Le 15 juillet,
Je m'était bien baladé dans toute la ville depuis quelques jours, et je savais que le bureau des quêtes aller m'emmerder. Du coup, j'avais dans l'idée de chercher un autre boulot, mais quoi ? La boutique d'alchimie prenait personne. Une maison hanté sur cette ile serait difficilement rentable sur le temps. De plus, comment l'aurais-je financé ? Cette histoire me prenait déjà la tête. Si ça continue, je devrai trouver un moyen de retourné dans ce foutu monde humain. Au moins, je pourrai vivre de la peur que j'inspire aux gens. Si seulement j'avais des gens à effrayer.

Malgré tout, il rester encore de quoi vivre quelques semaines, enfin, si je me contentait du minimum. Ce qui est mal partit en fait. J'étais en train de me diriger vers le wild hound, un petit bar, non, LE bar de l'île en fait. Je me vois mal demander a être employé là bas. Devoir faire le beau barman ou serveur... Très peu pour moi, et je n'ai pas entendu dire qu'ils recrutaient là-bas. Non, il me fallait un poste où je pourrais inspiré un minimum de peur, histoire de me régalé un peu... Mais où ? Manquerai plus que j'arrive a trouver la réponse dans un verre d'alcool.

J'arrivais devant le bâtiment, pour aller boire un verre à environ 4. A cette heure là, j'espérais qu'il n'y aurait pas grand monde. Un fois à l'intérieur, je montais à l'étage qui m'intéressé. Et je vu surpris de voir qu'il y avait encore pas mal de personnes, une dizaine. Ça ne faisait pas vraiment parti de mes projets, mais je n'étais pas là pour m'attardais sur les détails. Je traversais la salle avant d'arriver au comptoir du bar pensant juste à éviter les obstacles. Sans regarder autre chose que le bois du comptoir, je commandais deux bloody mary. Mixture dont je suis attentivement la préparation en temps normal. Mais là, même si ça avait était une préparation toute faite je n'aurai pas fait la différence de goût. Je bu d'une traite le premier, avant de "savourer" le deuxième. J'aimais bien son apparence, j'aimais bien son nom...

~ Soupir ~

Pas moyen de dormir, je n'ai pas envie de penser ce soir et je ne trouve pas le sommeil. Le soleil n'est pas encore couché je sais mais là je ne vais pas tenir longtemps. Encore un de ces soirs où tout me revient à la tête, une méchante claque que je rencontre de plus en plus et qui est aussi ponctuelle que violente. Les images, les odeurs, la sensation... Sa silhouette. Que faut-il que je fasse pour supprimer tout ça de ma tête ? Dois-je me faire pardonner ? Faire le deuil d'une personne que je ne connaissais qu'à peine ? J'aurais voulu lui dire au revoir.

Et voilà, je recommence.

Un verre ma rafraîchira les idées, c'est tout ce dont j'ai besoin ce soir. Un petit verre pour repartir du bon pied.

Après mettre levé et habillé pour sortir je me dirigeai vers le quartier européen. J'avoue connaitre que trop bien ce quartier, plus principalement le côté du Wild Hound. Ce bar est populaire et ce n'est pas pour rien, l'ambiance y est tout à fait spéciale. Il y a des jours où l'on pourrait se croire dans un Western et d'autres dans un repaire de punk. Je connais la patronne de ce bar, elle me connait plus que moi je ne la connais mais j'aime bien cette femme. A la fois habile et franche cette femme est tout à fait intéressante. Je m'y rends souvent pour profiter de l'ambiance, quitter la solitude de mon appartement et aussi pour arrêter de penser, comme ce soir. Contrairement aux autres bars, je m'y suis toujours bien tenu et on me reçoit toujours bien.

Une fois entré je constatai la musique ainsi que l'ambiance, un de ces soirs où l'ambiance est plutôt tendue si on ne connait pas. Comme une impression que tout le monde t'en veut alors qu'ils ne s'intéressent absolument pas à toi. On peut même y comprendre une certaine bienveillance dans ces regards, les gens regardent si tu es du genre à chercher les emmerdes ou juste pour boire un verre. Je reconnais certains habitué tout autant qu'ils me reconnaissent.

J'ai pris l'habitude de m'habiller pratique quand je vais au bar, les nombreuses bagarres et éclaboussures salissantes reviennent chère en termes de vêtements. Ainsi je me suis habillé comme à mon habitude: Un t-shirt noir relativement proche du corps et un pantalon coupé droit avec des chaussures des plus normales.

Après avoir grimpé les escaliers je me dirigeai automatiquement vers le bar d'un pas lent mais décidé, je me pose doucement sur le tabouret, regarde autour de moi et m'étire doucement contre le bar en poussant un long soupir. Le serveur se dirigeai vers moi et je lui demandai après m'être raclé la gorge un simple whisky. L'homme avait l'air d'avoir anticipé ma commande. Il acquiesça en réponse et me sourit en lançant un " Ok ! "

Les gens allaient et venaient, et moi je m'enfonçais dans ma mélancolie.les verres d'alcool eux aussi bougeait, j'en étais à mon cinquième et mon porte monnaie priait pour que soit le dernier. Moi, je ne priait pas, je regarder dans le vide. Je réfléchissais, dans les limites permit par l'alcool absorbé, à trouver une place dans cette société. J'avais perdu la trace d'Ayu avec qui j'étais arrivé, je connaissais donc personne pour me placer quelque part.

Je réfléchissais et je n'arrivai à rien. Où été donc passer cette époque où je trouver rapidement un idée de reconversion à chaque fois ? J'avais aimé être prête, encore plus devins, sans négligé mon époque en tant qu'alchimiste européen. Ça serait bête de finir ma vie à cause d'une dépression. Il me reste tant de chose à faire, je n'ai pas même pas trouver un moyen d'être pardonner par Namie. il faut croire que je ne trouverai jamais, j'espère qu'elle a compris pourquoi j'avais fait ça. J'ai beau ne pas tout aimer dans mon clan mais nous devons assuré sa survie.

Je revenait un peu à la réalité en absorbant le reste de mon verre. Déprimé, certainement suffisamment pour que ça se voit, je levais ma main devant les yeux. Utilisant mon pouvoir d'illusion, je laissais ma main pourrir, ou du moins, donner l'air de pourrir. Pourquoi ne pouvais-je plus m'en servir ici ? Mon meilleur tour, celui qu'il me fallut des années avant de le mettre au point. Fallait-il en déduire que je me faisais vieux ? Était-ce juste dû à ce nouvel environnement ? Devais-je retourner dans le monde des humains ?


Je regardais les morceaux d'illusion tomber les uns après les autres, telle une neige morbide.