reflet et remarquer que la végétation à la même couleur que mes cheveux, et mes yeux me font rire. C’est vrai que le thé fait aussi partis de la flore. |
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| Sujet: Re: A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) Ven 10 Aoû - 15:34 | |
| ~ Soupir ~
Samedi. Le quotidien d'un professeur lors des vacances scolaires est plutôt ennuyant à vrai dire. Bien qu'il me reste le programme à finir pour l'année prochaine je n'ai pas envie de bosser aujourd'hui... Aller ! Je ferai ça demain !
La tête devant le calendrier je baille allègrement avant de m'étirer en prenant le plus de temps possible. L'ennuie s'était installé depuis quelques jours et la solitude n'arrange en rien cette désagréable situation. Le temps jusqu'à maintenant était plutôt maussade et les occasions de sortir prendre l'air étaient donc rare. Traînant des pieds pour arriver à la fenêtre je remarque que le ciel était dégagé, j'ouvre cette fênetre, la température était parfaite. Je ne suis pas un adepte de la chaleur, ça m'assomme et m'abrutit plus qu'autre chose. Ma décision est prise. Aujourd'hui je sors !
Après m'être lavé je passe la main dans la poche du pantalon que je n'avais pas encore mis. Le porte feuille s'y trouvait bien mais malheureusement je le trouve bien léger. La paye n'était pas encore tombée et je ne pouvais me permettre d'alourdir l'ardoise que j'avais au bar... Que faire ? Généralement quand je suis fauché j'aime bien me balader dans le jardin de la pension mais seul c'est lassant à la longue. Hm, il doit bien y avoir une personne dans la même situation que moi.
Tien... Je me demande ce que fait Noah en ce moment. Il est vrai que sans personne, ses actions sont plutôt limitées... Elle est de bonne compagnie et puis je sais qu'elle aime bien parler d'histoire avec moi. Il se pourrait bien qu'elle soit la meilleure élève que je n'ai jamais eu d'ailleurs. Son intérêt pour la matière est bien supérieure que moi quand j'avais son âge... Faire une petite balade avec elle sera vraiment agréable et puis je ne pense pas qu'elle ait encore vu le jardin.
Après avoir fini ce que j'avais à faire je sortis de l'appartement et me dirigea vers la chambre de Noah.
Montant l'escalier je remarque la multitude de chambres et la taille impressionnante du bâtiment. C'était bel et bien la première fois que j'allais dans le côté étudiant de l'aile sud. Je m'étais au préalable informé de l'emplacement de la chambre de Noah qui se trouvait apparemment en plein milieu de ces chambres. Soudain j'ai un petit doute, comment vais-je faire pour l'inviter ? Je ne pense pas qu'elle puisse me répondre une fois que j'aurais tapé à sa porte. Je risque aussi de faire une connerie si je rentre au mauvais moment... Il ne manquerait que ça tien. Un professeur qui se retrouve dans une situation délicate avec une élève handicapé... J'imagine déjà le tableau et la réputation qui pourrait en découler. Déjà les regards qui m'ont été adressés lorsqu'un professeur qui a la trentaine rentre dans la partie des filles d'un pensionnât... Je ne suis pas vraiment à l'aise mais bon, je suis professeur tout de même il faudrait que je m'affirme un minimum.
Qu'est-ce que je raconte enfin ? J'en suis incapable...
*Soupir*
Voilà sa chambre. Après quelques secondes de réflexions je tape à la porte et rentre après un petit temps d'attente.
" Noah ? C'est Aaron, je rentre. Excuses moi pour le dérangement. "
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| Sujet: Re: A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) Sam 11 Aoû - 8:08 | |
| - Spoiler:
Désolé Aaron, je fais un peu avancer la situation histoire que Sencha puisse jouer aussi en ayant quelque chose à répondre. Au pire, je décrirais ce qu'à fait Noah par rapport à Aaron dans mon poste suivant. Encore une journée comme les autres et qui s'annonçait être particulièrement chaude. Une fois de plus, Akemi-san avait été obligée de la laisser à cause des activités de son club puisque tout devait être prêt pour les nouveaux à la rentrée, et la jeune Shinigami était toujours très sérieuse quand à ce genre de chose, parlant de devoir ou quelque chose du genre. Noah était donc seule dans sa chambre, un livre entre les mains, attendant le retour de sa bien-aimée. Elle avait empruntée cette œuvre à la bibliothèque, et comme souvent puisqu'elle adorait lire, elle était plongée dans les écrits, laissant son esprit apprécier cette forme d'art à sa juste valeur…
C'est alors qu'elle pouvait entendre quelqu'un frapper à la porte, et avant même de voir de qui il s'agissait, elle l'avait déjà devinée au soupir qu'elle avait pût percevoir. C'était l'une des personnes avec lesquelles elle aimait le plus « parler », si elle pouvait dire. Olsen-sempai, le professeur d'histoire du Lycée, et si beaucoup de personnes trouvaient qu'il était assez ennuyeux et qu'il semblait dédaigneux à paraître toujours aussi las, elle trouvait qu'il était quelqu'un de vraiment gentil. D'ailleurs, elle avait comme l'impression qu'il n'y avait qu'avec elle qu'il semblait avoir une légère lueur dans le regard, tout du moins en classe, elle ne le connaissait pas suffisamment pour dire ou non s'il y avait d'autres personnes en dehors de sa vie professionnelle qui arrivait à éveiller chez lui de l'intérêt. En tout cas, pour sa part, elle était un véritable petit prodigue, que ce soit en histoire ou dans n'importe quelle autre matière, aussi était-il plus ou moins normal qu'elle parvienne à faire un peu d'effet à ses professeurs, au moins pouvaient-ils être fiers d'avoir une élève aussi dévouée à l'éducation. Mais de toutes les matières, l'histoire était sans doute celle sur laquelle elle se posait le plus de question et dont elle voulait constamment en savoir plus. Elle avait beau en connaître déjà une bonne partie, elle s'intéressait toujours aux détails, et ce quelque soit l'époque et l'endroit. L'on pouvait simplement dire qu'elle était avide de connaissance.
Enfin, elle était contente de savoir qu'il venait lui rendre une petite visite, et elle lui souriait donc alors qu'il s'annonçait en rentrant, pour ensuite s'excuser de la déranger. La belle secoua simplement la tête de gauche à droite pour lui faire comprendre qu'il ne la dérangeait pas, puis elle lui souriait doucement. Il lui demandait alors si elle voulait sortir faire un tour dans le jardin, et elle acceptait en hochant la tête de bas en haut cette fois-ci, même si pour cela il allait devoir la placer dans son fauteuil. Elle se laissait donc faire, n'ayant aucune crainte à ce sujet : il était du devoir d'un professeur de venir en aide à ses élèves. De toute façon, qu'il vienne la saisir par la taille ou sous les bras n'avait pas grande importance pour elle : dans le premier cas elle ne sentirait rien du tout, tandis que dans le second elle le sentirait à peine. Il pouvait aussi la prendre à la manière d'une princesse, mais une fois encore cela n'avait pas grande importance pour elle, tant qu'elle était dans son fauteuil roulant au final, la manière dont elle était portée lui importait peu, il pouvait bien faire selon la manière qu'il trouvait la plus pratique. Elle avait juste refermée son emprise sur son livre pendant qu'il la soulevait, comme si elle avait besoin de s'accrocher à quelque chose, bien qu'elle possédait trop peu de force pour que l'on puisse vraiment dire qu'elle tenait l'œuvre. N'importe qui aurait bien pût lui arracher des mains en tirant à peine dessus…
Par la suite, il l'avait donc emmenée dans le jardin de la pension. Il faisait vraiment beau aujourd'hui, et cela sans qu'il fasse excessivement chaud dehors. C'était vraiment la journée idéale pour se promener, et elle regardait donc autour d'elle avec attention ce qu'il y avait autour d'elle. Des personnes, tout un tas de personnes qu'elle ne connaissait pas. Tous semblaient occuper à quelque chose, même si la plupart du temps l'on pouvait résumer la chose à prendre du bon temps. Noah était vraiment contente que Olsen-sempai soit venu la voir aujourd'hui, sinon elle serait restée enfermée toute la journée sans même pouvoir profiter de ce temps magnifique…
Mais alors qu'elle était un peu perdue dans ses pensées, le livre qu'elle tenait lui échappa des mains, tombant à ses pieds. Et comme ils étaient en train d'avancer, son fauteuil passa au-dessus, et le professeur ne pouvait même pas le remarquer. Elle essaya donc de se retourner pour lui faire comprendre, mais sa tête ne pouvait pas aller au-delà de quatre-vingt-dix degrés de chaque côté, aussi ne pouvait-il même pas voir son regard. Toutefois, il devait bien remarquer qu'elle semblait un peu agitée, mais comme il donnait toujours l'impression d'être un peu dans la lune, ils avaient déjà eu le temps d'avancer de quelques mètres… |
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| Sujet: Re: A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) Dim 30 Sep - 21:19 | |
| Un coup de vent vit voler quelques mèches vertes devant mon visage ce qui eut pour l’effet de me sortir de mes pensées. Clignant des yeux, je puis me remettre dans le contexte ou j’étais. La Forêt, en début d’après midi de juillet. J’était sortir pour prendre l’air, me changer les pensées, renouveler l’air qu’il y avait dans mes poumons et remplacer odeur de vieux papier. Je m’étais arrêter près d ’un lac assez grand et m’était penser au dessus de ceci lui pour le voir. Par la suite, j’ai divagué. Un peu trop apparemment. Je ne sais pas à quoi je pensais, mais vu le mal de dos que j’ai eut en me relevant, j’étais rester dans ses positions un bon bout de temps.
Arf ! Je m’étira, cherchant a faire craqué mon dos. Ou du moins a soulager un peu cette douleur. Je suis franchement pas sportif, faut que je fasse de l’exercice ! Mais quand ? Je suis trop occupé avec la bibliothèque. À quoi est-ce que je pensais déjà ? Je ne veux plus me souvenir. Vu comme j’étais parti dans mes souvenirs, cela ne devait pas être un sujet joyeux. Je regarda a nouveau mon visage qui se reflétait sur l’eau. Non, j’ai perdu mon sourire et un regard de petite chose remplaçait mon sourire et mon air joyeux habituel. Faut que j’arrête de penser au passé!
Un, deux. Je m’agenouille au bord de l’eau et plonge mes mains dans l’eau pour l’éclabousser le visage. Bon, l’eau n’est pas potable à l’origine mais c’est pas cela qui va me tuer, non ? Au pire me donner des nausées .. Mais comme je n’en bois pas, je doute que cela me fera grand mal. Et puis surtout, je suis le Kami du thé, ce n’est pas un peu d’eau qui va me faire dépérir ! Bon… Fallait que je retrouve ma bonne humeur, ce n’était pas difficile! J’expira et soupira, tout allait bien se passer! Je n’allais plus être enfermé. Je leva la tête et observa la cime des arbres. Puis fermant les yeux, j’écouta la nature autour de moi. Le bruissement des feuilles et du vent. Le chant des oiseaux, la vie autour de moi. Cela me dit un fou, et je pus enfin ouvrir les yeux avec un sourire aux lèvres. C’était reparti!
Mais un bruit pu naturel se fit entendre. Ce qui le fit regarder un peu autour de moi. Qu’Est-ce que cela pouvait être ? C’était un bruit régulier .. Plutôt fin. Comme des roues. Un vélo, ici ? Ah .. Je cru reconnaitre aussi des pas. Curieux, je me dirigea vers l’origine du bruit. Il n’était pas très loin mais j’eut un peu de mal a savoir ou aller. Une fois, l’endroit de provenance trouver, le me dirigea vers lui. Tiens ? Le bruit semblait s’éloigné. Toujours aussi curieux, je pressa le pas. Et enfin à travers les arbres je puis voir une silhouette haute. Un homme ? Il me disait quelque chose.. Et vu son âge, c’était un prof. M’approchant toujours, je chercha ce que ce dos et cette coupe de cheveux me rappelait. Un jour, il faudra que je sorte de ma bibliothèque et que je m’ouvre au corps professionnel, sinon je ne vais pas arrêter de me trouver face à des inconnus. Ah ! Ça y est, je me souviens. C’est le prof d’histoire, géographie! Je me souviens de lui.. Je me rappelle avoir penser qu’il faissait un beau métier. Moi aussi j’aimerai savoir autant sur l’histoire de mon pays et ceux des autres, j’ai tellement de chose a apprendre par rapport a mon grand âge !
Enfin, il n’était pas seul, je remarqua devant lui, une jeune fille, une élève surement qui semblait un peu agité. En effet elle tourna la tête à droite et à gauche comme pour faire remarquer quelque chose. M’avancea, mon regard fut attirer par quelque chose par terre. Un livre? Qu’Est-ce que fait un livre ici? Me précipitant pour le ramasser, me fit quelques secondes indigné que quelqu’un avait pu laisser un livre à l’abandon. Mais je me souvins de la demoiselle dans son siège. Peut-être que c’est à elle ?
- Excusez-moi ! Est-ce que c’est à vous ?
Je pressa le pas pour les rattraper. Avant de tendre le livre à le jeune fille. Je vu enfin son fauteuil roulant, alors c’était cela le bruit de roue? |
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| Sujet: Re: A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) Dim 21 Oct - 9:21 | |
| C'est vrai que le jardin est un endroit vraiment reposant, les odeurs et le silence régnant dans cette atmosphère est vraiment agréable.Au loin il y avait un étang où je ne voyais personne dans les environs, le ruissellement de l'eau en guise de mélodie qui m'était précieuse en ces moments de paix.
Loin de la débauche des bars et des vacarmes assourdissant ces moments là sont, je trouve, des moments privilégiés.
Je sais que la petite Noah est plutôt réceptive à ce genre d'ambiance, en même temps il ne lui reste que la réception donc je pense qu'elle doit être particulièrement sensible à ça. Le genre d'ambiance qui donne l'impression que tout effort est futile et que l'on devrait vivre à rien faire. Personnellement j'aurais très bien pu vivre dans ce genre de monde, tout est paisible et le repos serait l'activité numéro une. Je n'avais pas envie de boire ni de fumer, juste me détendre et profiter de l'agréable compagnie de Noah. Avançant à un rythme plutôt lent le petit étang se rapprochait de nous et l'idée de s'arrêter un moment me vint à l'esprit. Des bruits de pas se rapprochait de notre direction je n'y prêtais pas vraiment attention, mais ces bruits m'avaient quand même sortis de la lune et je vis Noah s'agiter bougeant tant bien que mal pour me faire comprendre qu'il faut s'arrêter.
" Excuses moi j'étais un peu dans la lune, qui y a t-il ? "
Je ne savais depuis combien de temps Noah était alerte et je n'ai peut-être pas remarqué quelque chose d'important.
- Excusez-moi ! Est-ce que c'est à vous ?
Les bruits de pas étaient devenu rapide et une jeune personne nous dépassa pour se stopper devant nous. Il tendait un livre qui m'était familier puis en regardant Noah je vis qu'elle n'avait plus son livre. Etait il tombé ? C'est sans doute pour ça qu'elle était agitée je n'ai pas du remarquer sa chute alors que j'étais dans la lune. La personne au cheveux vert tendit le livre pour qu'il soit visible de Noah et je me penchais vers elle pour voir si elle le reconnait bien.
- C'est bien ton livre Noah ?
Mon regard se porta ensuite vers le jeune homme et je montrais un air un peu embêté en me grattant la tempe.
- Je suis désolé le livre est surement tombé de ses mains et comme j'étais un peu distrait je ne l'ai pas remarqué. |
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| Sujet: Re: A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) Mer 24 Oct - 2:43 | |
| Paniquant à l'idée de ne pas pouvoir récupérer son livre, Noah continuait encore de tourner la tête à droite à gauche, espérant pouvoir ainsi monopoliser l'attention du professeur. Mais il restait toujours aussi impassible, restant dans son monde, n'accordant de l'intérêt qu'à ce qui l'entourait. D'une certaine façon, la belle aurait pût être vexée de recevoir aussi peu d'attention de la part de l'homme puisqu'après tout, c'était tout de même une importante responsabilité que de s'occuper d'une personne comme elle, en particulier au vue de sa condition. Il fallait être attentif au moindre de ses gestes puisqu'ils n'étaient pas nombreux, et au moindre de ses regards puisque c'était son seul moyen de communication. Il fallait pouvoir décrypter chacune de ses émotions et surtout, pouvoir répondre à ses attentes, aussi c'était même un travail extrêmement difficile. Mais en fait, elle ne lui en voulait pas. C'était tout le contraire même, elle lui était reconnaissante de faire preuve d'aussi peu de pitié à son égard, de rester toujours lui même et ce même si cela devait causer du tort à la jeune fille. Ainsi au moins, elle avait l'impression d'être considérée comme une personne normale, de ne pas être différente des autres et en réalité, cela lui faisait plaisir. C'était sans doute pour cette raison qu'elle appréciait autant ce professeur, car il ne se souciait pas tant que ça de ce qu'étaient les gens, de leurs apparences. Il les acceptait comme ils étaient sans chercher plus loin, et si pour certains cela pouvait être un défaut, pour la belle c'était vraiment une qualité qu'elle ne pouvait qu'admirer.
C'est alors qu'il s'arrêtait, semblant enfin se rendre compte que la demoiselle était alarmée. Soulagée d'enfin avoir pût attirer l'attention d'Olsen-sensei, elle soupira longuement. Elle avait pût sentir les larmes lui monter aux yeux, mais il avait réagit avant qu'elle ne se mette à pleurer. Elle n'aimait pas avoir recours à cela, mais comme le lui avait dit un aîné en filière artistique le jour de son arrivée sur l'île, les pleurs de la belle était l'un de ses seuls moyens pour se faire entendre des fois, et bien qu'elle n'aimait pas ça car c'était horriblement manipulateur à l'égard des émotions des gens, c'était parfois nécessaire… Enfin, pour cette fois elle n'aurait pas eu besoin d'avoir recours à des méthodes aussi drastiques, et en venant face à elle, il lui demandait ce qu'il y avait. Bien sûr, il faisait toujours aussi peu preuve de délicatesse puisqu'elle ne risquait pas de pouvoir lui répondre, mais c'était ainsi qu'elle l'appréciait.
C'est à ce moment là qu'ils pouvaient entendre le bruit des pas d'une autre personne. En soit, cela n'avait rien de bien étonnant puisqu'après tout, le jardin de La Pension était accessible et appartenait à tous, mais c'était qu'à la vitesse dont le sol était foulé, la personne devait être en train de courir. C'est alors qu'ils étaient interpellés, et la belle pouvait donc voir arriver un beau jeune homme. En fait, il était assez difficile de dire à son physique s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme, mais elle pouvait s'en rendre compte à sa démarche, et également à sa voix. Sa simple intonation, les mots qu'il avait choisi, c'était typique d'un homme. Elle passait suffisamment de temps à observer le monde pour faire la différence entre les deux, car en l'occurrence, le physique androgyne de l'individu pouvait fausser toute conclusion. En temps normal, elle ce serait aussi fiée à son odeur, puisqu'elle ne laissait aucun détail à l'abandon, mais là il lui semblait être… totalement différent de la plupart des gens. En fait, il avait le même parfum qu'une chose qu'elle adorait, à savoir le thé. Elle ne pouvait pas expliquer pourquoi cependant, c'était simplement comme si une infusion avait envahit l'atmosphère à l'instant où il était venu devant eux. Mais ce n'était pas la première fois qu'elle remarquait cela : quand elle se rendait à la bibliothèque, elle pouvait ressentir la même chose, et il est vrai qu'après réflexion, elle avait déjà vue ce jeune homme sans pour autant lui y prêter plus d'attention. Elle se souvenait juste que lorsqu'elle le voyait, elle lui souriait doucement avant de finalement se diriger au travers des rayons pour trouver la perle de papier dans laquelle elle pourrait se plonger, cela n'allait pas plus loin… Et puis, elle doutait un peu que lui puisse se souvenir d'elle, après tout il devait voir tellement d'élèves défiler jour après jour.
Observant donc le jeune homme, elle lui offrit son plus beau sourire, de nouveau au bord des larmes. En fait, il était même rare qu'elle sourit ainsi, la seule personne qui avait pût voir autant de sincérité de sa part état celle avec qui elle partageait sa vie et plus accessoirement, sa chambre. Elle ne savait pas comment le remercier autrement que de cette façon, qu'en lui offrant ainsi ce sourire plein de charme qui aurait sans aucun doute fait fondre plus d'une personne. On lui tendait donc son livre, et elle essaya de s'en saisir, tentant tant bien que mal de soulever son bras pour l'attraper, en vain cependant… Il lui semblait beaucoup trop lourd, impossible à déplacer et ce peu importe les efforts qu'elle faisait. Elle avait beau y mettre tout son cœur, vouloir réellement prendre l'ouvrage entre ses doigts, quoi qu'elle fasse elle n'y parvenait pas, c'était hors de sa portée… Elle décida donc de renoncer, tournant son regard vers Olsen-sempai pour qu'il l'aide puisqu'après tout, c'était son devoir de professeur. Mais peut-être était-il déjà de nouveau parti dans un monde dont elle ne soupçonnait pas l'existence, un lieu dont lui seul avait le secret pour s'évader. Comme il l'avait dit lui même, il était un peu distrait, et ce même s'il pesait un peu trop ses mots selon elle… Reportant donc son attention sur l'homme à l'odeur particulière, elle eût un regard un peu triste sur le visage, arquant ses sourcils vers le haut avec une faible lueur dans son unique œil. Elle avait beau sourire, l'expression qu'elle affichait ne pouvait pas rendre cela beau, mais simplement déchirant… La belle espérait simplement ne pas se faire blâmer et qu'il allait pouvoir comprendre la situation dans laquelle elle se trouvait. Enfin, normalement il n'y avait pas de risque, c'était un adulte, il n'était pas idiot. Mais, dans le monde des Hommes, elle avait déjà eût à faire à des comportements assez peu compréhensif, aussi il n'y avait pas de raison qu'elle soit à l'abri de ce genre de chose ici aussi… |
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| Sujet: Re: A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) Jeu 1 Nov - 0:45 | |
| Je les rattrapera rapidement, et pendant quelques secondes je cru être un peu trop rapide pour eux. Ou je sais pas.. L’homme que je pense être un professeur, me regarda d’un regard un peu mou, puis le livre, puis la demoiselle. Et voila qu’une voix mollassonne sort de sa bouche, pour s’adresser directement à l’élève. Hum… sur le coup? je me suis sentis très bête. Vraiment. J’ai l’impression qu’il m’a complètement ignorer. Je me trompe peut être … Le silence s’installa et je ne bougea toujours pas. Qu’Est-ce que je devais faire? Le donner a la demoiselle, au professeur ? Ou alors me barrer avec en courant ? C’était un peu dur…
Ah non! Tiens il me parle. Je fus soulagé. Pendant un instant j’ai cru avoir mal fait de les déranger. Ou alors que ce type avait quelque chose contre moi, sans que je ne sache quoi, pour ne passer ainsi inaperçu. Enfin, ça ne devait pas être le cas, car le jeune homme se releva vers moi et fini par m’adresser un sourire gêné. Je lui répondis d’un autre sourire, ce n’était pas grave, au fond. Ce n’était pas de leur faute. La demoiselle avait fait tomber son livre, et au vu de son état, on ne pouvait pas la blamer pour ça. Je descendu mes yeux vers l’élève en question. C’était une jeune brunette, qui me regarda avec un regard curieux. Au moins, elle, elle semblait beaucoup plus sensible que le jeune homme. En quelque instant, un bon nombre de sentiment passa sur son visage et d’émotion que cela me fit que plaisir.
J’ai toujours un peu de mal avec les personnes qui ne sont pas très sensible. Ou du moins, qui ne savait pas très bien montrer leur sentiment. Etant moi-même, tout le contraire, j’ai un peu de mal à me confronter à des visages de marbres. La demoiselle était rien de cela, alors devant son sourire, son beau sourire, je ne peux que y répondre. Sans un mot, je déposa le livre dans sur ses genoux. Délicatement pour ne pas lui faire mal, ou ne pas remonter sa jupe, après avoir pris le temps de le dépoussiérer.
Quel faire maintenant ? Mon regard se glissa a nouveau vers le prof, et sur le coup, je ne savait pas non plus quoi rajouter. Vite, il fallait trouver quelque chose, parler du livre ? Parler du temps ? Oui, tiens, c’était une bonne idée, ça fonctionnait toujours.
- Belle journée pour se promener, non ? L’air est vrai, la végétation me fait sentir comme chez moi.
Tait-toi, Sencha, ils s’en fichent de ça… Je me mordis la lèvre, sentant que j’avais encore trop parler. Mais bon, c’est vrai que j’aime beaucoup la nature, la végétation. Ça se voyait, ici, on pouvait presque me perdre dans une telle forêt. |
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| Sujet: Re: A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) | |
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| | | | A l'ombre d'un saule. ( Aaron et Naoh) | |
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