| Sujet: Aaron Olsen ... *soupir* [Fini] Ven 30 Mar - 17:27 | |
| OLSEN AARON Quand le vent souffle, chacun se soucie de la charge qu'il porte
FLEMME Feat Gimpachi-sensei |
INFOS GENERALES ❦ NOM : Olsen
❦ PRENOM(S) : Aaron
❦ ÂGE : 36
❦ NATIONALITE(S) : Norvégienne
❦ LIEU DE NAISSANCE : Forsand au Sud de la Norvège
❦ ORIENTATION S. : Hétéro
❦ OCCUPATION : Fumer et dormir, Ah et Professeur d'Histoire Géo
❦ RACE : Enfant des vents
❦ POUVOIR(S) : Maitrise du vent
❦ NIVEAU DE LICENCE : B
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PHYSIQUE " Non mais tu as vu sa dégaine ?! Je sens que cette année les cours d'histoire Géo vont être pépère !
- Arrêtes ! C'est notre professeur tout de même et puis moi je ne le trouve pas trop mal " - T'es sérieuse ? Non mais regardes moi sa coupe, on dirait qu'il a cinquante ans avec ses cheveux blancs tout en bordel ! Je suis sûr qu'il n'a jamais vu un peigne de sa vie. - Moi je trouve justement que ça lui donne un charme, son air décontracté lui donne presque un air bad boy et puis regardes les yeux qu'il a. - Justement, ils ne m'inspirent pas confiance, on dirait un albinos avec ces yeux rouge ou plutôt un rat de laboratoire ! - J'ai trouvé ! Tu es jaloux en fait, il est plus grand que toi, un bon mètre quatre-vingts je dirais alors que toi avec ton mètre soixante-dix tu dois complexer à côté de lui et puis je suis sûr qu'il n'est pas si maigre que ça derrière sa chemise. - Dis carrément que tu es folle de lui ça ira plus vite ! Moi je trouve justement que sa tenu n'est pas crédible avec sa tête, regardes le; chemise bien repassée, pantalon blanc sans aucune tache et ses lunettes lui donnent un air intello tout juste sortis de l'école. - Tu es juste de mauvaise foi, bien qu'il n'a pas vraiment l'air d'un professeur moi je suis sûr que ses cours vont être géniaux ! - Moi je pense surtout qu'ils vont être peinard au vu de sa posture déjà, regardes, les mains dans les poches, il ne se tient même pas droit et limite s'il va pas nous bailler dessus. - Nous verrons bien au cours de cette année. "
[...]
" Vous pouvez vous asseoir. Bienvenue au cours de dessin, nous allons comme vous le savez tous dessiner un portrait. Et vous avez aussi remarqué que je ne suis pas venu les mains vide. Je vous ramène Monsieur Olsen votre professeur d'histoire pour poser. En sachant qu'il allait échapper à la correction des trimestriels il a de suite accepté de venir poser. Donc maintenant tous à vos crayons. "
" Dis moi, je suis nouvelle au cours de dessin et j'aimerais savoir comment tu t'y prends pour dessiner un modèle... Je peux ?
- Bien-sur assis toi à coté de moi je vais te dire comment je procède. D'abord, il faut saisir les détails du modèle, l'identifier en quelque sorte pour bien comprendre comment il faut le dessiner.
- Je vois, je te laisse travailler, dis juste ta façon de procéder à voix haute.
- Pas de problème. Alors, je commence bien sur par la forme du visage. Monsieur Olsen a un visage fin et une mâchoire plutôt carré, son cou lui est tout à fait normal, ni trop long ni trop court. Il a une bouche plutôt fine sans réelle forme et des joues presque creuse. Il a une pilosité de trois jours et quelques marques d'expressions comme celles sous ses yeux. Il a des cernes, signe qu'il n'est jamais réellement éveillé et ses yeux sont d'ailleurs jamais totalement ouverts. Son nez lui est plutôt effacé et ses oreilles sont des plus banales.
- Je vois merci ! Et après pour ses cheveux comment tu fais ?
- Je fais pareil sauf que je mets un peu plus de temps. Ses cheveux sont blancs et bien ébouriffés, ils peuvent atteindre le bout de son nez et ils sont aussi légèrement ondulé.
MORAL Comment Aaron se comporte devant la ? Notre enfant des vents ressemble à une loque, le gars chiant et flemmard au possible. Il a toujours cet air blasé sur la visage qui laisse paraitre un ennuie constant et un stoïcisme à toute épreuve. Lorsque vous avez décidé de lui adresser la parole, il parlera avec un certain calme qui, en fait, est plutôt déconcertant. On pourrait croire que rien ne le surprend et qu'il arrive à prévoir les situations les plus inattendus ou du moins les gérer sans paniquer. Il parait aussi n'avoir aucune gène et que le ridicule de l'affecte pas le moins du monde, il peut bailler la bouche grande ouverte devant une salle de classe pleine et avoir les mains dans les poches en trainant des pieds durant un examen.
Il parle peu mais lorsqu'il parle ses paroles sont mesurées et concises, on peut avoir une impression de dédain lorsqu'il vous explique quelque chose en soupirant mais il n'en est rien c'est juste que parler le fatigue déjà et que pour lui cela demande un effort particulier. Il existe une exception, lorsqu'il fait cour et qu'il est motivé à le faire bien, là il fait preuve de beaucoup d'énergie et il a une lueur dans les yeux qui ne trompe pas. On voit qu'il est passionné par sa matière et que transmettre ce savoir ne lui procure que du plaisir. En effet, il aimerait bien avoir un genre de disciple pour pas que ses connaissances qu'il ne veut pas mettre sous écrit se perdent. Capable de faire des cours vivant et intéressant il est aussi capable de l'inverse, ce qui d'ailleurs représente la majorité de ses cours. En effet, Aaron sait très bien que sa matière n'intéresse que très peu de personnes et lorsqu'il sent un désintéressement total des élèves il décide tout simplement de rien faire. Il déteste faire travailler des gens qui n'en ont aucune envie et pour lui c'est du temps gagné à fumer et à jouer à des jeux avec ses élèves.
Derrière ce calme et cette feignantise se cache quelqu'un de plus torturé et profond. Plus que de la flemme Aaron est quelqu'un de résigné, son but dans la vie lui a échappé et il n'a jamais eu la sensation d'avoir le contrôle de sa vie. Pour lui le parcours qu'il l'a mené jusqu'à Hiromae est une succession de hasards et de tristesses. Il n'avait pas choisi le métier de professeur, bien qu'au final il aime son travail il ne le fait pas pour lui. Il vit dans le remord et dans la culpabilité et Aaron se torture souvent l'esprit sans le vouloir.
Il traine aussi un sentiment de solitude, depuis qu'il a commencé la vie active Aaron à toujours était seul. Les études qu'il a entreprit ont fait de lui un homme isolé d'un certain sens social ce qui explique pourquoi il aura toujours du mal à aborder les gens. Mal à l'aise avec les gens qui semblent s'intéresser à lui, Aaron l'est encore plus avec les femmes. Il est presque effrayé par les femmes et il n'arrive pas à garder son légendaire stoïcisme avec elles. Si Aaron a bien un point faible c'est celui là.
Que dire de plus ? Il a gout très prononcé pour l'alcool et la cigarette, le voir ivre n'est pas une chose très exceptionnelle. Le contraste de l'alcoolique avec une culture encyclopédique est plutôt inatendu mais au final ça lui colle plutôt bien. Si vous arrivez à rentrer dans son estime et que vous nouez des liens avec lui Aaron peut s'avéré être un ami de choix, il sera toujours là pour les personnes qu'il jugera digne d'aide et s'il a de l'affection pour vous il saura très bien protéger de toutes les manières possible si vous risquez un danger quelconque. Quitte à en faire trop il ne vous lâchera jamais s'il sait que vous encourez un quoi que ce soit.
HISTOIRE Je dois vraiment raconter mon histoire ? Vous savez, elle est ni intéressante ni spéciale. Je pense même que le mot histoire est trop important pour qualifier cela comme tel, alors je dirais simplement que c'est mon passé, ce que je laisse derrière moi, faisons vite je n'ai pas vraiment envie de m'y attarder en plus.
Par où commencer ? Tiens, voilà un bon début, ma famille. Comme je vous l'ai déjà expliqué je suis un enfant des vents je suis donc issu de cette grande famille qu'on peut maintenant qualifier de race. J'appartiens à une des branches principales, je suis issu de la famille du Zéphir, le vent faible et doux.
Notre race est connue de tous pour son refus de la sédentarité, nous sommes un peuple nomade et ma famille ne fait pas exception à ça. Par contre, la famille du Zéphir et plus lente que les autres, nous nous déplaçons peu et lentement, je n'ai quitté mon lieu de naissance que lorsque je suis partis pour être ici. Je suis née et j'ai grandi à Forsand un petit patelin au Sud de la Norvège connu pour être à proximité du Preikestolen la célèbre falaise. J'ai vécu avec ma mère dans une maison tout à fait modeste et isolée, cela fait six ans que je n'y suis pas allé et pourtant j'ai souvenirs de tous les attraits de cet endroit. Le vent soufflait souvent dans cette région de la Norvège c'est pour ça que ma mère et mon père se sont installés ici. J'ai commencé l'école comme tout le monde, une primaire normale et le collège pareil, mes pouvoirs et mes origines sont inconnues de tous et moi-même je n'arrivais qu'à provoquer de petits souffles sans le moindre intérêt. J'étais le " glandeur ", le gars qui dort toujours en cours et qui a toujours l'air endormis, après tout, il y en a toujours un. Je n'étais pas le meilleur ni le moins bon, l'élève qui a des notes moyennes en travaillant presque jamais. Mon attitude exaspérait beaucoup de professeurs qui me poussaient sans cesse à faire des efforts et qui sortaient la célèbre phrase " Avec tes capacités tu pourrais avoir de super notes ! " Bien que cela n'était pas réellement faux les capacités ne sont rien sans motivations et ça, à l'époque, une seule personne l'avait compris. Mon professeur d'histoire géo était un vieux monsieur presque à la retraite. Il imposait le calme par sa simple présence, un charisme apaisant qui dégage une ambiance propice à la concentration, ses cours étaient captivant et on pouvait ressentir son intérêt pour la matière à travers ses yeux grand ouvert et à l'intonation de sa voix lorsqu'il faisait cour. Je pense que l'histoire est sans doute la matière que je détestais le moins, je ne participais pas, mais contrairement aux autres cours, là j'écoutais attentivement. Les enfants des vents sont connus pour être de grand conteurs et la prestance de mon professeur m'étais familière, les brefs souvenirs que j'avais de mon père me frappais lorsque j'entendais mon professeur faire cours. Il faisait de grands gestes lorsqu'il était enthousiaste ce qui me faisais rire lorsque j'étais petit alors quand j'ai vu mon professeur faire exactement les mêmes mimiques de mon défunt père j'ai su. Cet homme était bien mon oncle, celui qui devait diriger la famille du Zéphyr mais qui pour certaines raisons s'était écarté des autres enfants des vents. Il est vrai que des tensions s'étaient établies lorsque le patriarche du zéphyr est mort. Une mystérieuse mort laisse derrière elle bien des soupçons et mon oncle n'était pas du genre à diriger les gens. Ma mère m'avait raconté qu'à sa mort Edward, mon oncle, avait été le principal suspect de la mort du chef. Il laissa donc le rôle à un autre puis disparu par la suite. Ce jour-là j'étais incapable de réfléchir ce qui n'avait pas échapper à mon professeur et j'imagine qu'il devina à ce moment que moi-même j'avais compris. Pourtant, il n'en fit rien. Une sorte de confiance mutuelle s'était établie entre nous deux et le statut de professeur/élèves commença à s'effacer peu à peu. Bien que nous avions jamais évoqué la famille je le trouvais très paternel par moment et mon amour pour lui grandissait à mesure du temps que je passais avec lui. Mon intérêt pour la matière était elle aussi croissante. Il m'arrivait de rester avec mon oncle pour continuer de parler de géographie et d'histoire sans voir le temps passer. Une année passa de la sorte. Premières grandes amitiés, premières fêtes, premières cuites et puis... premier amour. Lors de mon temps libre j'aimais beaucoup m'isoler dans le paysage. Plus particulièrement vers le Preikestolen, parfois le vent y soufflait très fort et la vue m'aidait à la méditation que je pratiquais souvent. Ma maitrise de l'air devenait plus conséquente, je pouvais déjà me transporter et déplacer les choses. Mes connaissances dans le domaine de l'histoire et de la géographie devenaient elles aussi bien plus poussées. Mes premières théories commençaient déjà à intéresser des scientifiques et des historiens même si ce n'était pas réellement mon but. Ma mère était fière de moi et ma vie était plus ou moins tranquille. Vint le moment qui bouleversa sans doute ma vie. Comme à mon habitude je me dirigeais vers le Preikestolen pour méditer et m'exercer mais ce jour là était différent des autres. Moi qui avait l'habitude d'être seul me voilà face à une jeune fille. Elle devait avoir probablement le même âge que moi, et pourtant je ne l'avais jamais croisé. Le village de Forsand est loin d'être très grand et il ne possède qu'un seul établissement scolaire. Elle regardait au loin, les doigts joint derrière son dos et un grand sourire dessinait son jolie visage. A ce moment-là, la réalité me paressait irréelle, le genre de sensation que l'on ressent lorsqu'on est dans un rêve, je le vivais, et pourtant j'étais bien là et elle aussi. Je m'avançai donc vers l'extrémité de la falaise où se tenait la jeune fille non loin. Je m'assis sur la roche et je fermai les yeux, faisant mine de ne pas prêter attention à elle alors que ma seule envie à ce moment-là était de l'aborder. L'après-midi finit de la sorte, nous n'avions échangé aucun mot et ma séance de méditation n'avait pu aboutir à cause de la présence de cette fille qui me mettait très mal à l'aise d'une façon inexplicable. Je partais avant elle sans dire un mot et elle de son côté me regardait juste partir avec un air que je ne savais décrire.
Depuis, toutes les semaines étaient pareilles, elle était là, au même endroit au même moment. A notre deuxième rencontre elle s'assit à côté de moi sans rien dire et resta face au paysage pendant que moi j'essayais de méditer tant bien que mal. A un moment j'ouvris un oeil et la regarda, elle souriait puis se tourna vers moi.
" Je m'appelle Maya, et toi ? "
A ce moment-là, je savais très bien que je ne pouvais plus me concentrer et mes mains commençaient à trembler. Je réuni toute ma concentration restante pour essayer de repondre le plus naturellement du monde.
" Aaron... Olsen. "
Elle me regarda avec un grand sourire puis se retourna vers l'horizon sans rien dire. Ce côté mystérieux me plaisais et elle m'attirait aussi physiquement. Une sorte de fascination s'était mis en place et les jours comme celui-ci devenait quotidien. Petit à petit j'en apprenais un peu plus sur elle. Notamment qu'elle était une enfant des plaines, race que je n'avais jamais croisé, comme toutes les autres en fait. Le fait de voir quelqu'un un peu comme moi renforça les sentiments que je pouvais renssentir envers elle. Son rêve était d'être professeur. Elle n'était pas très bavarde, elle n'a jamais évoqué sa situation et qui elle est. Je m'efforçais de faire comme elle, je ne voulais pas paraître ridicule, je me contentais donc de répondre à ses questions. A vrai dire, cette situation me convenait, bien que j'aurais voulu en savoir davantage notre relation me contentais pleinement. J'avais hâte lors des cours de partir vers la falaise pour la revoir. Elle était là toujours avant moi et je partais toujours avant elle. Des questions me trottaient quand même dans la tête, ces questions devînt de l'inquiétude. Elle a mon âge, j'ai l'impression qu'elle ne connait que cet endroits et elle n'a jamais cité quoique se soit par rapport à sa famille. J'ai osé
" Maya, tu es toute seule ici n'est-ce pas ? "
Cette question n'était pas claire, mais je savais très bien qu'elle comprenait. Après tout on ne communiquait que comme ça, des questions des réponses et le reste était plus du décryptage facial.
" Aaron, promets moi quelque chose. "
Soudain son expression changea, à vrai dire je ne l'avais jamais vu comme ça. Elle avait les yeux perçant et les sourcils froncés, elle ne m'avait jamais regardé avec une telle intensité. Je mettais habitué à apprécier son sourire qui lui servait de façade. Elle ne quittait jamais cette expression lorsqu'elle était avec moi. Je me rappelle avoir été très déstabilisé a ce moment -à et la reponse la plus courte fût la meilleure.
" Oui ? "
Elle attrapa mon col fermement et approcha son visage du mien.
" Promets moi d'être heureux " Que voulez bien pouvoir dire cette promesse ? Même aujourd'hui je ne sais pourquoi elle m'a dit ça. J'étais devenu sourd le temps de quelques secondes, les battements de mon coeur me donnait mal à la tête, mes mains tremblaient et ma respiration était devenue courte. Je commençais à bégayer comme à chaque fois que je suis surpris. Mes lèvres bougeaient sans qu'aucun son ne sorte et Maya coupa court à mon charabia.
" Promets le moi ! "
Ma vue était obscure et la main de Maya se resserrait encore plus. La proximité de son visage me mettais mal à l'aise de j'étais incapable de prendre le moindre recul à ce moment. Je me contentai donc d'acquiescer sans rien dire. Elle desserra sa main et m'enlace brusquement. Avec du recul, on voit très bien que c'était des adieux et je m'en veux de ne pas l'avoir compris à temps. Après son câlin j'étais réellement bouleversé, c'était la première fois que je ressentais quelque chose pareille. Je n'avais à l'époque pas vraiment chercher de copines et l'amour n'avait aucune place dans ma vie d'où mon profond désarroi lorsque je senti son coeur battre contre mon coeur. Il battait très fort et très vite, comme le mien en fait. Elle se desserra doucement de moi et reprit son sourire habituel, comme s'il ne s'était rien passé. Moi j'étais encore béa, incapable de dire quoi que ce soit et perdu par les paroles qui venaient d'être dites. Nous n'avons rien dit après ça, on s'est contenté de s'ignorer tous les deux en se lançant parfois des regards discrets. Rien de plus. Lorsque le moment fut de partir mon envi de lui dire de rentrer avec moi était très forte. Je ne sais pourquoi je ne lui ai pas dit, peur du ridicule, peur de dire quelque chose de mal. Bref, je suis juste partis.
La nuit pas moyen de fermer l'oeil, je tournais dans mon lit à ne plus savoir comment j'allais faire pour trouver le sommeil jusqu'au moment où l'idée me vint d'y revenir. Après tout, personne ne m'entendrait et puis avec ma maitrise de l'air j'arrivais à aller sur place très vite. Je saisis alors mes vêtements et me rendis sur la falaise. Le vent soufflait fort et la lune était presque invisible, la nuit était noire et gravir les routes était plutôt périlleux sans visibilité. Arrivant en haut, près de mon lieu de méditation je la vis, dos au bord, le regard vide et les bras levés à la hauteur de ses épaules. Je me précipitais le plus rapidement possible vers elle. Au dernier moment elle remarqua ma présence et je vis malgré l'obscurité à voir ses lèvres bouger. Malheureusement le vent très fort fit que ses paroles se sont perdues dans le vide. Elle bascula vers l'arrière et sa silhouette disparu. Je me suis réveillé dans ma chambre, couvert de bandages et j'avais mal à peu près à chaque endroit que l'on pouvait connaitre de douloureux. Ma mère était là elle pliait le linge, étrangement sereine compte tenu de mon état. Je savais très bien qu'essayer de bouger était inutile donc je me contentai juste d'appeler doucement ma mère pour qu'elle me raconte ce qu'il s'est passé. J'ai été retrouvé au pied de la falaise, inconscient et recouvert de plaies. Apparemment ça faisait 5 mois que j'étais dans le coma, j'ai enfin compris la stupeur de ma mère lorsqu'elle entendit ma voix. Elle pleurait contre moi, à genoux et appuyée à mon lit. Je réuni ce moment-là toutes mes forces pour poser ma main sur ça joue et je lui adressa un sourire qui se voulait rassurant.
La vie reprit son cours, mes séances de rééducation s'étaient passé à merveille même s'il m'a fallu 3 ans pour recouvrir complètement l'usage de mes membres. Je prenais désormais des cours à domicile et comme je n'avais pas encore le droit de quitter la maison sans la présence de ma mère je ne pouvais retourner à la falaise ou aller voir mon oncle. La sensation d'être coupé de monde m'avais été insuportable mais elle me permit d'approfondir encore plus mes connaissances théorique, notamment l'histoire où ma mère me couvrait de tous les livres sensible de m'intéresser pour pas que je m'ennuie. Mes recherches dans le domaine de l'histoire et de la géographie me rappelais sans cesse mon oncle qui me manquait. Dès que j'ai pu avoir l'autorisation d'enfin pouvoir sortir seul j'en ai profité pour aller à l'école. Elle n'avait pas réellement changée, il n'y avait que les têtes que je ne reconnaissais pas. Je tape directement dans le bureau de la directrice qui à l'image de son école n'avait pas changé non plus. Après avoir discuté de ce que je devenais et de comment je me portais suite à mon accident j'en vins à demander où était mon oncle. Elle me demanda soudain de m'assoir et elle prit un air désolé. Elle posa sa main sur mon épaule et soupira tristement.
" Je ne vais pas aller par quatre chemins, je sais que toi et le professeur Edward était proche et c'est pour ça que je te demande de t'assoir. Le professeur Edward est décédé. "
Je ne peux vous décrire ce que j'ai pu ressentir à ce moment-là, perdre un proche est quelque chose d'incroyablement douloureux et je pense que l'on peut s'imaginer du mal que ça fais que lorsqu'on le vit. Tout ça pour dire que je ne vais pas épiloguer sur ça. Le monde s'était bel et bien écroulé à mes pieds. La seule personne avec qui j'étais réellement proche hormis ma mère est morte. Après les mots de la directrice je me souviens m'être tus un long moment avant de la remercier puis de partir. Je n'étais pas rentré directement chez moi après ça. Ma colère suite à la mort de Maya et de mon oncle m'avait emporté. Je me souviens m'être allé défouler contre une paroi pas loin de la falaise. C'était aussi la première fois que ma maitrise de l'air était incontrôlable, je fendais la roche avec mes poings, aidé par l'air que je créais sans le vouloir. Mes pensées étaient obscurcits par la culpabilité et la tristesse. J'aurais pu sauver Maya, j'aurais du m'inquiéter de l'état de mon oncle. J'expulsais toute ma colère envers moi-même à travers mes poings qui étaient déjà ensanglantés. L'air qui était créé autour de moi découpait toute la roche à moins de 10 mètres. Lorsque je suis tombé de fatigue mes mains étaient complètement écrabouillées et la douleur commençait à se faire sentir. Je me souviens avoir crié de toutes mes forces puis je m'endormis. A mon réveil il faisait presque nuit, j'étais toujours au même endroit et mes mains ne saignaient plus. Je suis resté là, face au ciel orange, les nuages semblaient se moquer de moi riant sur mon sort. Les éclats de roches éparpillés autour de moi était là pour témoigner de ma détresse à ce moment-là, pourtant, personne ne venu. J'étais seul, à tous les sens du terme. Je suis rentré à la maison, ma mère était partie. Les bouteilles étaient alignées sur le buffet de la cuisine, dans ma tête je me suis dis à cet instant qu'il fallait que j'oublie. Ne serais-ce que pour l'instant au moins je voulais m'échapper de la réalité qui en un court laps de temps m'avais fait tant de mal. J'ai bu autant qu'un homme pouvait boire.
Après tout ça je me suis concentré sur les études. C'était le seul moyen avec l'alcool de pouvoir faire abstraction de toute autres choses. Mes thèses devinrent connu et je m'étais fait un nom dans le domaine de l'histoire J'étais souvent convié aux conférences, débats et autres réunions qui touchent au domaine de l'histoire et de la géographie. Après tout, je ne savais plus faire que ça, je m'étais coupé de toute relations sociales Je m'étais éloigné des gens, de la famille et des femmes. Ces dernières m'effrayait, j'avais peur de faire du mal à cause de ma négligence et d'ailleurs ça n'a pas vraiment changé. Le souvenirs de Maya est tellement marqué que je ne pouvais songer aux femmes et pour tout vous dire je ne me forçais pas. Je ne pouvais pas tout simplement. Je n'arrivais plus à ressentir quoique se soit pour n'importe qui. Seul les études étaient importantes, je veux réussir ce que mon oncle n'avait pas encore réussi, résoudre les mystères qu'il n'avait pas encore résolu, trouver les sites qu'il cherchait désespérément. Les années s'écoulèrent de la sorte. Au fil de ces années j'étais de plus en plus connu dans le milieu, j'étais considéré comme un des plus grands historiens en vie. Mes recherches révolutionnèrent les idées qu'on pouvait se faire de certaines époques dans certains endroits. Malheureusement je n'étais pas non plus le plus apprécié, mon amour pour l'alcool était aussi connu de tous et j'étais raillé par beaucoup pour ma peur des femmes et mon asociabilité bref un ramassis de conneries tournant via un grand réseau de barbu vieillissant. Je travaillais toujours seul et ça pour une simple raison. J'usais de mon pouvoir en permanence pour m'aider. Les découvertes que j'ai faites sur des temples souterrains au Mexique est un très bon exemple. Lorsque le passage caché qui menait vers une immense ville sous la terre s'ouvrit. Il n'y avait pas que des cailloux. Bon nombre de bêtes sauvages s'y abritait donc forcement mon pouvoir je l'utilisais pour me défendre et petit à petit c'est devenu une habitude. Je perfectionnais ma maitrise de l'air à chaque occasion et plus rien de m'effrayait.
J'avais complété toutes les recherches de mon oncle et même plus et après avoir fait tout ça j'étais las, las de rester plongé dans les livres, las d'être la bête de foire des historiens et des géologue, las d'affronter des bêtes sauvages à répétition ou les guérilla pilleuse de tombe. Bref j'en avais marre de cette vie. Je disparu chez moi, à Forsand. J'avais arrêté brutalement le travail, sur un coup de tête et personne n'avait au début remarqué mon absence. Durant deux ans je m'occupais de ma mère sans que rien qui vienne m'embêter. Bien que j'étais à Forsand je n'étais toujours pas revenu sur la falaise. Quand je la voyais de chez moi j'avais encore cette boule au ventre qui me rappelait pourquoi j'en suis là où j'en suis.
Un jour, nous invitons une partie de la famille du Zéphyr, les plus proches en somme. Ils avaient eu tous vent de mes exploits professionel mais aussi de ma disparition soudaine. Aucun n'avait l'air surpris de ma présence chez ma mère et ce pour une raison que j'ignorais encore jusqu'au moment où l'un d'eux, le cousin à mon père, me prenne à partie. Nous étions seuls dans la cuisine et il demanda de m'asseoir. Il me raconta qu'il venait de Hiromae l'ile où les " mutant" était accueilli. En lui demandant pourquoi il me disait tout ça il me répondu simplement de la laisser finir ce que je fit. A la fin de ce long discours sur sa vie à Hiromae il me tendit une lettre et il me dit.
" Ils demandent les meilleurs dans leur domaine, que je sache, tu es bel et bien considéré comme un des meilleurs historiens au monde ? J'ai même assisté à quelques-unes de tes conférences et j'ai vu à quel point tu pouvais captiver ces vieux croulants qui pour d'habitude se contente de dormir sur leurs bureaux. Je suppose que tu as compris Aaron, ils veulent que tu sois professeur. Tes connaissances implacables et ton talent pour capter l'attention des gens n'ont pas dû échapper à la co-directrice. De plus tu es un enfant des vents, je pense qu'ils préfèrent quand même que ce soit un "mutant" qui serve de prof plutôt qu'un humain qui ne connaissait rien à l'existence des " autres humanoïdes".
Ma première pensée était que c'était absurde et qu'ils manquent cruellement de subtilité pour me recruter. Mais là l'image de Maya me revenu en plein dedans. L'image où elle m'avait enlacé par derrière et qu'elle m'avait dis que son plus grand rêve était d'être professeur. J'avais fini les recherches de mon oncle qui était lui-même prof. Et travailler en tant que professeur pourrait peut-être me servir d'excuse à Maya, d'avoir pas assez fait attention à elle. Je tournais la lettre dans tous les sens, l'image de la lettre m'était familière, je l'avais déjà vu quelque part. En fait je me souviens qu'un cousin lointain m'avait envoyé un mail sur ces invitations impromptues."
Le lendemain je me rendis à Hiromae.
J'avais confié ma mère à la famille et je pris que très peu d'affaires. Arrivé devant l'établissement qu'on m'avait indiqué à l'aide d'une carte la co-directrice m'accueillit. Les formalités finies, je pu m'installer dans une maison sur l'ile, payé par la pension. Je devais prendre du service trois mois après mon arrivée. La co-directrice m'avais, en plus des formalités, conseillé de passer mes licences, sorte de permis pour accéder à des zones dangereuses. Comme je l'avais expliqué je n'avais peur de rien et je pu passer les tests jusqu'au rang B. Ce dernier était d'ailleurs plutôt éprouvant. Bien que j'avais une certaine expérience dans le combat et la survie je n'étais pas réellement préparé au dernier examen mais je pu tout de même le passer.. A partir de ce rang on m'avait déconseiller de faire le A, prétextant qu'au vu de mes performances au précédents tests il fallait que je m'arrête à ce rang. Etant dans une zone encore inconnu je suivis le conseil. Mis à pars ça je n'ai plus grand-chose à raconter. Le reste de ces trois années passées à Hiromae peut être résumé par le quotidien de tous les enseignants. Après tout, Hiromae ou pas Hiromae, la vie se ressemble.
POUVOIR(S) ❦ RACE : Enfant des vents
❦ DESCRIPTION DE(S) POUVOIR(S):
Maitrise de l'air: Aaron possède une totale maitrise de l'air qui l'entoure. Il peut concentrer l'air pour en faire des lames ou même créer un vide avec une pression incroyable à l'intérieur.
Combat de l'homme ivre : Aaron lorsqu'il a un peu (beaucoup) bu devient, comme toutes personnes normalement constituées, ivre. Dès lors Aaron possède une énergie et une vigueur hors du communs lorsqu'il se bat au corps à corps il fait preuve d'un étrange talent pour se battre.
Connaissance du terrain: Aaron connait très bien la géographie de Hiromae et donc peut établir des stratégies surprenante qui ne manqueront pas de donner un avantage à l'homme à condition bien-sûr qu'il ait toute sa tête.
❦ STATISTIQUES :
TYPE : VENT ANO : Confusion,Virus FORCE : 25 / DEF : 30 / MAG :55 / RES : 40 / DEX : 60 / VIT : 40 DMGP :125-150 / DMGM : 330-396 / DEFP : 90 / DEFM : 200 / PV : 4000
❦ OBJET(S) : Une flasque plate en métal contenant différent alcool suivant l'humeur d'Aaron. Paquets de cigarettes. Briquet ou allumettes.
HORS RP J'adore tondre les pingouins les soirs de pleine lune
❦ WHO ARE U ? : Je suis un lycéen de 16 ans connu sous le nom de Shika. Voilà /o/❦ PRÉSENCE : 8/10❦ COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENT LE TROUVEZ VOUS ? : Ayu m'en a parlé =p et je le trouve particulièrement réussit et plein d'avenir :3❦ CODE : Oyeah, got it!
Dernière édition par Aaron Olsen le Lun 14 Mai - 11:19, édité 21 fois |
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